Tragicomédie où des agonisants partagent le même espace dans un hôpital qui pourrait être aussi un mouroir . Afin de les distraire et d’alléger leurs souffrances, l’équipe médicale joue pour eux et avec eux, un spectacle inspiré d’Agamemnon d’Eschyle. Une euthanasie par le théâtre…
« Les Pleurnicheurs » dernière pièce écrite par Levin avant sa mort, met en abîme l’ »Agamemnon » d’Eschyle.
Tout en s’efforçant de créer une tragédie moderne et d’exprimer la souffrance humaine sous une forme théâtrale actuelle, Levin engage, dans ses pièces, un dialogue avec les principaux symboles et les structures fondamentales de la culture occidentale.
Cette dernière pièce, qu’il a mise en scène lui-même dans l’hôpital où il était soigné, révèle la solitude absolue de l’individu devant sa propre mort. Cependant, par-delà cette division malgré tout schématique entre spectacles politico-satyriques, comédies, et pièces mythologiques, une analyse approfondie révèle une constance des thèmes et une même vision philosophique de l’existence humaine.
Levin interroge l’homme : ses espoirs, ses peurs, ses quêtes les plus insensées. Il sait qu’entre ses désirs et le réel il y aura toujours plus qu’un décalage, une faille tragique.










Avec le Requiem de Verdi dans la grande salle, la compagnie de Christiane Emmanuel dans la salle Fanon, la fin de semaine dernière a été particulièrement riche en événements culturels. Le Requiem de Verdi est une œuvre exceptionnelle qui réclame des moyens exceptionnels. On en jugera à l’aune de ceux qui étaient déployés chez nous : cent vingt choristes, un orchestre en formation symphonique de cinquante-huit musiciens, les quatre chanteurs solistes requis pour les parties de basse, ténor, mezzo et soprano ! Ce n’est pas tous les jours que les Martiniquais ont l’occasion d’assister à un tel événement qui sera à nul doute le clou de l’année Césaire ! Le lien entre Verdi et Césaire peut apparaître ténu mais, ainsi que le père Élie – à l’origine de l’événement – l’a remarqué en préambule, le hasard du calendrier (grégorien) fait bien les choses, puisque l’année 2013 est tout autant celle du centenaire de la naissance de Césaire que celle du bicentenaire de la naissance de Verdi. Par ailleurs le Requiem est dédié à Alessandro Manzoni, un ami de Verdi qui fut aussi un écrivain engagé politiquement, tout comme Césaire donc.







L’exception culturelle ne fera pas partie des negociations de libre-echange entre l’Union europeenne et les Etats-Unis, a annonce lundi la Commission europeenne, repondant aux objections de la France qui menace de bloquer le projet de partenariat transatlantique.
La Messa da requiem de Giuseppe Verdi (plus communément appelée Requiem de Verdi) est une messe de requiem pour solistes (soprano, mezzo-soprano, ténor et basse), double chœur et orchestre, créée le 22 mai 1874.
Si le «printemps arabe» a déclenché un véritable tsunami politique, une autre révolution, celle des corps, est en cours et c’est la danse qui en est l’un des principaux vecteurs. On assiste en ce moment dans les rues de Tunis ou du Caire à la revendication d’un espace démocratique à travers «les signes de la danse» où les corps en mouvement revendiquent la liberté et la démocratie. Danseurs urbains et contemporains se retrouvent ensemble dans la rue, devant les souks ou lors des manifestations, parfois sous les gaz lacrymogènes pour défendre la liberté. La force d’évocation silencieuse de la danse se trouve ainsi au centre du débat démocratique dans les pays arabes.
A l’occasion de la conférence du réseau Opera Europa qui s’est tenue à Vienne (Autriche) du 3 au 6 avril, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, s’est adressé aux directeurs d’opéra européens : non seulement l’opéra a servi de ciment à l’identité européenne au cours des siècles, nous a-t-il dit, mais aujourd’hui l’Europe a besoin des artistes et des intellectuels pour l’aider à écrire une nouvelle page de son «histoire». Comment parvenir à dégager les grandes lignes d’un projet commun pour les décennies à venir ? Quelle peut être la contribution du monde de l’art, et de l’opéra en particulier ?
« théâtre sans animaux »


La Première Délégation Internationale des Femmes Cinéastes Cubaines aux Etats-Unis a parcouru, entre le 6 et le 25 mars, plusieurs villes étasuniennes telles que New York, Los Angeles et Miami, présidé par la cinéaste Marina Ochoa, fondatrice et directrice de la Médiathèque de la Femme Réalisatrice « Sara Gómez ».
L’album s’intitule The Blue Room, mais c’est en vain qu’on y cherchera la chanson éponyme, vieil air interprété en son temps par Benny Goodman puis par Perry Como. « J’ai mis du temps à trouver ce titre », explique la chanteuse Madeleine Peyroux, entre deux bouffées de tabac blond, puis deux accords grattouillés sur cette guitare qu’elle semble ne jamais quitter. « Cela s’est imposé par hasard lorsque nous avons voulu réaliser la pochette du disque avec Rocky Schenck, photographe dont j’apprécie l’univers contemplatif et sombre… »
Depuis l´an 2000, le siège de l´École Nationale de Ballet est situé sur le célèbre Paseo del Prado, dans un bâtiment datant de 1904. Les caractéristiques les plus visibles de l´immeuble de quatre niveaux sont les luxueux escaliers de marbre et les sols, les nombreuses fenêtres, la polychromie et l´harmonie entre les arrondis des colonnes, les décorations extérieures et intérieures où l’on souligne les plafonds avec divers éléments décoratifs. La menuiserie maintient son style et les sols conservent leurs dalles originales de marbre de Carrare.