— Par Roland Sabra —
Au théâtre A. Césaire de Foyal, la dernière pièce de la saison très en deçà des attentes.
Une bonne idée, même chevillée au corps ne suffit pas à faire un bon spectacle. « Rideau! » en fait la démonstration. Le travail de Gladys Arnaud sur un texte de Laurent Bernat, aussi intéressant soit-il manque un peu de souffle. Ce qui est un comble pour un opus qui se situe entre chant et théâtre.
Restée, pendant la représentation, dans la loge de théâtre d’une célèbre chanteuse de boléro, son habilleuse laisse se dérouler de façon rétrospective le fil des circonstances et des sentiments qui l’ont conduit à renoncer à sa propre carrière pour s’attacher corps et âme à l’artiste. Sujet magnifique qui convoque une myriade de sentiments contradictoires; admiration, partage , dévouement, amour, sacrifice, haine, rancœur et jalousie. « Elle », c’est le nom de l’habilleuse, fredonne les airs de boléros, les chante, se glisse dans les habits de scène, s’imagine prendre la place de la vedette et donc inconsciemment l’éliminer, peu avant que celle-ci ne soit victime d’un malaise sur scène.

Melaza est le 1er long métrage de Carlos Lechuga, jeune réalisateur cubain. Ce dernier nous dépeint avec une réelle authenticité ce qu’est Cuba aujourd’hui. Le film nous plonge directement dans la vie d’un jeune couple Aldo et Monica qui vit tranquillement dans un petit village du nom de Melaza, où le temps semble s’être arrêté. Elle, veille tous les jours sur une usine de sucre désaffectée du village et son compagnon Aldo est instituteur et doit s’efforcer de travailler dans des conditions d’une extrême précarité, à commencer par l’enseignement de la natation dans une piscine sans eau.
Samedi 14 juin, à la Ferme Perrine au Lamentin, à partir de 18 heures.
Le film, primé à Berlin, orchestre une plongée fascinante dans une modernité insaisissable.


Projet financé par le Fond Social Européen
Espace d’art contemporain 14°N 61°W poursuit en 2014, ses résidences audiovisuelles et invite
Le compositeur et improvisateur antillais se produira au Festival Gnaoua
et musiques du monde d’Essaouira
Nicolas Bedos a été le brillant présentateur d’une soirée des Molières joyeuse et enlevée.
DECRYPTAGE – A l’approche des festivals d’été, les intermittents mettent la pression. Ils s’opposent à l’accord Unedic sur l’assurance chômage acté le 22 mars dernier et espèrent la réouverture des négociations.


Nouveauté dans le travail de l’un des meilleurs cinéastes américains indépendants, Kelly Reichardt (Old Joy, Wendy et Lucy, La Dernière Piste), Night Moves est un film noir. Mais un film noir d’aujourd’hui, à la sauce Reichardt, avec ce style si singulier qui tient dans la rigueur du cadre et du rythme, dans l’expression maximale avec les moyens cinématographiques les plus réduits.
Malgré leur succès croissant, mis en lumière par Jazz à Saint-Germain-des-Prés et Jazz’Hum’ah notamment, les femmes du jazz peinent à obtenir la reconnaissance qu’elles méritent. Interview avec Marie Buscatto, auteure de l’édifiant livre « Femmes du jazz »




Semaine Marinoise de la Parole. Du 30 Mai au 7 Juin 2014