A propos de Yo soy la salsa & de Conte de cinéma mais aussi de Ram-Leela
— Par Roland Sabra —
L’intitulé de la 10ème édition des Rencontres Cinémas Martinique illustre assez bien les centres d’intérêts des spectateurs martiniquais : Musique et Cinéma et non pas Cinéma et Musique. L’ordre d’énumération est symptomatique. La Musique est première, le cinéma ne venant qu’en illustration de la vénérable dame. La soirée du 13 juin à l’Atrium en a été la caricature. Deux films programmés dans la salle Frantz Fanon. Conte de cinéma dans le cadre de la rétrospective consacrée au cinéaste coréen Hong Sang-soo et Yo soy la salsa un documentaire de Manuel Villalona. Moins de dix personnes pour le film coréen, une salle aux trois-quarts pleine pour le documentaire dominicain. Et pourtant ! L’intérêt cinématographique des deux prestations est inversement proportionnel au nombre de spectateurs mobilisés. Deux mots sur l’hagiographie musicale consacrée au pape de la Salsa, Johnny Pacheco, musicien, compositeur, arrangeur, producteur et directeur musical né en 1935 à Santiago de los Caballeros, en République dominicaine. Le titre du documentaire en lui même est porteur d’une béatification simplificatrice.



—Communiqué de presse —
Ornette Coleman, né le 9 mars 1930 à Fort Worth (Texas) et mort le 11 juin 2015 à New York1, est un saxophoniste ténor et alto, trompettiste, violoniste et compositeur, précurseur majeur du free jazz.
— Par Mille Visages —
Dans le cadre des rencontres cinéma, en partenariat avec EPCC Atrium Martinique, Ciné Lam’ propose les projections suivantes (Centre culturel Petit Bambou) Le Lamentin (Martinique) : Malavoi, Rue Cases-Nègres, Rise Up.
La Région Martinique dans le cadre du Grand Saint Pierre et la Municipalité de Saint Pierre invitent les pierrotins à assister à la projection du film SAMBA. Une belle comédie dramatique interprétée par Omar Sy et Charlotte Gainsbourg.
Journée martiniquaise de lutte contre les violences dans le couple.
Présentation et programme
Une reprise 22 ans après sa création en Martinique ou l’art de faire du neuf avec du vieux? 🙂
Luis de la Carrasca, plus que jamais de son époque, plonge dans ses racines andalouses pour nous offrir ce nouveau spectacle qui réunit avec passion un flamenco authentique aux accents modernes.
Patrick Kermann définit son théâtre ainsi : « Le théâtre est le territoire de la mort, ce lieu rituel où les vivants tentent la communication avec l’au-delà. Sur scène, dans une balance incessante entre incarnation et désincarnation, matériel et immatériel, visible et invisible, apparaissent des fantômes qui portent la parole des morts, pour nous encore et tout juste vivants ».
Pour sa cinquième pièce, Martial Courcier a choisi le thème des conflits familiaux. Entre ses deux filles, son gendre et son petit-fils, les excès d’une mère possessive provoquent un grand déballage aux conséquences inattendues.
C’est en visitant un petit cimetière de la campagne française que m’est venue l’idée de construire une « polyphonie de l’au-delà » en redonnant la parole aux centaines de défunts enterrés depuis un siècle à Moret-sur-Raguse, village symbolique inventé de toutes pièces…
Pour la presse qui offre régulièrement une couverture au Festival du Cinéma Français, la rencontre avec la délégation de cinéastes français présente à La Havane avait un attrait particulier cette année : parmi ses membres se trouvait Costa-Gavras, une légende de la cinématographie contemporaine.