De quelques bonnes manières au spectacle

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Au cinéma, au théâtre, à la salle de concert ou à d’autres évènements culturels

Il convient d’arriver à l’heure, afin

– de ne pas rater le début,

– de ne pas déranger les autres spectateurs déjà assis ainsi que par respect pour les artistes du spectacle.

Si le placement de la salle de spectacle est libre, comblez les « trous ». Il n’est pas nécessaire de laisser un siège vide entre vous et votre voisin inconnu. Afin que les derniers couples puissent être ensemble, asseyez-vous les uns à côté des autres, ou alors laissez deux sièges vacants entre vous.

Le téléphone mobile doit rester éteint et il ne convient pas de  consommer pendant la représentation.
Au cinéma on ne fait pas de bruit si l’on déballe et mange quelque chose pendant la séance.
On ne fait pas de commentaires pendant le spectacle, car cela dérange les autres spectateurs, voire les artistes en train de jouer sur scène.
C’est à la fin d’un spectacle qu’on applaudit les artistes (jamais entre les symphonies musicales dans un concert).

Voici un point très délicat : la standing ovation. Autrefois, elle était extrêmement rare, ce qui faisait sa valeur. Aujourd’hui galvaudée par les publics d’émissions de télévision dressés à se lever sur commande dans une logique de spectacularisation, elle relève pour beaucoup d’un réflexe pavlovien. On vous regarde de travers si vous ne vous levez pas à la fin d’un spectacle, d’un concert ou d’un opéra pour applaudir. Cela devient n’importe quoi.  Les artistes sont là pour faire leur travail, ils le font. Ok. Retenez qu’on n’applaudit pas une caissière dans un supermarché après un passage à sa caisse et que de même on ne ‘surinvestit » pas les applaudissements.

Tout ce qui est excessif est insignifiant.
de Charles Maurice, prince de Talleyrand-Périgord

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L’angoisse du spectateur lorsqu’il entend son voisin se lever

— Par Jack Dion—

Lorsque le noir se fait, dans une salle de spectacle, une angoisse saisit le spectateur lambda : qu’un téléphone portable fasse entendre sa douce musique pendant une tirade. On a beau mettre en garde, avertir, prévenir, supplier, il y a toujours un péquin qui oublie de débrancher son fichu engin, ou qui le laisse vibrer, afin de mieux déranger ceux qui sont dans la salle. Il faut aussi noter le doux bruit provoqué par la dame qui cherche à ouvrir son sac, pendant le spectacle, et qui y va précautionneusement, allongeant du même coup la durée de la sinistre opération. On n’oubliera pas davantage le contact de la main qui serre la bouteille d’eau en plastique, agrémentant de manière originale l’accompagnement musical de la pièce.[…] Pour les acteurs, il y a des écoles. Il faudrait en ouvrir pour les spectateurs, afin de leur rappeler leurs droits et leurs devoirs, à commencer par le respect.

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