— Par Olivier Py —
C’est parce que l’oeuvre d’art n’est ni tangible, ni matérielle, ni vérifiable, ni réaliste, ni exacte, ni véridique, ni avérée, ni certifiée, ni rationnelle, qu’elle dit la vérité. Car les preuves épuisent la vérité, la réalité défigure le réel, le sens n’est rien d’autre qu’un espoir. Les oeuvres d’art disent la vérité et quand nous avons soif de vérité, quand il nous semble que toutes les perspectives politiques sont devenues trop outrageusement réalistes pour être honnêtes, les oeuvres d’art deviennent la seule vérité qui ne nous accable pas.
Il est vrai que seules les vérités vérifiées ont valeur de vérités véritables. Vérifiées, qu’est-ce que cela veut dire ? Que nous avons fait un chemin, souvent aride, pour nous réunir dans un espoir commun. Les vérités vérifiées ne le sont pas avec des chiffres mais par un écho indicible en nous, un espoir partagé. Mais il ne suffit pas d’être le plus grand nombre pour rétablir la vérité, contrairement à ce que disent les populistes, les démagogues et les marchands. Loin de là, cette réunion, cette soif de vérité ne peut être véritable qu’en étant fièrement minoritaire.


Les 1 & 2 juillet 2017, le Diamant en Martinique devient un festival musical et une galerie d’art en plein air. Le tout premier événement de ce genre en Martinique. Entrée gratuite les 1 & 2 juillet
Né en Martinique au mois de décembre 1984,
Devenu au fil des années un des hauts lieux du théâtre professionnel anglophone à Montréal, le Centre Ségal – autrefois le Centre Saiyde Bronfman – situé près de l’Université de Montréal, reçoit désormais des spectacles en français.
Josy Michalon est présentée à juste titre comme une figure historique de la danse martiniquaise. Elle a enseigné en effet pendant plusieurs décennies la danse traditionnelle au SERMAC. Elle est surtout celle qui l’a affranchie « du carré et du cercle », l’a adaptée au plateau rectangulaire des salles de spectacle avec les entrées et sorties sur les côtés, l’utilisation de la diagonale et des plans successifs depuis l’avant-scène jusqu’au fond de scène. Tout cela sans trahir la gestuelle traditionnelle, même si elle ne s’interdit pas à l’occasion – et cette soirée en était une – d’introduire des éléments de modernité dans ses chorégraphies.
La 55ème édition du prix des journalistes spécialisés dans les arts de la scène s’est tenue ce lundi matin 19 Juin, dans le foyer du Théâtre National de la danse-Chaillot.
P
TRIBUNE. Chaque année, le 21 juin, la musique réussit un tour de force dont aucun parti politique ne pourrait rêver : les rues sont encombrées de partisans en liesse, unis malgré la grande variété de leurs pratiques, de leur âge ou de leur origine, dans un grand moment de fraternité spontanée.
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L’humble et radieux maestro, Ahmad Jamal (au centre), entouré par le charismatique slameur poète Abd Al Malik, et la chanteuse Mina Agossi. Pour un acte de partage musical et humain inoubliable. Valéry Duflot.
« Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde,

Le réalisateur hongkongais Wong Kar Wai sera l’invité d’honneur du 9e Festival Lumière, qui se déroulera du 14 au 22 octobre à Lyon.
Centre Culturel

« Impwovizion » est un chantier trasartistique transatatlantique imaginé et conduit , en co-direction artistique par Luther François , association Nomad Martinique et la compagnie Bernard Lubat, association Uzeste Musical Nouvellle – Aquitaine. où il s’agit de réaliser entre artistes,créateurs, musiciens, des œuvres collectives, qui interfèrent, interprètent les relations entre Jazz Musiques improvisées, paroles et silences .
Carlo Boso à écrit en 2007 « Public or not public » à partir de « L’histoire du théâtre dessinée » d’André Degaine paru en 2000 et véritable référence pour tout amateur de théâtre. D’emblée le quatuor annonce la couleur : « Vous, public, vous êtes les principaux protagonistes de la soirée. » Quel a été le statut du public depuis l’invention du théâtre ? Quelle mise en regard avec celui des comédiens ? Et celui les comédiennes alors ? Et en effet ils embarquent la salle dans un voyage qui partant de la préhistoire passera par la Grèce, Rome, le Japon, l’Angleterre, le haut et bas Moyen-Age, la Renaissance, le siècle des Lumières, aboutira de nos jours du coté de l’intermittence et de la DRAC ( Direction Régionale des Affaires Culturelles). « Les Draconiens ? Mais ce sont qui la DRAC ? Ce sont eux » en désignant le public. Et celui-là d’acquiescer bruyamment !
Jazz à la Pointe de retour à la plage le 17 juin 2017 se couple avec ‘MADIN KITE MASTER’ dès 9h.
Sous l’égide de l’association Protéa, le Festival international du film documentaire s’est fort heureusement déroulé du vendredi 9 au dimanche 11 juin, au cinéma Madiana, avant d’émigrer cette semaine dans six communes volontaires de l’île. Il m’est venu le désir de connaître le pourquoi de ce nom, aussi ai-je ouvert Internet pour y trouver l’explication suivante : en 1771, le nom Protea emprunté au dieu grec Protée qui pouvait changer de forme à volonté, fut donné par Linné à un genre de plantes originaires du Cap, en raison d’une étonnante variété de formes et de couleurs montrée par les espèces de cette fleur. Intitulée Les révoltés du monde, la manifestation a fait preuve en effet d’un bel éclectisme, en présentant des films venus d’horizons divers, tous riches de sens, tous propres à nous faire lire autrement le monde et son histoire, tous descriptifs de notre humanité dans ses métamorphoses, dans ses forces autant que dans ses faiblesses.