
POUR : :Michèle Bigot
Trans (Mes Enlla)
Festival d’Avignon 2018,
Gymnase du Lycée Mistral, 8>16/7/2018
Programmée dans le festival IN d’Avignon, la pièce se jouait à guichet fermé avant même d’avoir démarré. Difficile d’obtenir des places.
Tant il est vrai que le sujet du transformisme, aussi bien que celui de l’homosexualité et en général de l’indétermination sexuelle touche au vif des questions sociétales.
C’est vrai aussi parce que la réputation de Didier Ruiz l’a précédé. Moins en France qu’en Espagne, mais néanmoins il s’est fait connaître pour ses spectacles que d’autres appellent « théâtre documentaire » mais que lui préfère appeler « Théâtre politique, du monde , de l’humanité ». Il a déjà réalisé ce genre de performance théâtrale (« Dale recuerdos ») sur la question de la vieillesse, comme il a aussi travaillé avec des ouvriers, des scientifiques et des détenus.
Écoutons-le : « Avec ces spectacles, je cherche à faire entendre une réalité que le public ne connaît pas afin de changer sa perception du monde, voire qu’il se fasse l’écho de cette parole libérée et qu’il la répande ».


Faisant suite aux
De Stéphanie Loïk, actrice, metteur en scène et dramaturge, nous avions découvert en 2016 à Tropiques-Atrium, un spectacle présenté comme une « adaptation-lecture théâtrale » de l’ouvrage éponyme d’Alain-Gilles Bastide, 

Yéééé! Jòdi ventéyen Jen, nou ka’y fè an ti-bef
« Comédies tragiques », d’après Catherine Anne
Rien n’a voir
Le Théâtre Aimé Césaire fête la musique à sa façon et met à l’honneur le chant à plusieurs voix en réunissant trois ensembles vocaux : la chorale Airs de Rien et les deux groupes vocaux à capella : Jane Tonix et X Five.

Mourir, est-ce enfin le moment pour l’âme de se libérer des tracas de l’existence ? Pour l’Occidental qui ne croit plus à dieu ni à diable, la croyance des hindous apparaît infiniment naïve, et même quelque peu contradictoire puisque l’âme est amenée à se réincarner dans une autre créature qui aura également son lot de tracas. Mais comment ce même Occidental ne serait-il pas envieux d’une culture qui apprivoise la mort à ce point-là ? Telle est certainement l’impression dominante qu’on retirera d’un film qui aborde ce sujet délicat entre tous avec une infinie délicatesse, gommant tous les aspects les moins ragoutants de la mort à Bénarès, la puanteur des bûchers, l’eau souillée du Gange dans laquelle les fidèles n’hésitent pas à s’immerger complètement, et même, réduits à la dernière extrémité, d’en boire l’eau réputée sacrée. Comment oserions-nous, au demeurant, critiquer ces mœurs ? Question pollution, nous n’avons rien à apprendre de personne. Les Parisiens en savent quelque chose qui boivent certes de l’eau potable mais respirent une atmosphère qui les rend malades. Quant aux Martiniquais qui boivent, avalent des produits chlordéconés et battent des records en matière de cancer, ils seront bien les derniers à se moquer des Indiens.
Après la sortie de « Ye » il y a une semaine, le rappeur présente « Kids See Ghosts », fruit de sa collaboration avec Kid Cudi.
RÉSURGENCE
Texte de Iliana Prieto Jimenez & Cristina Rebull Pradas

— Par Alexandra Élizé —
