— Par Priscille Lafitte —
Le musée du quai Branly consacre une exposition à l’Américain Paul Robeson, premier acteur noir du cinéma hollywoodien de l’entre-deux-guerres. Longtemps ostracisé pour ses sympathies communistes, il a été réhabilité au seuil de sa mort.
Doté d’un physique de colosse, agile au football américain, Paul Robeson aurait pu être une star du ballon ovale. Diplômé en droit de l’université de Columbia, à New York, maniant la langue avec conviction, il aurait pu être un ténor du barreau américain. Fils de pasteur, lui-même réchappé de l’esclavage, il aurait pu être un Martin Luther King, ravivant la foi en Dieu et en l’humanité. Mais Paul Robeson a percé dans le cinéma naissant des années 1920, début d’un parcours que retrace, jusqu’au 13 octobre, une exposition au musée du quai Branly, à Paris.
Paradoxalement, c’est dans un film muet, « Body and Soul », que cette voix de basse se fait remarquer en 1925, dans le rôle d’un faux révérend qui truande sa paroisse. Il a alors 27 ans.
Crevant l’écran, Paul Robeson se fait un nom pour incarner des rôles noirs auparavant dévolus à des acteurs blancs grimés en « blackface ».


L’impromptu est un genre théâtral qui se doit d’être spontané et éphémère. L’impromptu est aussi quelque chose que l’on fait « sur le champ, sans préméditation ». Est-ce le hasard seul qui a voulu que se nomment « Impromptus » les manifestations courtes offertes à treize heures, au jour le jour, dont on ne connaît pas par avance le programme et qui se donnent sur le podium à l’ombre des arbres, ou dans la petite salle nommée Salle Camille (en souvenir de l’épouse de Maurice Pottecher créateur du lieu) ? Ou faut-il y voir une connivence avec la troupe de Gwenaël Morin venue de Lyon nous donner Les Molière de Vitez ? On sait aussi de Molière L’impromptu de Versailles, petite comédie qu’il écrivit à la demande pressante du roi, Molière qui dans Les Précieuses Ridicules fait dire à Cathos que « L’impromptu est justement la pierre de touche de l’esprit ». Des Impromptus proposés au début de ce mois d’août, je n’ai pu voir hélas qu’un seul film et assister à une seule rencontre.
Wajdi Mouawad, artiste libano-canadien aujourd’hui à la tête du Théâtre de la Colline à Paris, a donné à voir dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes, en 2009 au Festival d’Avignon, les trois premières pièces de sa tétralogie :
Bussang : un bourg paisible ancré tout au bout de la vallée de la Moselle, au cœur du Massif Vosgien. Bussang qui, comme la Belle au Bois Dormant, sommeille mais tout soudain se réveille quand revient avec l’été son beau Prince, charmant et fidèle, le Théâtre.
La saxophoniste Sophie Alour en duo avec le pianiste Alain Jean-Marie, à Marciac, le 10 août. 
Texte de Georges Mauvois





L’Herbe de l’oubli : Tchernobyl





Spectacle créé le 17/7/2018 au Festival d’Avignon. L’autre scène du grand Avignon, Vedène
« TIO, itinéraire d’une enfant de Brassens » de Christina Rosmin