Catégorie : Arts de la scène

JazZ à la PoiNTe : Grégory Privat

Samedi 24 juin 2017 à 20h

Né en Martinique au mois de décembre 1984, Grégory Privat est le fils du pianiste José Privat, connu pour sa participation au groupe antillais Malavoi. Attiré par le piano, il suit des cours particuliers dès l’âge de six ans et consacre dix années à un apprentissage classique avant de se tourner vers le jazz et les techniques d’improvisation. Étudiant en école d’ingénieur à Toulouse, il s’échappe le soir pour jouer en petite formation dans les clubs de la ville.

C’est ensuite à Paris que Grégory Privat, diplôme en poche, continue d’assouvir sa passion pour la scène. Avec le groupe TrioKa, il explore pendant une année les liens entre le jazz et la musique caribéenne à base de ka, instrument de percussion traditionnel. Durant cette période, à la fin des années 2000, le pianiste croise le chemin d’autres musiciens tels Jacques Schwarz-Bart, Stéphane Belmondo, Guillaume Perret ou Sonny Troupé.

Désireux de se positionner, Grégory Privat s’inscrit à des compétitions de piano, ce qui lui vaut d’obtenir deux places de demi-finaliste au concours du Festival de jazz de Montreux, en 2008, puis au Concours Martial Solal, en 2010.

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« Macbeth » de Shakespeare dans un dialogue entre français et créole : époustouflant

— Par Alvina Ruprecht —

Devenu au fil des années un des hauts lieux du théâtre professionnel anglophone à Montréal, le Centre Ségal – autrefois le Centre Saiyde Bronfman – situé près de l’Université de Montréal, reçoit désormais des spectacles en français.

En effet, depuis 2007, lorsque le Centre a transformé sa galerie d’art en deuxième salle de théâtre, il continue sa programmation anglaise dans la grande salle, alors que le nouvel espace, plus petit celui-là, est désormais ouvert aux troupes de toutes origines. La nouvelle vocation multilingue du Centre Ségal offre des possibilités inouïes pour des troupes et des acteurs, souvent marginalisés par les structures institutionnelles de la scène québécoise.

La metteuse en scène Stacey Christodoulou, directrice artistique et fondatrice de la compagnie montréalaise The Other Theatre (l’Autre théâtre) qui réalise des spectacles en anglais et en français, a déjà monté, entre autres, des œuvres d’Arrabal, de Heiner Muller, de Peter Handke, de R.W. Fassbinder et de Sarah Kane. Elle est aussi à l’origine d’une création collective intitulée Human Collision/Atomic Reaction présentée au Festival de théâtre des Amériques en 1999.

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Sympathique hommage de la Martinique à Josy Michalon

Par Selim Lander

Josy Michalon est présentée à juste titre comme une figure historique de la danse martiniquaise. Elle a enseigné en effet pendant plusieurs décennies la danse traditionnelle au SERMAC. Elle est surtout celle qui l’a affranchie « du carré et du cercle », l’a adaptée au plateau rectangulaire des salles de spectacle avec les entrées et sorties sur les côtés, l’utilisation de la diagonale et des plans successifs depuis l’avant-scène jusqu’au fond de scène.  Tout cela sans trahir la gestuelle traditionnelle, même si elle ne s’interdit pas à l’occasion – et cette soirée en était une – d’introduire des éléments de modernité dans ses chorégraphies.

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Festival Culturel de la Ville de Fort-de-France 2017 : quelques éléments de programme

Le Festival Culturel de Fort-de-France est le plus important festival de la ville-capitale. Il se déroule chaque année au mois de juillet. Durant la manifestation, les rues de la ville sont animées par divers spectacles : concerts de musique, spectacles de danse, défilés, expositions, etc. Les animations se déroulent au Boulevard Général de Gaulle, à l’Avenue de la Liberté et sur le bord de mer. Ce festival est une bonne opportunité pour les touristes qui veulent découvrir la culture de la ville et s’imprégner de son ambiance festive.

Voir le programme ci-après

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Les prix 2017 des critiques de danse, de musique et de théâtre

La 55ème édition du prix des journalistes spécialisés dans les arts de la scène s’est tenue ce lundi matin 19 Juin, dans le foyer du Théâtre National de la danse-Chaillot.
Depuis maintenant 55ans, l’association professionnelle de la critique de théâtre, de musique et de danse distingue, les spectacles qui ont marqué la saison. Cette année, Louis Langrée, Julien Gosselin, Sharon Eyal et Gay Behar ont reçu, ce lundi, 19 juin, les prix les plus prestigieux respectivement dans les catégories théâtre, musique et danse.
Cette cérémonie a été l’occasion de saluer la vitalité des arts de la scène, leurs unions dans des créations interdisciplinaires.
Parce que les arts de la scène dépendent de leurs soutiens financiers, certains lauréats, comme le metteur en scène David Geselson ou le directeur du ballet du Capitole de Toulouse, Kader Belarbi ont tenu à le rappeler. Cette vitalité et cette diversité sont intimement liées à l’État et aux collectivités locales. Ainsi qu’à la société qui souvent nourrit le spectacle dans toutes ses formes.

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Le Palmarès:

En Théâtre,

Grand Prix (meilleur spectacle théâtral de l’année): 2666, de Roberto Bolaño, mis en scène par Julien Gosselin (Festival d’Avignon – Odéon, Théâtre National de Bretagne – Ateliers Berthier)

Prix Georges-Lerminier (meilleur spectacle théâtral créé en province) : Les Bas fonds, de Maxime Gorki, mis en scène par Éric Lacascade (Théâtre National de Bretagne – Les Gémaux)

Meilleure création d’une pièce en langue française : Doreen d’après Lettres à D.,

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Légende de la forêt de Bwa Kannon

Jeudi 22 juin 2017 20h Tropiques-Atrium

Conte chorégraphique dansé de Josy Michalon

« Le Bwa Kannon ou Bwa Twonpèt est un arbre sacré selon les anciens. Ses feuilles palmées blanches au-dessous se retournent pour signaler de graves intempéries. À Noël, les enfants utilisaient les branches creuses pour faire des canons ».
Aujourd’hui, les vraies valeurs sont rejetées, l’évolution de l’homme s’évalue à la quantité d’ordures produites. La pollution atmosphérique tue chaque année des millions d’êtres humains. Cette course effrénée au matérialisme entraîne la destruction quotidienne de l’environnement, la disparition de la paix, de l’harmonie et de l’amour. « La Terre hurle de douleur ! »
Haine, violence, intolérance, discrimination sociale et raciale, gaspillage, avarice, méchanceté, égocentrisme permettent aux uns d’errer dans une totale indifférence des malheurs, de la pauvreté, de la souffrance des autres.
Quelles luttes devrons-nous mener dans ce monde pour sauver notre planète et faire régner la paix, le bonheur, l’harmonie, la joie et l’amour ?
« La Terre n’est pas un don de nos parents. Ce sont nos enfants qui nous la prêtent ». – Proverbe amérindien
Légende de la forêt de Bwa Kannon
Conte chorégraphique dansé de Josy Michalon
Josy Michalon
Danseuse, chorégraphe, pédagogue, chercheur en ethno chorégraphie, professeur au SERMAC durant plus de 30 ans, membre du Conseil International de la Danse de l’Unesco, elle demeure une figure historique de la danse en Martinique.

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« Quatre heures du matin », adaptation et mise en scène de Hassane Kassi Kouyaté

— Par Alvina Ruprecht —

Présenté au Tarmac du 23 au 24 mai, 2017

Cette adaptation par Hassane Kouyaté,  du roman d’Ernest J. Gaines  (nommé aux Prix Pulitzer et Prix Nobel de littérature), est une  production de Tropiques Atrium ( Fort de France) oὺ Kouyaté dirige  la scène nationale. Cette saison, deux créations de l’ Atrium  ont été intégrées à la programmation du Tarmac :  Le But de Roberto Carlos  (mise en scène et scénographie de Kouyaté ), une coproduction du Tarmac et de la Scène nationale de Martinique,  est une réflexion sur la migration recréée par un acteur, un chanteur et un musicien. Ensuite, Paris a reçu  Quatre heures du matin, adapté du roman de l’Américain Ernest Gaines et mis en scène par Kouyate.  Ce monologue est  une coproduction de la Scène nationale  et de la Cie  2 temps 3 mouvements.  Ruddy Syllaire, acteur d’origine haïtienne établi  depuis de nombreuses années en Martinique et qui a  interprété Othello à Montréal sous la direction de Denis Marleau, a eu le rôle du  jeune migrant, alors qu’un   acteur d’origine congolaise Abdon Fortuné Koumbha  a incarné  Lewis, le jeune noir  qui se débat contre le racisme américain dans le texte de Gaines.

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Tous pour la Musique!

TRIBUNE. Chaque année, le 21 juin, la musique réussit un tour de force dont aucun parti politique ne pourrait rêver : les rues sont encombrées de partisans en liesse, unis malgré la grande variété de leurs pratiques, de leur âge ou de leur origine, dans un grand moment de fraternité spontanée.

Alors que la France a refermé, au soir du dimanche 18 juin, des mois de batailles électorales qui ont ravivé ses cicatrices profondes, la Fête de la musique offre l’espace d’une nuit l’occasion pour toute la population d’oublier quelques instants ses différences et ses divergences.

Cependant, cet élan est éphémère. La Fête de la musique offre certes un espace à la musique, mais elle l’enferme en même temps dans un lieu et dans un temps. La musique ne risque-t-elle pas de devenir un art qui ne se partage qu’une nuit par an ? Dès le 22 juin, le projecteur s’éteindra, laissant de côté les milliers d’initiatives qui émergent à travers tout le territoire et qui, pour faire parler d’elles, devront attendre l’année prochaine.
Un travail qui mérite un salaire

Pour nous, auteurs, compositeurs, artistes, interprètes, éditeurs, producteurs, managers, entrepreneurs de spectacles ou éditeurs de services de musique en ligne, limiter la musique à la fête, c’est oublier que celle-ci a non seulement une valeur, mais qu’elle est aussi le fruit d’un labeur.

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Fête de la musique 2017. Le programme à Fort-de-France.

1. Place Fabien VERONIQUE / Angle Rue Perrinon- 18h à 22h
Alfred VARASSE-Percussion

2. Théâtre Municipal – Récital Classique
17h30 – 21h

3. Place de l’enregistrement- Cour Perrinon
Steel Pan – Saxophone- Clarinette- Atelier du SERMAC- 16h-20h

4. Salles des pas perdus –Centre culturel Camille DARSIERE
Mise à disposition du piano -10h à 20h

5. Intérieur Centre commercial Cour Perrinon
L’univers du Tango- Association de TANGO 18h30-20H30

6. Jardin du Parc Aimé Césaire
Percussion Afro Cubaine- Atelier SERMAC- 17h30-20h

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Cirque Plume : un au revoir avec « La dernière saison »

— Par Dominique Daeschler —

Pas de meilleure introduction au spectacle que les mots de Bernard Kudlak son fondateur, directeur artistique, metteur en scène, scénographe.
« Le cirque Plume habite un chapiteau et le Jura des forêts…Aujourd’hui la nature, le vivant, le sauvage sont devenus des objets. A détruire ou à consommer. Le cirque Plume s’empare de la forêt, de la neige et du vent. A sa façon dans le rire et la fragilité en actes de cirque et de musiques. »
Cette « dernière saison » nous est donnée comme un acte poétique à partager ensemble en représentation et à savourer « à la fraîche », entre chien et loup, quand les ombres se jouent de la réalité et de nos mémoires. Quatorze artistes sur le plateau (France, Espagne, Argentine, Usa) et cinquante quatre en coulisses qui conjuguent les métiers du spectacle : mise en scène, administration, régie, construction des décors, fabrication des costumes, montage…
Comme au théâtre le spectateur est face à la scène. Noir ! Les saisons se déroulent en commençant par l’automne : une branche suspendue symbolise le cycle éternel de la nature se dénudant, se couvrant de neige puis de feuilles et de fleurs.

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Ahmad Jamal pianiste et marseillais de cœur

— Entretien réalisé par Fara C.—

L’humble et radieux maestro, Ahmad Jamal (au centre), entouré par le charismatique slameur poète Abd Al Malik, et la chanteuse Mina Agossi. Pour un acte de partage musical et humain inoubliable. Valéry Duflot.

En prélude au Festival Jazz des cinq continents, et bientôt à Jazz à Vienne, le pianiste de génie présente le radieux CD Marseille. Entretien avec ce géant du jazz et son invité Abd Al Malik.

En avant-première du fameux Festival Jazz des cinq continents de Marseille (FJ5C), le pianiste et compositeur culte américain Ahmad Jamal, bientôt 87 ans, d’une créativité sémillante, a présenté son nouvel album, Marseille, lors de deux concerts dans un Opéra de Marseille archicomble, où le festival avait convié 300 jeunes des quartiers dans le cadre d’actions culturelles. Aux côtés de l’humble et radieux maestro, son triangle d’or (le contrebassiste James Cammack, le batteur Herlin Riley et le percussionniste Manolo Badrena), le charismatique slameur poète Abd Al Malik, et, avec la grâce d’une princesse yoruba, la chanteuse Mina Agossi. Pour un acte de partage musical et humain inoubliable.

Quelle est la genèse de Marseille  ?

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« Joséphine, cérémonie pour actrices désespérées » : une « cubanité » en errance

— Par Roland Sabra —

« Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde,
mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même. »

Gandhi

L’exil est une coupure avec le lieu de l’origine, la perte du sens d’une rencontre entre l’individu et le soleil qui l’a vu naître. Cette rupture est une mort. La chanson ne dit-elle pas : partir c’est mourir un peu ? L’exil suppose une hypothèque sur un passé présent qui ne renonce pas et qui provoque le regret. Comment dire adieu à ce que l’on a été sans que l’être soit manquant ? Augustin dans une prière le dit ainsi : «  Je ne veux pas être où je suis et je ne puis être où je veux : misère de part et d’autre ! »

« Joséphine, cérémonie pour actrices désespérées »  conte un exil en son propre pays. Joséphine est née en 1885, au mitan d’une décennie qui a vu les États-Unis prendre la main sur l’économie cubaine et évincer les anciennes puissances coloniales européennes. Guerre révolutionnaire d’indépendance et guerre hispano-étasunienne aboutiront en 1902 à la proclamation de l’indépendance de Cuba.

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Fête de la musique. Faites de la musique!

Mercredi 21 juin 2017

Programme Martinique ci-dessous.

La Fête de la musique a lieu à travers le monde le 21 juin, principalement le soir et la nuit jusqu’au lendemain matin. Elle est actuellement célébrée dans une centaine de pays. Divers festivals de musique locaux qui se déroulaient ce jour de solstice participent aujourd’hui à cette fête populaire.

Elle est parfois connue aussi sous le nom World Music Day (Journée mondiale de la Musique) bien que le nom français soit aussi souvent utilisé dans certains pays anglophones (en même temps que Make Music!, traduction littérale de « Faites de la musique ! ») ou germanophones, ou bien sous des noms traduits littéralement comme Fiesta de la música (espagnol), Festa della Musica (italien), Święto Muzyki (polonais), Praznik Muzike (bosnien) ou encore Dünya Müzik Günü (turc), avec des logos similaires graphiquement à ceux utilisés en France pour les festivités affiliées au programme français.

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20e édition du Théâtre d’Outre-Mer en Avignon ( T.O.M.A.)

Du 7au 30 juillet 2017

—Par Greg Germain et Marie-Pierre Bousquet —

« Le premier théâtre que chacun se joue est à vrai dire celui de son lieu, qu’il met en relation avec les lieux du monde : l’imagé des pays et des villes et des déserts et des brousses, les obscurs de tant d’histoires…
L’histoire de la Chapelle du Verbe incarné, à partir du moment où elle a commencé d’être un lieu de théâtre, confirme un tel cheminement, et consacre un tel passage, de l’invitation à la Relation, à la présence de la diversité, au chant du monde. »
Nous faisons nôtres ces quelques lignes que nous avait adressées Edouard Glissant. Nous aimons les territoires d’ouverture. Nous aimons les incertitudes que procurent les rencontres. Depuis 20 ans, en recevant les créateurs venus d’ailleurs jusqu’en cet Avignon qui bouscule et s’insurge, nous déposons nos paysages.
Merci à la Mairie d’Avignon, aux Ministères de l’Outre-Mer et de la Culture, à nos Collectivités de Guadeloupe et de Martinique, et à tous nos merveilleux partenaires.
Pot’la wouvè, kontan vwè zot!

Greg Germain et Marie-Pierre Bousquet

 

 

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 A LA UNE J-20 avant la 20e édition du T.O.M.A.

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Wong Kar Wai lauréat du Prix Lumière 2017

— Par Stéphanie Belpeche —

Le réalisateur hongkongais Wong Kar Wai sera l’invité d’honneur du 9e Festival Lumière, qui se déroulera du 14 au 22 octobre à Lyon.

Il a fait durer le suspense jusqu’au bout. Jeudi matin, à l’Institut Lumière de Lyon, Thierry Frémaux a annoncé le lauréat du Prix Lumière 2017 : Wong Kar Wai, le réalisateur hongkongais à qui on doit notamment Happy Together (1997) et In the mood for love (2000). Deux mélodrames romantiques récompensés au Festival de Cannes, le premier par le prix de la mise en scène et le deuxième qui a valu à son acteur Tony Leung le prix d’interprétation masculine. Le choix de Wong Kar Wai, invité d’honneur du Festival Lumière du 14 au 22 octobre, s’est imposé à Thierry Frémaux. « Pour saluer son œuvre dans ce qu’elle a de sublime et d’inachevé. Et parce que les lunettes noires, c’est plutôt classe, quand même! » Durant une heure et demie, le directeur de la manifestation, qui fête cette année sa neuvième édition, a démontré une fois de plus un enthousiasme communicatif, métamorphosant une conférence de presse traditionnelle en véritable show ponctué d’extraits de films ou de chansons, d’humour et d’émotion.

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 » Le Comptoir » de Jean-Pierre Martinez par la Cie Les Berlick

Mercredi 21 Juin 2017 à 19H30 Les Trois-Îlets

Centre Culturel
Ancienne Ecole de l’Îlet  Sixtain
Les Trois-Îlets

“LE COMPTOIR”
de Jean-Pierre MARTINEZ

AVEC:
Carole CAILLÉ, Marie-Christine CÉRALINE, Renaud CLÉMENT, Laurent DUMESNY, Valérie HIERSO, Caroline KOKOZINSKI, Suzy LAPIERRE

Sur le zinc d’un comptoir, à l’heure des bilans, une femme qui se dit auteur raconte au patron des moments marquants de son existence.
Ces récits fantasmatiques prennent vie sur la scène dans la salle du bistrot : l’attente des résultats du bac, le premier job, le premier amour, la perte d’une amie d’enfance…

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« Le Secret de la chambre noire », « Lumière ! L’aventure commence »

— Par Selim Lander —

Kiyoshi Kurosawa dont on se rappelle Vers l’autre rive, peuplé de morts-vivants, film 100% japonais, a tourné Le Secret de la chambre noire en France avec une distribution franco-belge. Soit donc Stéphane, un photographe de mode célèbre, hanté par la mort de sa femme dont il se sent responsable, qui vit désormais reclus avec sa fille Marie dans un manoir décati de la banlieue parisienne. Il s’acharne à tirer des daguerréotypes grandeur nature de sa fille, exigeant d’elle des temps de pose de plus en plus long. Pour la maintenir debout immobile pendant les séances de pose interminables, il a construit une sorte d’exosquelette métallique, véritable cauchemar de prothésiste. La fille, passionnée d’horticulture, est sur le point d’être recrutée par le jardin botanique de Toulouse. Au grand dam du père…

Le manoir ou plutôt le vaste terrain sur lequel il est construit est convoité par un promoteur immobilier, prêt à tout pour l’acquérir. Il sera aidé par Jean, le nouvel assistant de Stéphane, alléché par la perspective d’une (très) grosse commission. Par ailleurs, jeunesse ne ment pas, une attirance réciproque ne tarde pas à poindre entre Jean et Marie.

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« Impwovizion » : lyannaj de musiques improvisées

Du 14 au 24 juin 2017 en Martinique

« Impwovizion » est un chantier trasartistique transatatlantique imaginé et conduit , en co-direction artistique par Luther François , association Nomad Martinique et la compagnie Bernard Lubat, association Uzeste Musical Nouvellle – Aquitaine. où il s’agit de réaliser entre artistes,créateurs, musiciens, des œuvres collectives, qui interfèrent, interprètent les relations entre Jazz Musiques improvisées, paroles et silences .

La démarche est d’associer Musiques et textes , écrit et oral comme pour interpeller , investir de nouveaux espaces imaginatifs et se faisant , interroger et mettre en évidence le processus de la créolisation tel que l’a pensé le Poète du Tout Monde et de la Relation Edouard Glissant

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« Public or not public » ponctue, dans les éclats de rire, une belle saison

— Par Roland Sabra —

Carlo Boso à écrit en 2007 « Public or not public » à partir de  « L’histoire du théâtre dessinée » d’André Degaine paru en 2000 et véritable référence pour tout amateur de théâtre. D’emblée le quatuor annonce la couleur : «  Vous, public, vous êtes les principaux protagonistes de la soirée. » Quel a été le statut du public depuis l’invention du théâtre ? Quelle mise en regard avec celui des comédiens ? Et celui les comédiennes alors ? Et en effet ils embarquent la salle dans un voyage qui partant de la préhistoire passera par la Grèce, Rome, le Japon, l’Angleterre, le haut et bas Moyen-Age, la Renaissance, le siècle des Lumières, aboutira de nos jours du coté de l’intermittence et de la DRAC ( Direction Régionale des Affaires Culturelles). « Les Draconiens ? Mais ce sont qui la DRAC ? Ce sont eux » en désignant le public. Et celui-là d’acquiescer bruyamment !

Sans décor, avec peu d’accessoires, mais dynamisée par la folle énergie de quatre drôles, se dessine une épopée qui de troubadours en Carnaval, de théâtre de cour en Comédia del Arte, de mimes en masques, d’opéras en théâtres de boulevard, de cabarets en théâtre de tréteaux, convoque spectateurs et spectatrices sur scène pour dire combien et comment la représentation théâtrale colle au plus près à l’histoire de nos sociétés.

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JazZ à la PoiNTe : Nicolas Lossen

Samedi 17 juin 2017 à partir de 14h

Jazz à la Pointe de retour à la plage le 17 juin 2017 se couple avec ‘MADIN KITE MASTER’ dès 9h.

Le mot de Nicolas Lossen, auteur compositeur, à l’initiative de JazZ à la PoiNTe:

Bonjour à tous, je ne me suis jamais vraiment exprimé sur cette question: il faut qu’on sache conquérir les moyens de notre subsistance quand ils n’existent pas encore ou qu’ils sont insuffisants.
Avec Jazz à la Pointe, je cherche à créer un réseau indépendant de diffusion d’artistes, géré par les artistes, à la manière des artistes, dans des conditions respectueuses des artistes, et pour le bien du plus grand nombre. Le concert de Samedi dernier au Sax était notre première action concrète de mise en réseau : Jazz à la Pointe a déménagé au Village de la Poterie, pour une série de concerts ultra intimistes dans des formules inédites; c’est une action qui a été rendu possible grâce au soutien de la DAC.

Nous avons baptisés ces duos « Zwel Séré ». Je suis le travail de mes collègues et amis, Frantz Laurac (piano) et Cibrelis Gabriel (Balafon) depuis un moment; ils s’inscrivent parfaitement dans notre démarche.

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« C’est pas de l’amour » : projection suivie d’un débat organisé par l’UFM

« Violences conjugales: Quelles formes? Comment reconnaître les pièges pour s’en sortir »

C’est pas de l’amour
De Jérôme Cornuau
Avec Déborah François, Marie Guillard, Patrick Catalifo
Genre Drame
Nationalité français

Synopsis:
Laëtitia, mère au foyer, vit à la campagne, où elle s’ennuie souvent. Son mari part régulièrement en déplacement, la laissant seule avec son enfant. La jeune femme est bouleversée quand elle découvre que sa voisine Hélène est victime de violence conjugale. Harcelée mentalement et physiquement par son mari, un médecin en apparence charmant, celle-ci refuse d’accepter son statut de victime et va jusqu’à se considérer coupable. Malgré ce déni douloureux, Laëtitia ne veut pas rester sans réagir. Témoin chaque jour d’actes insupportables, elle est bien décidée à agir pour tenter de sauver Hélène de l’enfer de la violence conjugale…

Récompenses : Prix de la meilleure réalisation à Jérôme Cornuau et prix d’interprétation féminine à Marie Guillard au festival de fiction de la Rochelle en 2013

La presse en parle :

Téléstar par Arabelle Combet
Lors de sa première diffusion le 5 février 2014 sur France 2, le téléfilm avait bouleversé 3,6 millions de téléspectateurs.

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Festival international du film documentaire : « Les révoltés du monde »

— par Janine Bailly —

Sous l’égide de l’association Protéa, le Festival international du film documentaire s’est fort heureusement déroulé du vendredi 9 au dimanche 11 juin, au cinéma Madiana, avant d’émigrer cette semaine dans six communes volontaires de l’île. Il m’est venu le désir de connaître le pourquoi de ce nom, aussi ai-je ouvert Internet pour y trouver l’explication suivante : en 1771, le nom Protea emprunté au dieu grec Protée qui pouvait changer de forme à volonté, fut donné par Linné à un genre de plantes originaires du Cap, en raison d’une étonnante variété de formes et de couleurs montrée par les espèces de cette fleur. Intitulée Les révoltés du monde, la manifestation a fait preuve en effet d’un bel éclectisme, en présentant des films venus d’horizons divers, tous riches de sens, tous propres à nous faire lire autrement le monde et son histoire, tous descriptifs de notre humanité dans ses métamorphoses, dans ses forces autant que dans ses faiblesses.

De façon assez générale, le principe du film documentaire, tel que vu ici, repose sur l’alternance d’images d’archives et d’interviews d’inégales longueurs, où se confient tantôt les personnages concernés, tantôt leurs proches, tantôt historiens et savants d’autres disciplines.

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« Public or not public » : une histoire loufoque et participative du théâtre

— Par Selim Lander —

Quatre garçons dans le vent, quatre comédiens plein de verves interprètent un texte-montage de Carlo Boso, un panorama diachronique des pratiques théâtrales depuis les Grecs jusques à aujourd’hui avec prologue et final préhistorique. Loufoque, dans un style très comedia del arte – au-delà du tableau à icelle consacrée – avec masques et balais (pas ballet, balais !) et aussi bien épées (ou poignards) et perruques aussi souvent que nécessaire. Ceci dit, Public or not public n’est pas un cours sur le théâtre, non solum parce qu’il y manque quelques étapes essentielles (le théâtre classique français du XVIIe siècle, Beckett et bien d’autres du même acabit) sed etiam parce que toutes les pièces mobilisées pour la circonstance sont traitées sur le même mode fantaisiste. Telle est au demeurant la seule critique que nous élèverons contre ce spectacle : le théâtre est si divers – lyrique, tragique, dramatique, burlesque, … – qu’il est affreusement réducteur de le regarder uniquement à travers une grille comique ! À s’en tenir aux extraits des pièces retenues dans la trame de Public or not public (Hamlet, Othello, Cyrano), les occasions de montrer tous les sentiments mis en exergue par le théâtre ne manquaient pourtant pas.

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Joséphine, cérémonie pour actrices désespérées

16 & 17 juin 2017 à 20h Tropiques-Atrium

Joséphine, cérémonie pour actrices désespérées est une œuvre universelle signée d’Abilio Estévez, « le Proust des Caraïbes », plus connu comme romancier et largement traduit. Il habite aujourd’hui Barcelone, après avoir quitté Cuba en 2000. Carlos Díaz est, lui, installé avec sa troupe Teatro El Público – plus de cent acteurs – dans la grande salle Trianon à la Havane.

« Joséphine, écrit Carlos Díaz, est l’histoire d’une voyageuse de l’esprit qui parcourt le monde. Une vieille femme qui habite dans les montagnes de l’Oriente de Cuba dit avoir 120 ans et avoir marché 103 ans. Son voyage interminable est un prétexte pour raconter l’histoire de Cuba et une bonne partie de l’histoire du monde… Poursuivie par son alter ego, l’image dans le miroir, elle dialogue avec elle, se dispute, chante, se réconcilie et s’amuse par moments ».

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Décès du musicien cubain Ernesto Tito Puentes

— Par Laurence Mauriaucourt —
Le chef d’orchestre et trompettiste virtuose cubain Ernesto « Tito » Puentes, âgé de 88 ans, est décédé ce jeudi matin à Montpellier, où il s’était installé, a annoncé son manager, Jean-Louis Perrier. La Fête de l’Humanité perd un ami.

Né le 7 novembre 1928 à La Havane, « Tito » avait débuté avec ses deux oncles trompettistes en soufflant dans un cornet bricolé. Musicien surdoué, il se fait connaître dans le Cuba des années 1940 avant d’acquérir une renommée internationale, avec plus de 200 albums à son actif comme artiste interprète ou soliste, nourri de multiples influences.

« Quand j’ai fait du jazz, mes compatriotes me disaient que je n’étais plus cubain, mais jazzman. Aujourd’hui on me dit salsero… Et je préfère le terme musique afro-cubaine plutôt que salsa qui me semble quelque peu impropre mais surtout qui est un terme inventé par les Américains… […] Moi, je dis que je suis musicien. J’essaie d’intégrer dans ma musique des influences européennes et africaines… Ma musique est plurielle », disait-il.

Ernesto Tito Puentes avait quitté son pays natal au début des années 1950 pour une tournée d’un an en Europe, au Moyen Orient et au Liban.

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