Mardi 12 février 2019 à 19 h 30. Madiana. Chef d’œuvre !

Avec Esmond Knight, Nora Swinburne, Arthur Shields
Genres Drame, Romance
Nationalités Français, Américain, Indien
Synopsis :
Dans la région de Calcutta, au Bengale, une famille d’expatriés britanniques vit sur les bords du fleuve sacré où le père dirige une presse à jute. Sa fille aînée, Harriet, une jeune adolescente romantique, partage ses loisirs avec Valérie, la fille unique d’un riche propriétaire. Toutes deux sont amies avec leur voisine Mélanie, née de père anglais et de mère indienne. Un jour d’automne arrive le capitaine John. Les trois jeunes filles ne tardent pas à tomber amoureuses de cet étranger…
Le Fleuve est le premier film tourné en couleur par Renoir, le tournage en Inde a duré quatre mois. Il a utilisé principalement des acteurs non professionnels et pour le rôle de capitaine John, il a choisi, dans un souci de vérité, un homme qui est réellement unijambiste.
Le Fleuve, un des plus beaux films qui soit !
Mon père m’a emmené le voir quand j’avais 8-9 ans.
C’est un film qui s’est imprégné en moi et ne m’a jamais quitté depuis.


Qui croirait que dans notre petite île plusieurs compagnies se consacrent à l’art de la marionnette ? Tous les deux ans, à l’initiative de Jala, Pilotine du nord bien connue pour ses livres pour enfants et ses marionnettes, se tient le festival BBM (« Bamboula, Bwabwa & Marionnettes »). Certains des spectacles du festival basé à Case-Pilote essaiment dans d’autres communes. L’édition 2019 réunit six compagnies dont quatre martiniquaises (« ZigZag » qui reprend Terre, fleur d’amitié présenté récemment à l’Atrium


Le metteur en scène et comédien 
Un Carnaval Romantique


Avec Tillotama Shome, Vivek Gomber, Geetanjali Kulkarni
Février est, pour certains une période où, par l’intermédiaire du Carnaval, l’on se doit de tout oublier.
Un petit banc de bois blanc sur le sol parsemé de journaux parmi lesquels on reconnaît, le Monde, le Diplo, France-Antilles, les pages saumon du Figaro. Le décor est planté en décalage avec l’univers supposé d’un clochard, tout comme son apparence. La soixantaine bien tassée, barbe naissante, sous un smoking défraîchi, foulard noué autour du cou, il porte une chemise bien blanche. Son mode d’énonciation est marqué de l’hésitation de celle ou celui dont la parole est restée trop longtemps sans adresse. Ses mots font référence aux poètes, aux plus grands, et empruntent à l’argot d’un temps qui n’est plus mais qui fût le sien. Proche et lointain, il est d’un monde où l’humain déclinant est en fuite. Il s’adresse à un autre, un petit autre dans le vide d’un retour qui ne peut être, mirage d’une image perdue au désert des trottoirs peuplés de ses semblables. Il dit la violence et la mort, le sexe et l’inceste, l’alcool et la came, l’espérance envolée dans les sordides trafics autour des corps du désir protéiforme dans son apparence mais unique en son essence : survivre.
de Peter Farrelly
La scène nationale propose une masterclass autour du concert de Frédéric B.Briet intitulé «A silent way». Le contrebassiste est connu pour avoir travaillé la relation musique-danse…Gratuit/Concert public : samedi 2 février à 19h-à l’Atrium — La Terrasse.
Comment dire l’exaspération des cinéphiles martiniquais face à la légèreté des gestionnaires de Madiana dès qu’il s’agit de la VO ? Grâce à Steve Zebina qui a organisé des projections de films en VO pour Tropiques Atrium dans leurs salles, ces gens ont compris qu’il y avait des amateurs pour de tels films, donc de l’argent à gagner. Mais il faut croire qu’ils détestent la VO au fond d’eux-mêmes puisque les incidents se multiplient. Combien de films programmés ne sont finalement pas passés au cours de ces deux dernières années ? On aimerait pouvoir en faire le compte ! Nous pardonnera-t-on si nous avouons avoir eu mieux à faire que dresser ce genre de liste ? C’est dommage, malgré tout, car il serait bon de mettre sous le nez des gestionnaires de ce cinéma la liste exhaustive de leurs manquements.
Comment caractériser les quatre pièces présentant directement la condition féminine – dont trois écrites par des hommes, et ces trois-là les plus pessimistes des trois ? la femme en pays dominé peut-être. Toujours est-il que cette programmation en dit long sur l’état de notre société. Car les spectateurs, et les spectatrices en premier, loin de se plaindre de l’omniprésence du thème, se sont montrés passionnément intéressés lors du « bord de scène » de la dernière soirée consacrée à Bon anniversaire Marta de José Jernidier. Comme si la peinture la plus cruelle de l’aliénation féminine répondait à une aspiration profonde des gens de ce pays. Catharsis, exorcisme ? On ne sait, en tout cas la conviction fut exprimée à plusieurs reprises que ce genre de pièce était absolument nécessaire pour faire évoluer la situation des femmes antillaises (A Parté, Bon anniversaire Marta), caribéennes (Moi, fardeau inhérent), africaines (Dernier rivage), les libérer de l’emprise ravageuse des mâles.
De Clint Eastwood
Fipadoc: Joséphine Baker, la banane de la première icône noire