« Amours aveugles » un film de Juraj Lehotsky
— Par Roland Sabra —
Née en 2008, l’association Tchok en Doc organise depuis une quinzaine d’années l’événement cinématographique, le Mois du Documentaire. Mise en lumière de films rares ou inédits, hommages à des réalisateurs, rencontres, avant-premières, débats, expositions et concerts sont organisés pour mettre en valeur un « cinéma du réel » explique la page d’accueil du site. Si l’association fonctionne plutôt en réseau fermé, c’est qu’elle n’est pas très douée pour la communication. Comme beaucoup d’associations elle n’a pas de service de presse attitré et elle repose sur le bénévolat. Le canal de circulation des informations est le bouche-à-oreille. Serait-on dans le monde du même celui de l’auto-référentialité, peu enclin, par définition à s’ouvrir à l’hétérogène, à l’altérité? Pas vraiment. Ouverte à tous Tchok En doc accueille chaleureusement les nouveaux venus comme nous en avons fait l’expérience il y a peu lors de la projection de « Slepe lasky», un documentaire slovaque de Juraj Lehotský que l’on peut traduire sous le nom « Amours aveugles »⋅⋅
Le lieu de la projection se situe dans la Packit’s guest house à For-de France au 142 bld de la Pointe des Nègres tout près du Rond Point Emma Ventura⋅ L’entrée est libre et l’on peut moyennant deux euros prendre un verre avant ou après la séance⋅ « Féwòs, amène ton coussin » est le principe qui règle la soirée.

Les 25 et 26 juin 2014 à 19h. Madiana
Depuis « J’ai tué ma mère », « Amours imaginaires, « Laurence anyways » Xavier Dolan confirme à chaque film qu’il est en train de construire une œuvre cinématographique magistrale. A 25 ans, le jeune prodige québecois livre avec « Tom à la ferme » un thriller sado-maso d’une facture hitchcockienne à couper le souffle.
Melaza est le 1er long métrage de Carlos Lechuga, jeune réalisateur cubain. Ce dernier nous dépeint avec une réelle authenticité ce qu’est Cuba aujourd’hui. Le film nous plonge directement dans la vie d’un jeune couple Aldo et Monica qui vit tranquillement dans un petit village du nom de Melaza, où le temps semble s’être arrêté. Elle, veille tous les jours sur une usine de sucre désaffectée du village et son compagnon Aldo est instituteur et doit s’efforcer de travailler dans des conditions d’une extrême précarité, à commencer par l’enseignement de la natation dans une piscine sans eau.
Le film, primé à Berlin, orchestre une plongée fascinante dans une modernité insaisissable.
Espace d’art contemporain 14°N 61°W poursuit en 2014, ses résidences audiovisuelles et invite 



Nouveauté dans le travail de l’un des meilleurs cinéastes américains indépendants, Kelly Reichardt (Old Joy, Wendy et Lucy, La Dernière Piste), Night Moves est un film noir. Mais un film noir d’aujourd’hui, à la sauce Reichardt, avec ce style si singulier qui tient dans la rigueur du cadre et du rythme, dans l’expression maximale avec les moyens cinématographiques les plus réduits.






« Winter Sleep » (Sommeil d’Hiver), de Nuri Bilge Ceylan.
«Deux fenêtres» («Still the Water»), de Naomi Kawase.
CRITIQUE -Le Figaro a vu le film d’Abel Ferrara inspiré de l’affaire DSK divulgué samedi soir sur la plage cannoise du Nikki Beach.