À Madiana à partir du 5 février 2016
Omar Sy rend son personnage de chocolat très contemporain, James Thierrée, petit-fils de Chaplin, endossant le costume de Footit avec une grande justesse.
Avec Omar Sy dans le rôle-titre face à James Thierrée, le film de Roschdy Zem insiste sur le duo Foottit et Chocolat, au risque de faire quelques raccourcis.
Chocolat est l’histoire d’une ascension fulgurante et d’un effacement. Une trajectoire édifiante comme les aime le cinéma. Rafael Padilla, alias Chocolat, joue les sauvages dans un cirque minable lorsqu’il rencontre Foottit, un clown déjà célèbre, avec qui il crée à Paris le fameux duo Foottit et Chocolat, le clown blanc et l’auguste.
Dans la vie comme sur scène, tout les oppose. Foottit est aussi taciturne et secret que Chocolat est charmeur et flambeur. Le film de Roschdy Zem se concentre sur la relation entre les deux hommes, leur compagnonnage, leurs rivalités, et l’ambiguïté sur laquelle reposent leurs numéros : le Blanc frappe et le Noir reçoit les gifles. Mais Chocolat fait bien la différence entre la scène et la vie. Face à l’épicier Félix Potin, qui veut utiliser son image dans une publicité, il se rebelle et refuse d’être caricaturé.

Ce film, réalisé par Tom McCarthy, aborde sans détour la question de la pédophilie dans l’Eglise catholique. Une équipe de journalistes d’investigation (le « spotlight »), travaillant au Globe de Boston, ayant reçu le feu vert de leur patron (juif, célibataire, venu d’ailleurs et, pire que tout à Boston, qui n’aime pas le base-ball), enquête sur les prêtres ayant commis des actes de pédophilie, à l’encontre d’enfants, garçons ou filles, de quartiers défavorisés. Ces prêtres ont parfois été discrètement écartés par l’archevêque, tout en pouvant récidiver ailleurs. Malgré les pressions (ne serait-ce que le lectorat à majorité catholique mais aussi une Église toute puissante à Boston, tirant « toutes les ficelles », capable de faire disparaître des pièces judiciaires au sein même du Palais de Justice), il s’agit non pas de dénoncer le comportement de tel individu, ou de révéler les petits arrangements qui ont pu être conclus avec des avocats, mais de mettre en évidence tout un SYSTEME, à l’échelle de la ville, mais aussi de l’ensemble des États-Unis et finalement du monde entier.
Synopsis :
C’est un immense cinéaste, le plus secret sans doute de la « bande des quatre » de la Nouvelle Vague, qui vient de nous quitter. Jacques Rivette est parti ce matin. Je veux dire à sa famille et à ses proches toute mon émotion, toute ma tristesse.
VIKASH DHORASOO à la rencontre des jeunes Martiniquais mardi 2 février
À l’heure où, dans l’île sœur, on déplore les actes de torture commis à l’encontre d’un jeune homme en raison de sa seule orientation sexuelle, à l’heure où Christiane Taubira, ardente avocate du Mariage pour tous, doit à mon grand regret quitter un gouvernement devenu par trop réactionnaire, deux films à Madiana nous invitent à repenser notre rapport aux autres, qu’ils nous soient semblables ou différents.

Les sœurs martiniquaises Fabienne et Véronique Kanor, respectivement écrivain et réalisatrice, mettent la dernière main à un documentaire sur le « Cahier d’un retour au pays natal » d’Aimé Césaire, qui sortira à la fin du mois de juin.
L’oeil du doc est une action portée par tchokendocasso@gmail.com


Auteur de près de 40 films, dont « Nous nous sommes tant aimés » et « Une journée particulière », le réalisateur italien est décédé à l’âge de 84 ans.
Selon les dernières estimations de la direction des études, des statistiques et de la prospective du CNC, la fréquentation cinématographique atteint 24,94 millions d’entrées au mois de décembre 2015, soit le deuxième mois le plus fort depuis 35 ans (1980, première année de disponibilité des statistiques mensuelles).
A la veille du 45eme anniversaire du fameux match, le 23 janvier 2016, le DVD « Nous irons voir Pelé sans payer » (version longue) est disponible depuis Noël à la Librairie Antillaise ou en commande via le site lamaisongarage.fr.
Synopsis
Mardi 15 Décembre 2015 à 19h Tropiques-Atrium
A l’occasion de la journée mondiale des Droits de l’Homme, ce 10 décembre 2015, l’association Alliance Ciné souhaite annoncer l’arrivée d’un évènement majeur pour cette cause sur notre territoire : La Martinique accueillera fin 2016 sa première édition du Festival International du Film des Droits de l’Homme (FIFDH).
Le visa d’exploitation du film La Vie d’Adèle a été annulé par la justice. En cause, des « scènes de sexe réalistes de nature à heurter la sensibilité du jeune public ».
1ère Edition : Compétition de documentaires caribéens
Pour sa 37e édition, ce festival dédié aux films d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine a célèbré le cinquantième anniversaire de la conférence tri-continentale de janvier 1976. L’occasion de revenir, avec son fils, sur l’histoire de son principal initiateur Mehdi Ben Barka et de tenter de comprendre comment le cinéma peut à la fois dénoncer les rapports de domination et avoir un rôle émancipateur.
Belle initiative que celle de Steve Zebina, notre fringant Monsieur Cinéma, toujours actif et jamais à court d’idées qui, en lien avec le Martinique Jazz Festival, nous a ouvert par trois fois la Case à Vent, à un horaire insolite, au sein de Tropiques-Atrium. En effet, c’est à treize heures que nous étions conviés, “avec notre sandwich” (je cite Steve), à une pause cinématographique et musicale, comme en une oasis de fraîcheur et de bonheur aux heures chaudes de la journée. Proposition intrigante, un brin inquiétante peut-être : se trouverait-il un public pour répondre à la proposition ? Ou bien nous retrouverions-nous quelques-uns épars devant la toile, comme il m’est arrivé parfois de le vivre à Fort-de-France ? Non ! Pari tenu ! Si les messieurs se comptaient sur trois doigts d’une main, les dames ont bien répondu “présentes”. Dames grisonnantes libres de leur temps certes, mais aussi jeunes femmes qui avaient su ou pu se rendre disponibles, à ce moment qui les voit plutôt traditionnellement confinées aux repas familiaux !