Du 22 au 30 mars 2019

— Par Steve Zébina Responsable RCM 2019, Tropiques Atrium Scène nationale —
Dès ses premiers pas, le 7e Art présentait des œuvres d’animation qui avaient déjà pour enjeu principal de représenter le réel. Elles ont, avec une constante ingéniosité, fait appel à une variété de techniques et de dispositifs. Il est pourtant impossible de les enfermer dans une catégorie en tant que telle : tantôt réduites à ces techniques, tantôt assimilées à un genre. Cette difficulté nous oblige constamment à repenser notre rapport au 7e Art. On peut d’ailleurs noter que le prestigieux Centre National de la Cinématographie est aussi celui de l’Image Animée.

— Culture Égalité —
Le film de Xavier Legrand, qui traite des violences conjugales, et l’histoire d’amour à Marseille de Jean-Bernard Marlin sont au sommet du palmarès.
Sélection 1
En attendant l’ouverture des Rencontres Cinéma Martinique, n’hésitons pas à prendre dès que possible le chemin des salles de Madiana. Certes, il arrive que les séances VO, plus souvent que les autres peut-être, se voient soumises à de désagréables infortunes, maints spectateurs se trouvant confrontés à ce dilemme, voir le film en français, ou se faire rembourser dans l’espoir de revenir un autre soir, ou de guerre lasse ne jamais voir le film ! Cependant, force est de reconnaître que depuis la dernière décennie, beaucoup de progrès ont été faits, et il me fut bien difficile de satisfaire ce mois-ci toutes mes envies de pellicule tant la programmation — qu’elle soit du fait de Tropiques-Atrium ou de Madiana — s’est montrée alléchante, diverse, et prometteuse. Par bonheur, certaines séances du “dimanche-onze heures” donnent à la retardataire que je suis parfois l’opportunité de se rattraper, et la sérénité particulière du lieu en ces calmes matins-là contribue aussi à mon plaisir !
Avec Tillotama Shome, Vivek Gomber, Geetanjali Kulkarni






de Peter Farrelly
Comment dire l’exaspération des cinéphiles martiniquais face à la légèreté des gestionnaires de Madiana dès qu’il s’agit de la VO ? Grâce à Steve Zebina qui a organisé des projections de films en VO pour Tropiques Atrium dans leurs salles, ces gens ont compris qu’il y avait des amateurs pour de tels films, donc de l’argent à gagner. Mais il faut croire qu’ils détestent la VO au fond d’eux-mêmes puisque les incidents se multiplient. Combien de films programmés ne sont finalement pas passés au cours de ces deux dernières années ? On aimerait pouvoir en faire le compte ! Nous pardonnera-t-on si nous avouons avoir eu mieux à faire que dresser ce genre de liste ? C’est dommage, malgré tout, car il serait bon de mettre sous le nez des gestionnaires de ce cinéma la liste exhaustive de leurs manquements.
De Clint Eastwood
Fipadoc: Joséphine Baker, la banane de la première icône noire
De Roland Joffé