Catégorie : Cinéma

« L’apparition », un film de Xavier Giannoli

Sur ARTE en replay
Par Xavier Giannoli, Jacques Fieschi
Avec Vincent Lindon, Galatea Bellugi, Patrick d’Assumçao
14 février 2018 en salle / 2h 24min / Drame
Synopsis :
Jacques, grand reporter pour un quotidien français reçoit un jour un mystérieux coup de téléphone du Vatican. Dans une petite ville du sud-est de la France une jeune fille de 18 ans a affirmé avoir eu une apparition de la Vierge Marie. La rumeur s’est vite répandue et le phénomène a pris une telle ampleur que des milliers de pèlerins viennent désormais se recueillir sur le lieu des apparitions présumées. Jacques qui n’a rien à voir avec ce monde-là accepte de faire partie d’une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur ces événements.

La presse en parle :
Le Figaro par Olivier Delcroix
Le réalisateur de Marguerite et d’À l’origine signe un grand film, sans esbroufe, d’une rigueur et d’une profondeur admirables, sur le mystère, le doute et la foi. Une quête de vérité portée avec maestria par Vincent Lindon.

Le Figaroscope par Olivier Delcroix
Un grand film sur le mystère.

Télérama par Samuel Douhaire
Les scènes entre Anna, la jeune voyante mystique, et Jacques, le journaliste sceptique, propulsent le film à des sommets.

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« Médée », un film de Pier Paolo Pasolini

Mercredi 25 Janvier – 18h30 / Tropiques Atrium

De Pier Paolo Pasolini
Par Pier Paolo Pasolini, Euripide
Avec Maria Callas, Massimo Girotti, Guiseppe Gentile
Titre original Medea
28 janvier 1970 en salle / 1h 50min / Drame, Fantastique

Médée (Medea) est un péplum ouest-germano-franco-italien réalisé par Pier Paolo Pasolini et sorti en 1969. Il met en vedette Maria Callas dans le rôle-titre.

Il s’agit d’une adaptation libre du mythe grec de Médée, de Jason et des Argonautes et plus particulièrement de la version qu’en a donnée Euripide dans sa Médée en 431 av. J.-C..

Dans Médée, Pasolini met en scène la rencontre de deux cultures dans des paysages impressionnants. L’incompatibilité de ces cultures fait que la relation des deux personnages principaux, le Grec pragmatique et rationaliste Jason et la prêtresse archaïque et animiste Médée, se termine en une tragédie sanglante.

Conçu comme une critique des sociétés de consommation occidentales et de leur culture de masse, le film tente de se soustraire à la logique commerciale grâce à une structure narrative fragmentée et à son langage cinématographique original. Le film reçut un accueil plutôt positif de la part de la critique cinématographique.

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La mort de Gina Lollobrigida

Gina Lollobrigida est une actrice et photographe italienne, née le 4 juillet 1927 à Subiaco et morte le 16 janvier 2023 à Rome.

Elle est surtout connue pour avoir joué au cinéma dans Fanfan la Tulipe au côté de Gérard Philipe et pour avoir incarné Esmeralda le film Notre-Dame de Paris réalisé par Jean Delannoy en 1956.

Après avoir connu un grand succès au cinéma, des années 1950 à 1970, elle se tourne vers la photographie et la sculpture et joue principalement pour la télévision dans les années 1980, dans plusieurs épisodes de la série Falcon Crest notamment.

Biographie
Famille et jeunesse
De son vrai nom Luigia Lollobrigida, elle est issue d’une modeste famille du milieu ouvrier. Contrainte de quitter sa province pour Rome, elle se montre très attirée par le milieu artistique et devient étudiante à l’Académie des Beaux-Arts.

Premiers pas d’actrice et concours de beauté
En 1945, elle joue un rôle dans la comédie Santarellina par Eduardo Scarpetta au Teatro della Concordia de Monte Castello di Vibio (Italie), le plus petit théâtre à l’italienne du monde. Elle se voit confier le rôle principal dans un roman-photo qui va la faire remarquer par le milieu cinématographique.

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« Pacifiction – Tourment sur les îles », un film d’Albert Serra

Lundi 16 janvier à 19h / Madiana

Par Albert Serra, Baptiste Pinteaux
Avec Benoît Magimel, Pahoa Mahagafanau, Marc Susini
9 novembre 2022 en salle / 2h 45min / Drame, Espionnage
Synopsis :
Sur l’île de Tahiti, en Polynésie française, le Haut-Commissaire de la République De Roller, représentant de l’État Français, est un homme de calcul aux manières parfaites. Dans les réceptions officielles comme les établissements interlopes, il prend constamment le pouls d’une population locale d’où la colère peut émerger à tout moment. D’autant plus qu’une rumeur se fait insistante : on aurait aperçu un sous-marin dont la présence fantomatique annoncerait une reprise des essais nucléaires français.
La presse en parle :
Bande à part par Benoit Basirico
Un film envoûtant à la frontière du thriller politique et de l’essai poétique avec un Benoît Magimel magistral.

Cahiers du Cinéma par Mathieu Macheret
Pacifiction – Tourment sur les îles est un film ahurissant, un grand paquebot à la dérive sur un océan de rêves obscurs, un magma de fictions grouillantes, reparti injustement bredouille de Cannes tout en étant le seul à braver l’inconnu, ce territoire de cinéma à la fois réel et fantasmé que Chris Marker aurait appelé un « dépays ».

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« Les pires », un film de Lise Akoka, Romane Gueret

Par Lise Akoka, Romane Gueret
Avec Mallory Wanecque, Timéo Mahaut, Johan Heldenbergh
7 décembre 2022 en salle / 1h 39min / Comédie dramatique

Synopsis :
Un tournage va avoir lieu cité Picasso, à Boulogne-Sur-Mer, dans le nord de la France. Lors du casting, quatre ados, Lily, Ryan, Maylis et Jessy sont choisis pour jouer dans le film. Dans le quartier, tout le monde s’étonne : pourquoi n’avoir pris que « les pires » ?

La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Une charge émotionnelle incroyable, portée par des jeunes acteurs magnifiques d’authenticité et de tendresse.

L’Humanité par Michaël Melinard
Ils sont beaux et touchants, ces mômes, avec leur étincelle dans le regard, leur fragilité et leurs talents. Avec une certaine autodérision, elles s’amusent aussi des travers des équipes de tournage, amenant une touche comique à leur récit. Elles se moquent gentiment des archétypes du cinéma social.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Carburant à l’énergie de ses jeunes comédiens épatants et parfaitement dirigés, le film est d’une remarquable intelligence, progresse sans posture ni imposture en soulevant des questions éthiques qui le concernent lui-même.

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« Le serment de Pamfir », un film de Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk

Vendredi 20 janvier à 19h30 à Madiana

Par Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk
Avec Oleksandr Yatsentyuk, Stanislav Potiak, Solomiya Kyrylova
Titre original Pamfir
2 novembre 2022 en salle / 1h 42min / Drame
Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Dans une région rurale aux confins de l’Ukraine, Pamfir, véritable force de la nature, retrouve femme et enfant après de longs mois d’absence. Lorsque son fils se trouve mêlé à un incendie criminel, Pamfir se voit contraint de réparer le préjudice. Mais devant les sommes en jeu, il n’a d’autre choix que de renouer avec son passé trouble. Au risque de tout perdre.

La presse en parle :
L’Humanité par Pierre Barbancey
Sukholytkyy-Sobchuk étire ses plans, passant d’une beauté agitée à une jubilation espiègle. On retrouve une filiation avec un certain cinéma yougoslave, et même russe. Au final, une dynamique émotionnelle transcendée par une réalité­ sociale et politique. De quoi écorcher les âmes.

Positif par Louise Dumas
Pamfir est un film de genres qui mêle avec habileté mais sans aucun artifice les décors de l’Europe de l’Est et les codes du western, le folklore à la tragédie, le mythologique au politique, le film noir et la comédie.

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« Mamma Roma », un film de Pier Paolo Pasolini

De Pier Paolo Pasolini
Avec Anna Magnani, Ettore Garofalo, Franco Citti
7 janvier 1976 /
Date de reprise 6 juillet 2022

Synopsis :
Mamma Roma, une prostituée d’âge mûr, est libérée de son souteneur à l’occasion du mariage de celui- ci. Elle reprend alors avec elle son jeune fils, Ettore, qui ne sait rien de son ancienne condition, s’installe dans un quartier populaire de Rome et devient vendeuse sur un marché. Alors qu’elle nourrit des espoirs de réussite pour Ettore, celui-ci commence à traîner avec les jeunes désœuvrés du quartier…
La presse en parle :
avoir- alire.com par Fabrice Prieur
un film majeur, d’un auteur qui a profondément modifié le cinéma italien des années 60 par son regard aiguisé, intelligent, riche, et sans concession

Télérama par Jacques Morice
Pasolini revisite le néoréalisme à sa manière, tragique et grotesque, en faisant se télescoper prose et poésie. Terrains vagues, trognes cassées, pantomime ­populaire d’un côté, soleil blanc divin, gestes tragiques, bouffée musicale de l’autre. C’est un monde chaotique et fataliste, où les marginaux et le sous-prolétariat, quoi qu’ils fassent, sont condamnés à tout perdre en poursuivant un idéal petit-bourgeois bien plus misérable qu’eux.

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« Juste une nuit », un film de Ali Asgari

Par Ali Asgari, Alireza Khatami
Avec Sadaf Asgari, Ghazal Shojaei, Babak Karimi
Titre original Ta farda
16 novembre 2022 en salle / 1h 26min / Drame
Synopsis :
Fereshteh doit cacher son bébé illégitime pendant une nuit à ses parents qui lui rendent une visite surprise. Son amie Atefeh l’aide. Elles se lancent dans une odyssée au cours de laquelle elles doivent soigneusement choisir qui sont leurs alliés.

La presse en parle :
L’Obs par N. S.
Approche naturaliste et caméra scotchée à l’héroïne qui rappellent le cinéma roumain ou celui des frères Dardenne, ce film flirterait avec un académisme d’auteur si ses plans-séquences n’étaient aussi révélateurs de la solitude des femmes dans un pays qui nie leur condition.

Libération par Sandra Onana
Etonnamment, le film d’Ali Asgari, par-delà sa redoutable mécanique, touche à quelque chose de doux et précieux entre les engrenages : un flou, des sursauts de grâce qui regardent vers les Dardenne de Deux jours, une nuit, des effets de durée qui ont bien plus à voir avec l’attention portée aux visages (celui de la touchante Sadaf Asgari exprime mille conflits intérieurs) qu’à un étirement pervers des épreuves.

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« Accattone », un film de Pier Paolo Pasolini

Par Pier Paolo Pasolini, Sergio Citti
Avec Franco Citti, Silvana Corsini, Franca Pasut
Date de reprise 6 juillet 2022

Synopsis :

Privé de Maddalena, en prison par sa faute, Accattone, petit proxénète lâche et sans scrupule, doit trouver un moyen de gagner sa vie. Il tente de retourner chez la mère de son fils, mais celle-ci le met dehors. Puis il rencontre Stella, une jeune fille pure et naïve, dont il tombe amoureux..

La presse en parle :
Télérama par Jacques Morice
Pureté et souillure, sacré et profane : on est bien chez Pasolini, qui filme les traîne-misère comme des personnages de drame antique. En panoramique se succèdent des visages, marqués, racés, tout un défilé de trognes empreint d’homo-érotisme. Et puis il y a la langue vivante, le dialecte romain, le théâtre de rue, les bravades, les défis, les ­empoignades, l’obsession de la nourriture — ce grand moment où la bande affamée ­délire dans un coin de cuisine autour de spaghettis en train de cuire. C’est trivial, ­brutal — la violence faite aux femmes n’est pas éludée. Mais Pasolini dépasse le néoréalisme par le biais du mythe.

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« Godland », un film de Hlynur Pálmason

Par Hlynur Pálmason
Avec Elliott Crosset Hove, Ingvar Eggert Sigurôsson, Victoria Carmen Sonne
Titre original Vanskabte Land – Volaða Land
21 décembre 2022 en salle / 2h 23min / Drame
Synopsis :
À la fin du XIXème siècle, un jeune prêtre danois arrive en Islande avec pour mission de construire une église et photographier la population. Mais plus il s’enfonce dans le paysage impitoyable, plus il est livré aux affres de la tentation et du péché.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Hlynur Pálmason est grand par sa vision, son talent, et sa méticulosité à capter les tourments humains, ici transcendés par un voyage géographique unique.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Pálmason ne tombe pas avec son nouveau film dans le piège de la folie des grandeurs, ne se perd pas dans cet académisme béat qui l’accompagne souvent ; nous parlerons plutôt d’une libération des ambitions d’un auteur visant à approfondir encore un peu les thématiques qui semblent constituer son cinéma.

Ecran Large par Alexandre Janowiak
Entre quête spirituelle et voyage métaphysique, Godland est un long-métrage en état de plénitude, narrative et visuelle.

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« Anatomie d’une chute » de Justine Triet

À partir du jeudi 14 septembre

Par Justine Triet, Arthur Harari
Avec Sandra Hüller, Swann Arlaud, Milo Machado Graner
Palme d’Or du Festival de Cannes 2023
2h 30min / Policier, Drame, Thriller, Judiciaire

Synopsis :
Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Mais Anatomie d’une chute vaut mieux que la polémique et toutes les réactions qui ont suivi. Car c’est tout simplement un grand film.

BIBA par Samuel Loutaty
Une Palme d’or magistralement filmée et interprétée.

Bande à part par Olivier Bombarda
Un film parfaitement réussi et maîtrisé.

GQ par Adam Sanchez
[…] dense et brillant. Un très grand film.

L’Humanité par Sophie Joubert
Dans le rôle de Daniel, l’enfant qui parle comme un adulte et passe sa colère en martelant les touches du piano, Milo Machado Graner est fascinant de maturité et de douleur contenue.

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« Cet été-là », un film d’Eric Lartigau

À Madiana. Horaires ci-dessous.

Par Delphine Gleize, Delphine Gleize
Avec Rose Pou Pellicer, Juliette Havelange, Marina Foïs
4 janvier 2023 en salle / 1h 39min / Comédie, Drame

Synopsis :
Dune a 11 ans. Depuis toujours, chaque été, elle traverse la France avec ses parents pour passer les vacances dans leur vieille maison des Landes. Là-bas, Mathilde, 9 ans, l’attend de pied ferme. Une amitié sans failles. Mais cet été-là ne sera pas un été de plus. L’année dernière, Dune et ses parents ne sont pas venus. On ne lui a pas dit pourquoi mais elle sent que quelque chose a changé. Sa mère si distante, les disputes des parents, Mathilde qui tarde à grandir, l’odeur des pins entêtante, le sable qui n’est plus si doux, les films d’horreur ridicules, les amours des grands ados du coin, tout met Dune en alerte. Elle veut comprendre, savoir. Cet été-là Dune va grandir.

La presse en parle :
Closer par J.B.
C’est réussi, lumineux et empreint d’une douce nostalgie.

La Septième Obsession par Thomas Aïdan
Preuve que le cinéma populaire peut parfois viser juste et laisser simplement l’émotion gagner notre échine sans en indiquer artificiellement le chemin.

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« Tirailleurs », un film de Mathieu Vadepied

À Madiana. Horaires ci-dessous.

Par Mathieu Vadepied, Mathieu Vadepied
Avec Omar Sy, Alassane Diong, Jonas Bloquet
4 janvier 2023 en salle / 1h 40min / Drame, Historique, Guerre

Synopsis :
1917. Bakary Diallo s’enrôle dans l’armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, qui a été recruté de force. Envoyés sur le front, père et fils vont devoir affronter la guerre ensemble. Galvanisé par la fougue de son officier qui veut le conduire au cœur de la bataille, Thierno va s’affranchir et apprendre à devenir un homme, tandis que Bakary va tout faire pour l’arracher aux combats et le ramener sain et sauf.

La presse en parle :

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Tirailleurs n’est pas une tribune, c’est un tribut à des héros de l’ombre. Il ne répare pas le passé, mais l’oubli. Un mémorial subtil et magnifique.

Femme Actuelle par La Rédaction
Le film atteint son but, il laisse la gorge sèche et du silence plein le coeur.

L’Obs par F. F.
Le récit est puissant, les images sont brutales. Mathieu Vadepied, ex-assistant de Raymond Depardon et coréalisateur d’« En thérapie », a eu la bonne idée de donner le rôle principal à Omar Sy, qui apporte une immense dose d’émotion.

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Le dernier film du cinéaste iranien emprisonné Jafar Panahi à l’affiche en Martinique

Le film Aucun ours (No Bears), de Jafar Panahi, prendra l’affiche vendredi [en Martinique] alors que le cinéaste iranien est emprisonné dans son pays natal depuis le mois de juillet 2022. En réalisant cette œuvre, il a défié une cinquième fois une interdiction, imposée par le gouvernement, de faire des films pour une période de 20 ans.

Au mois de juillet, Jafar Panahi s’est rendu dans le bureau du procureur de Téhéran pour se renseigner sur le dossier de Mohammad Rasoulof, un autre cinéaste iranien arrêté pour troubles à l’ordre public. Les autorités en ont profité pour l’arrêter et l’emprisonner lui aussi, en se basant sur une condamnation datant de 2010.

Condamné pour propagande contre le régime, il avait écopé à l’époque d’une peine de 6 ans de prison assortie d’une interdiction de réaliser ou d’écrire des films, de voyager ou de s’exprimer dans les médias pour une période de 20 ans. Il continuait cependant à travailler et à vivre en Iran alors qu’il était en liberté conditionnelle.

Les œuvres de Jafar Panahi sont des exemples manifestes de résistance artistique et reflètent clandestinement les mécaniques de la société iranienne.

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« Vanille », un film de Guillaume Lorin

Samedi 7 janvier – 15h  Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

— Par Guillaume Lorin, Aurore Auguste —
Avec Marie-Eva Phaan, Macéo Carole, Tricia Evy
2 février 2022 en salle / 0h 43min / Animation

Synopsis :
« Vanille » (31′) est précédé des courts-métrages : « Kiko et les animaux » (7’30’’) et « Ton français est parfait » (4’12’’)
Petite parisienne fraîchement débarquée pour les vacances en Guadeloupe, île d’origine de sa maman, Vanille plonge dans une aventure teintée de mystère, à la rencontre de personnages pittoresques et d’une fleur magique. Voilà des vacances qui promettent d’être riches en rebondissements !

La presse en parle :
Culturopoing.com par Alexandre Lebrac
Riche en rebondissements, surprenant et drôle, Vanille est un divertissement ludique parfait pour toute la famille.

La Croix par La rédaction
Un conte initiatique et fantastique qui aborde, avec délicatesse et humour, la question de l’identité et le travail de deuil.

Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Avec ses deux courts en complément de programme, Vanille offre un message aussi beau sur la forme qu’édifiant par son thème d’une brûlante actualité appelant, sans mièvrerie ni moralisme, à accepter la différence entre humains mais aussi avec les animaux.

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« Saint Omer », un film d’Alice Diop

Lundi 16 janvier à 18h / Tropiques-Atrium

Saint Omer d’Alice Diop
Première mondiale : Lion d’Argent, Grand prix du Jury, Meilleur Premier Film, à la Mostra de Venise 2022.
France – 2022 – 2h02
Avec Kayije KAGAME, Guslagie MALANDA, Valérie DRÉVILLE, Aurélia PETIT, Xavier MALY, Robert CANTARELLA, Salimata KAMATE, Thomas DE POURQUERY

Synopsis :
Rama, jeune romancière, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France. Mais au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages font vaciller les certitudes de Rama et interrogent la grande question universelle […] de notre rapport à la maternité ».

La presse en parle :

Bande à part par Olivier Pélisson
Cheffe d’orchestre captant la note juste de chaque soliste et de chaque fil formel et narratif, au service de son propos, Alice Diop atteint ici un très haut niveau de cinéma humaniste et politique.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un film bouleversant.

Elle par Françoise Delbecq
Une première fiction magistrale.

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« Aucun ours », un film de Jafar Panahi

Vendredi 6  Janvier – 18h30 / Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

Prix Spécial du Jury – Mostra de Venise 2022
De Jafar Panahi – 1h 47min / Drame – Iran
Avec Jafar Panahi, NaserHashemi, Vahid Mobasheri

Synopsis :

Un metteur en scène venant de Téhéran est hébergé dans un village proche de la frontière nord Iranienne. Il réalise avec son équipe à distance, par téléphone et écran interposés à l’aide d’une connexion visio Internet, un film qui se déroule dans la Turquie proche et dans lequel un couple tente de fuir à l’aide de faux passeports. En parallèle, il se retrouve à son corps défendant au milieu d’un conflit qui agite le village : une histoire d’amour secrète, remettant en cause une promesse de mariage établie au nom de la tradition, qu’il aurait mise à jour en faisant des photos…

La presse en parle :
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
« Aucun ours » est d’une richesse thématique et formelle inépuisable, une mise en abyme imparable.

Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
Le niveau d’urgence, de douleur et de frustration crie dans chaque plan du film et plus particulièrement dans un fragment saisissant où Panahi ne parvient pas à enjamber la ligne invisible pour quitter son pays.

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« L’innocent », un film de Louis Garrel

Jeudi 5 Janvier – 18h30 / Vendredi 6 janvier – 16h30 / Tropiques Atrium

Synopsis :

Quand Abel apprend que sa mère Sylvie, la soixantaine, est sur le point de se marier avec un homme en prison, il panique.
Épaulé par Clémence, sa meilleure amie, il va tout faire pour essayer de la protéger. Mais la rencontre avec Michel, son nouveau beau-père, pourrait bien offrir à Abel de nouvelles perspectives…

La presse en parle :

La Voix du Nord par Christophe Caron
Louis Garrel, acteur et réalisateur, signe un formidable film de casse et réussit le croisement audacieux entre la chronique familiale, le polar burlesque et la comédie romantique. Qu’est-ce que c’est drôle !

Le Journal du Dimanche par La rédaction
Un braquage rocambolesque et joussif, fort de ses six personnages, tous bien inspirés, tour à tour loufoques, perspicaces, émouvants.

Le Parisien par La Rédaction
Louis Garrel mélange ici comédie sentimentale, polar et film d’espionnage, et nous régale avec des séquences hilarantes et d’autres, hyper inspirées, éperdument romantiques.

Télé 7 Jours par Isabelle Magnier
De filatures façon Panthère rose en repérages foireux, de marivaudages à double détente en surprises foldingues, ce bijou de drôlerie explore avec finesse les sentiments filiaux et amoureux.

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« Ghost Dog, la voie du samouraï », un film de JIm Jarmush

Les jeudis 5 & 12 janvier à 16h 30 / Tropiques-Atrium
Par Jim Jarmusch
Avec Forest Whitaker, John Tormey, Cliff Gorman
Titre original Ghost Dog: The Way of the Samurai
6 octobre 1999 en salle / 1h 56min / Policier, Drame, Thriller
Date de reprise 14 décembre 2022

Synopsis :
Dans l’État du New Jersey, plus précisément dans la ville de Jersey City, un tueur à gages afro-américain vit selon les préceptes du Hagakure, code d’honneur des samouraïs du Japon médiéval. Il vit seul, très simplement, en nourrissant ses pigeons, se faisant appeler « Ghost Dog », littéralement en français « chien fantôme » ou « chien invisible ». Son sauveur à la suite d’un incident survenu huit ans auparavant, qu’il considère comme son « Maître », fait partie de la mafia italienne locale. Quand la fille du « Parrain » devient le témoin d’un des contrats de « Ghost Dog », celui-ci semble alors bien gênant pour les mafieux qui décident de s’en débarrasser au plus vite.

La presse en parle :

Cinopsis.com par Olivier Guéret
Ghost Dog est une œuvre zen, ludique, non dépourvue de profondeur qui mélange savamment l’humour décalé et le film noir.

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« Vivre », un film d’Oliver Hermanus

 Jusqu’au 8 janvier / Horaires ci-après / en V.O. / Madiana

Par Kazuo Ishiguro, Akira Kurosawa
Avec Bill Nighy, Aimee Lou Wood, Alex Sharp (II)
Titre original Living

Synopsis :
1953. Londres panse encore ses plaies après la Seconde Guerre mondiale. Williams, fonctionnaire chevronné, est un rouage impuissant dans le système administratif de la ville qui doit se reconstruire. Il mène une vie morne et sans intérêt, mais tout change lorsqu’on lui diagnostique une maladie grave qui l’oblige à faire le point sur son existence. Rejetant son quotidien banal et routinier, Williams va alors se dépasser et enfin vivre pleinement sa vie.

La presse en parle :
Bande à part par Hélène Robert
Usant subtilement d’expressions minimalistes, Bill Nighy (Mr. Williams) incarne magistralement l’apathie existentielle et le sentiment d’être éloigné de tous, y compris de lui-même.

Ouest France par Gilles Kerdreux
Avec un merveilleux sens du cadre et de la photo, Oliver Hermanus, jeune réalisateur sud-africain de 39 ans, rafraîchit le classique de Kurosawa sans perdre toute la réflexion sur le sens de la vie.

Télérama par Guillemette Odicino
Pierre angulaire, magnifiquement anguleuse, de ce grand film contre le froid des sentiments, Bill Nighy s’impose comme un véritable monument britannique : fascinante est sa capacité à provoquer un torrent d’émotions avec une infime lueur d’enfance retrouvée sur son visage de « zombie », ou un minuscule rire qui fait tressauter ses épaules de grand héron décharné.

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« Ruptures », un film d’Arthur Gosset

Projection débat le Mercredi 14 Décembre à 16h00 au Domaine de Fonds Saint-Jacques à Sainte-Marie

Dans le cadre de la Semaine de l’IAE, l’URSIAE Martinique organise une projection-débat sur le thème de l‘Engagement écologique et social.

Le film RUPTURES a reçu le prix « coup de cœur du jury » du Festival International du Film Écologique et Social de Cannes 2021

Les places étant limitées, nous vous invitons à vous inscrire via ce formulaire en ligne et à relayer l’information dans votre réseau.

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Synopsis :

Leur destin était bien tracé : de brillantes études, la promesse d’un bon job et d’un gros salaire. Pourtant, rien ne s’est passé comme prévu. Aurélie, Maxime, Hélène, Emma, ou Romain sortent de Polytechnique, de Sciences Po, de Centrale ou d’écoles de commerce. Ils et elles ont fait un choix radical : renoncer à l’avenir qu’on leur promettait pour une vie qu’ils jugent plus compatible avec les enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque. Ce film raconte leur histoire. Pendant un an, le jeune réalisateur Arthur Gosset, lui-même étudiant à Centrale Nantes, a suivi le parcours de six jeunes, leurs décisions parfois difficiles, leurs ruptures souvent douloureuses et leur courageux choix de vivre en adéquation avec leurs convictions, quoiqu’il en coûte.

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Ciné Fanm présente, dans le cadre de la Journée des Droits Humaind, « Les Invisibles

Samedi 10 décembre à 17h au T.O.M.

— Par Culture Égalité —

Les Invisibles est une comédie française réalisée par Louis-Julien Petit, sortie en 2018. Le film est une adaptation du livre de Claire Lajeunie, Sur la route des invisibles, femmes dans la rue1.

Synopsis :
L’Envol, centre d’accueil de jour pour femmes sans-abri à Anzin, doit fermer ses portes : seulement 4 % des femmes qui y sont accueillies se sont réinsérées, ce qui est jugé insuffisant par la municipalité, qui ne peut plus « continuer à dépenser sans résultats ». Les travailleuses sociales vont faire preuve de désobéissance civile en décidant d’y installer un atelier thérapeutique et un dortoir dans un squat, en toute clandestinité. L’atelier s’appuie sur la truculente Chantal, SDF et modèle de réinsertion, formée à la réparation d’électroménager à la prison de Loos.

Lire aussi : « Les Misérables », « La Haine », « Les Invisibles »… Ces films qui ont eu un vrai impact politique

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
On sort des Invisibles avec la banane parce qu’on s’est amusé sans jamais éprouver de mépris ou de méchanceté.

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« Sakinipli Origami », de la Cie Milétoiles, m.e.s. Suzon d’Haveloose

Mercredi 15 décembre 18h / Tropiques-Atrium

Spectacle jeune public alliant Conte, Théâtre, Danse et pliage Origami sur le thème de l’acceptation de soi et de la tolérance

C’est l’histoire de Lori. Une feuille de papier grise. Oubliée, délaissée, elle s’ennuie et rêve de couleurs. Un beau jour, on la plie, la déplie, la replie… elle devient papillon ! Mais un papillon toujours gris… Au fil de ses aventures et de ses rencontres, Lori arrivera-t-elle à s’accepter ?

L’aventure est faite de rencontres permettant la compréhension de soi et de l’autre. Une ouverture sur la différence, sur la singularité qui associée à d’autres singularités crée notre humanité. Parce que la différence est une richesse, il est essentiel que chaque enfant se respecte et respecte l’autre.

« Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris » disait très justement Oscar Wilde. Chacun est unique, chacun est un diamant qui ne demande qu’à briller ! Voilà le message que nous souhaitons que les enfants retiennent.

« J’ai toujours été fascinée par la magie de l’origami. Une simple feuille de papier, quelques plis, et la transformation opère !

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 » La conspiration du Caire », de Tarik Saleh : un thriller époustouflant, à voir à Madiana

Mardi 6 décembre à 14h, Mercredi 7 décembre à 19h30

— Par Roland Sabra —

Il s’appelle Adam, comme dans le mythe des trois monothéismes dominants. Et ce n’est pas sans signification. Il est égyptien, fils de pêcheur et vient d’être admis à la prestigieuse université sunnite Al-Hazhar au Caire. La mort soudaine du grand imam de l’université le fait plonger dans un univers sans pitié où influences religieuses et politiques s’affrontent, en dehors de toute éthique, en ayant recourt aux manipulations, à la corruption, aux meurtres. Après avoir abordé, magistralement les rapports entre police et politique dans Le Caire Confidentiel, le réalisateur suédois, Tarik Saleh, persona non grata en Égypte, aborde dans La Conspiration du Caire les liens intimes et pour le moins troubles entre politique et religion. Le film n’est en rien irréligieux, il ne porte pas sur la croyance, sur son origine, sur sa nature, mais sur son institutionnalisation et les conflits qu’elle génère, qu’elle affronte en tant que pouvoir confronté à d’autres pouvoirs. « Mon but, c’était de faire un thriller politique dans un environnement religieux.

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«EO», chez Jerzy Skolimoswski, l’homme n’est plus le centre du monde

Dimanche 4 décembre à 19h 30  / Madiana

— Par Siegfried Forster —

À 84 ans, Jerzy Skolimowski nous amène sur une autre planète. Né en 1938 à Lodz, cette grande figure du nouveau cinéma polonais vient de très loin. Fils d’un résistant polonais mort au camp de concentration de Flossenbürg, Jerzy aidera sa mère pendant la Seconde Guerre mondiale à cacher des tracts sous son lit… Après la guerre, sa mère travaille comme attachée culturelle à Prague où Jerzy sera un camarade de classe de Vaclav Havel.

Son nouveau film EO, distingué par le prix du Jury au dernier Festival de Cannes, démarre comme une histoire d’amour entre Kasandra et son âne. Mais à la fin de la séance surgit l’amour pour un cinéma capable de nous donner accès à un autre monde, à un monde moins anthropocentrique – à travers des images nouvelles et des hors cadres surprenants, des bruits inattendus et des sans voix subitement audibles, sans oublier les soubresauts de l’âme d’un âne aussi tangibles que le bleu du ciel.

Une odyssée cinématographique

Quand l’histoire d’EO commence, nous gardons encore l’illusion de regarder un film sur un âne.

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