« Saravah », un docu de Pierre Barouh

Mardi 26 novembre à 19h Salle Frantz Fanon Tropiques-Atrium
De Pierre Barouh
Avec Pierre Barouh, Maria Bethânia, Baden Powell | 10 juillet 2024 en salle | 1h 00min | Documentaire
Synopsis
Tout public
Hiver 1969. Pierre Barouh retrouve son ami Baden Powell à Rio de Janeiro. Ensemble ils se promènent dans la baie à la rencontre des pères du Samba, João da Baiana, Pixinguinha et de leurs disciples, Maria Bethania, Paulinho da Viola, afin de témoigner de la vitalité de la culture carioca sous l’étau de la dictature militaire.
La presse en parle :
Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
C’est beau, édifiant, tonique.

Cahiers du Cinéma par Thierry Méranger
Tourné à l’arrache en trois jours pour profiter de la brève disponibilité d’une micro-équipe française à Rio, et jusqu’ici montré, sans être exploité en salles, dans une version approximativement synchronisée et non sous-titrée, le documentaire aujourd’hui ressuscité est un témoignage intime et irremplaçable sur l’effervescence musicale du Brésil de 1969.

L’Obs par Sophie Grassin
Peu montré pendant toutes ces années hormis dans quelques festivals, ce film qui exalte la saudade tout en plongeant dans l’incubateur d’une génération est aujourd’hui culte.

Le Monde par Cl. F.
Il y a des films qui font un bien fou, comme une photographie ressurgie du passé qui réussit à ne rien figer, renvoyant juste quelques éclats d’un moment parfait.

Les Inrockuptibles par Thierry Jousse
L’histoire de la musique populaire brésilienne s’écrit ici, en direct devant nos yeux et nos oreilles charmés par tant de délicatesse et de beauté.

Libération par Jacques Denis
Pour ces deux moments d’anthologie, pour aussi celui qui suit lorsque Maria Bethânia en studio reprend guitare-voix Pra Dizer Adeus une ballade d’Edu Lobo et Torquato Neto, avec Raulzinho, «deuxième meilleur tromboniste au monde» dont le solo rappelle combien la samba a pour parent le blues, ce film fait référence. Et ce malgré toutes ses imperfections (…).

Positif par Hubert Niogret
Un document exceptionnel sur la découverte d’une période historique de la musique (…).

Première par Michaël Patin
Ce que voyaient Barouh et qu’on découvre aujourd’hui en 4K restaurée, c’est qu’en 1969, à Rio, les musiciens étaient plus beaux que les plus beaux des acteurs. Saravah, c’est de la musique, mais c’est aussi du cinéma.

Télérama par Caroline Besse
Ce qui rend le documentaire doublement exceptionnel est l’époque pendant laquelle il a été tourné. La dictature militaire sévissait au Brésil et la musique y était sévèrement réprimée. Faisant de Saravah un film militant. Un trésor. Aussi libre et hors norme que fut, sa vie durant, son auteur