Catégorie : Arts Plastiques

« Art/Afrique, le nouvel atelier » à la Fondation Vuitton.

Du 26 avril au 28 août 2017

A côté d’expositions monographiques, la Fondation présente des expositions collectives de scènes moins connues dans leurs développements les plus actuels : après « Bentu, des artistes chinois dans la turbulence des mutations » (janvier/mai 2016), « Art/ Afrique, le nouvel atelier » réunira deux expositions, pensées comme des focus, adossées à un choix d’oeuvres de la Collec­tion de la Fondation :

I) « Les Initiés », un choix d’œuvres (1989-2009) de la collection d’art contemporain africain de Jean Pigozzi

— Galeries 1-2 (rez-de-bassin)

II) « Être là », Afrique du Sud, une scène contemporaine

— Galeries 4 (niveau 0), 5-6-7 (niveau 1)

III) « Collection de la Fondation Louis Vuitton : une sélection d’oeuvres africaines » — Galeries 8-9-10-11 (niveau 2)I) « Les Initiés », un choix d’oeuvres (19892009) de la collection d’art contemporain africain de Jean Pigozzi — Galeries 1-2 (rez-de-bassin)

L’exposition Les Initiés réunit une sélection d’oeuvres de quinze artistes emblématiques de la collection d’art contemporain africain de Jean Pigozzi, présentée pour la première fois à Paris.

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« Photographies habitées » : Jean-Luc de Laguarigue à la Fondation Clément

Du 5 mai au 28 juin 2017

Voilà un photographe pour qui l’essentiel en art ne se passe pas dans l’atelier mais dans la rencontre de l’autre. C’est par la photographie que Laguarigue a quitté le pays hanté de son enfance, coupé par une vitre invisible. L’appareil au cou, il a inlassablement arpenté les cases, les champs de canne, les usines, à la rencontre des gens. Jusqu’au jour où est enfin arrivée pour le photographe l’heure tant espérée du portrait. Doté d’un oeil qu’on doit bien dire photo-sensible, Laguarigue a révélé, sous la galerie des « faces insonores » figées par l’Histoire, la beauté inédite d’un peuple de visages. Saisissant l’harmonie secrète et à chaque fois singulière du regard et des mains, en authentique photographe caribéen, Laguarigue a créé des portraits qui ne sont pas des objets que l’on toise, mais des intensités qui nous regardent. Comme l’a si bien dit Chamoiseau, « Jean-Luc de Laguarigue ne fait pas des portraits mais dégage des présences… La force de ces présences c’est l’effet d’humanité. »
Guillaume Pigeard de Gurbert, commissaire de l’exposition.

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Écritures caribéennes : un lieu en liens

Du 24 avril 2017 au 27 mai 2017. Tropiques-Atrium

— Par Sophie d’Ingianni, commissaire de l’exposition —

Tout être naît, grandit, s’épanouit  grâce aux liens qu’il établit avec son environnement. Ces liens tissés par le temps avec un arbre, un oiseau, l’océan, le silence de la nuit, les membres d’une famille, les amis, mais aussi une matière, un objet…en viennent à structurer l’imaginaire et à singulariser le langage. Ces liens qui nous constituent sont des veines qui irriguent tout le corps en charriant pareillement tout Le vivant d’une odyssée qui traverse le sang et la sueur pour trouver où « ça » vit et comment « ça » fonctionne. « ça » : grouillement de causes qui bougent pour déceler partout une volonté de dire ; dessin, peinture, sculpture, installations, performances, toutes collaborations faites de rencontres amies avec un peintre, un poète, une musicienne, une acrobate aérienne, des anonymes, où débouche, sur le sens, une formation des liens.

Élodie Barthélemy

 

A la fois peintre, sculptrice et performeuse, donc artiste pluridisciplinaire,  l’œuvre Élodie Barthélemy se développe autour du relationnel qu’elle vit avec des personnes qu’elle rencontre et les lieux qu’elle arpente.

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Gorée – Regards sur cours : 11ème édition

 29avril – 1er mai 2017 – De 11 h à 19 h

Pour sa onzième édition, Gorée – Regards sur cours s’enrichit de trois événements majeurs : la présence de la Fondation Dapper, avec deux expositions, un hommage à Ousmane Sow relayé à l’international par les Instituts français et les Alliances françaises, et la présentation par Creative Intelligence d’oeuvres originales produites spécifiquement pour être intégrées dans le cadre magnifique du Relais de l’Espadon.

La manifestation Gorée – Regards sur cours compte désormais parmi les événements artistiques majeurs du Sénégal et se déroulera sur trois jours, les 29, 30 avril et 1er mai 2017. Elle doit sa vitalité à la passion d’une poignée de bénévoles pour leur île et pour l’art. Une passion qui les amène à vouloir cette édition plus ambitieuse. Une ambition en partie portée cette année par la Fondation Dapper, précieuse alliée de cette édition au-delà des expositions qu’elle présente.

Tout en restant fidèle à sa tradition de présenter, dans une cinquantaine de maisons ouvertes au public, les oeuvres d’artistes connus ou inconnus, Gorée – Regards sur cours est placée cette année, et pour la première fois, sous un thème : « L’eau et l’ailleurs ».

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Au-delà des étoiles. Le paysage mystique de Monet à Kandinsky

14 mars – 25 juin 2017 Musée d’Orsay.

Rechercher un ordre situé au-delà des apparences physiques, dépasser les réalités matérielles pour approcher les mystères de l’existence, expérimenter l’oubli de soi-même dans l’unité parfaite avec le cosmos… L’expérience mystique a tout particulièrement inspiré les artistes symbolistes de la fin du XIXe siècle qui, en réaction au culte de la science et au naturalisme, ont choisi de suggérer l’émotion et le mystère.
Le paysage apparaît alors aux artistes comme le support privilégié de leur quête, lieu par excellence de la contemplation et de l’expression des sentiments intérieurs.

Ainsi, l’exposition, organisée en partenariat avec l’Art Gallery of Ontario de Toronto, explore le genre du paysage, à travers les oeuvres de Paul Gauguin, Maurice Denis, Ferdinand Hodler, Vincent Van Gogh notamment, mais présente aussi des peintres d’Amérique du Nord comme Giorgia O’Keeffe ou Emily Carr, moins connus du public français.
La contemplation, l’épreuve de la nuit ou de la guerre, la fusion de l’individu dans le cosmos, l’expérience des forces transcendantes de la nature : autant d’étapes d’un cheminement mystique que l’exposition suggère de parcourir.

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Ti’ Iwan Couchili , « Imprégnation animale » : une artiste indienne Teko remonte le temps

Du 24 avril au 27 mai 2017 à Tropiques-Atrium

— Par Christian Antourel —

Née à Saut Tampack village Teko d’Amazonie situé dans la commune de Maripasoula sur la rivière Alawa. Fille de chamane et musicien, elle a été élevée entre deux cultures Teko et Wayana. Son travail se nourrit de ces deux identités graphiques. L’artiste se consacre à la création artistique des arts premiers de Guyane, sur la commune de Macouria-Tonate Elle est plasticienne professionnelle depuis une vingtaine d’années.

Ti’ Iwan Couchili a jeté son dévolu sur l’élaboration, réalisation de ciels de kaz (case) L’artisanat, creuset culturel de la Guyane, reflet de son métissage sociétal raconte la mémoire de chacune des composantes du peuple de Guyane. Le ciel de case ou Maluwana en amérindien est une œuvre d’art authentique fabriquée dans le contrefort du fromager, l’élément essentiel du carbet communautaire gravé de créatures des temps anciens réels ou mythiques. Il est installé au centre du dôme du grand carbet circulaire que compte chaque grand village (le Tuksipan).Il protège ce lieu de vie collective et d’échanges et tous ceux qui s’y rassemblent, rappelle l’histoire de la communauté, défend la fraternité, le respect, l’alliance entre les hommes.

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Louisa Marajo, à la recherche de « Point de Chute »

— par Janine Bailly —

Au 14°N 61°W, espace qui a pris ses quartiers dans une aile du bâtiment Camille Darsières à Fort-de-France, et qui devient à l’occasion « musée miniature », avait lieu ce vendredi quatorze avril le vernissage d’une étrange exposition, « Point de chute », de la jeune et talentueuse artiste martiniquaise, Louisa Marajo. Serait-ce à dire que, partagée entre la France et son île natale, elle-même est à la recherche de son « point de chute ? ».

Comme un écho à la rétrospective « Le Geste et la Matière », venue de Beaubourg à l’habitation Clément, il nous est proposé une œuvre singulière et labyrinthique, qui ne se donne pas au premier coup d’œil, qui enferme ses mystères et demande, pour être ressentie, que l’on s’y immerge et se laisse bousculer dans ses certitudes. Une œuvre éminemment contemporaine, qui s’inscrit dans le fil des jours et l’évolution des arts. Ici pas de couleurs, dont l’artiste pour cette création aurait, dit-elle, craint la « joliesse », mais une déclinaison à l’infini des blancs, des gris et des noirs, sur des matériaux composites, toile, bois, papier, papier bristol, aluminium brossé…

Entre accrochages et installations en conformité avec le lieu, le regard cherche et trouve le « point de chute », morceau de bois peint tombé au pied de cette série de petits tableaux figurant, au long d’une planche — rampe adjointe au mur — la descente d’un escalier (« Détails dans l’Escalier »).

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Gorée – Regards sur cours – Entre ambition et émotion

29 avril – 1er mai 2017

Pour sa onzième édition, Gorée – Regards sur cours s’enrichit de deux événements majeurs : la présence de la Fondation Dapper, avec deux expositions, et un hommage à Ousmane Sow, relayé à l’international par les Instituts français et les Alliances françaises.

Initiée et organisée par des Goréens de souche et de coeur, la manifestation Gorée – Regards sur cours compte désormais parmi les événements artistiques majeurs du Sénégal et se déroulera sur trois jours, les 29, 30 avril et 1er mai. Elle doit sa vitalité à la passion d’une poignée de bénévoles pour leur île et pour l’art. Une passion qui les amène à vouloir cette édition plus ambitieuse. Une ambition en partie portée cette année par la Fondation Dapper.
Tout en restant fidèle à sa tradition de présenter, dans une cinquantaine de maisons ouvertes au public, les oeuvres d’artistes connus ou inconnus, Gorée – Regards sur cours sera placée sous un thème, « L’eau et l’ailleurs ». Les artistes, dont les noms seront annoncés dans les prochaines semaines, sont en cours de sélection par un comité composé de Laurence Gavron, Mauro Petroni, Moussa Sakho, Ousmane Mbaye et Marie-José Crespin.

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FIAP17 : Festival International d’Art Performance, 1ère édition

Du 17 au 23 avril 2017 à Fort-de-France

A l’initiative d’Artincidence l’association d’Annabel Guérédrat et Henri Tauliaut, va se tenir en Martinique le 1er Festival International d’Art Performance. Des « performeuses » et des « performeurs » venusdu bassin caribéen, des Etats-Unis, d’Amérique du Sud et d’Europe vont se rencontrer et aller à la rencontre du public martiniquais pendant trois jours à l’Hotel Impératrice de Fort-de-France mais aussi « hors les murs », in situ, dans la rue piétone de la ville capitale, aux alentours de la bibliothèque Schoelcher… Performance live en continu, tables rondes avec des spécialistes venus de différents horizons, exposition photo, projections de films vont animer ces trois jours dans un esprit d’ouverture au grand public.

Inventée par les dadaïstes il y a un siècle, cette forme d’art éphémère, où le corps du performeur est au centre de l’œuvre laisse peu d’objets derrière lui. Elle est essentiellement connue par ses traces : des photographies, le plus souvent, et parfois des films et des témoignages. (…) son l’origine se situe sans doute dans la pratique des rituels ou rites de passage observés depuis l’origine de l’Homme.

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Le Geste et La Matière, une abstraction «autre», Paris 1945 – 1965 : clôture le 16/04/2017

Conférence de Jean-Marie Louise dimanche 16/04/2017 à 10h

22 janvier – 16 avril 2017 -9h – 18h30 tous les jours
Pour clôturer l’exposition Le Geste et La Matière, une abstraction «autre», Paris 1945 – 1965, conçue et réalisée par le Centre Pompidou à l’occasion de son 40ème anniversaire, la Fondation Clément propose des événements gratuits et sans réservation ce dimanche 16 avril 2017.

DIMANCHE 16 AVRIL | 10H

Conférence de Jean-Marie Louise

Valeur expressive, pouvoir de signification, contenu spirituel de l’œuvre abstraite.

Il s’agit d’approcher l’art abstrait à travers ses dimensions sensible, intelligible et spirituelle. L’art abstrait ne cherche pas à représenter la réalité des choses. C’est un art sans image identifiable. Un art qui cherche à atteindre l’essence de l’objet et en donner une expression parfaite simple et pure. La quête de cette expression très pure et non figurative passe par la définition d’un langage plastique

basé sur la fonction expressive et (ou) symbolique des lignes, des formes, des couleurs, des mouvements, des rythmes, du geste, des outils, du support …

DIMANCHE 16 AVRIL | 11H ET 15H

VISITES COMMENTÉES DE L’EXPOSITION

Ces visites, dédiées à la découverte de l’abstraction non-géométrique, donnent les clés pour aborder ce mouvement.

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« Point de chute » : une exposition de Louisa Marajo

15 Avril – 27 Mai 2017 au 14°N 61°W

caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society] ont le plaisir de vous présenter l’exposition “Point de chute”, de l’artiste Louisa Marajo.

Née en Martinique en 1987, Louisa Marajo a intégré l’Ecole Supérieure d’art et de Design de Saint-Etienne en 2005. A cette époque l’aventure Erasmus lui a permis de suivre la classe de la peintre suisse Silvia Bächli à la Kunstakademie de Karlsruhe, en Allemagne avant de revenir à Saint Etienne.

2010, diplôme en poche, elle poursuivra ses études par un Master d’arts plastiques à la Sorbonne à Paris,pour théoriser ses expérimentations. Depuis elle vit et travaille à Paris.

« On peut, avec un but, détruire un monde et, par la connaissance des possibilités, construire un monde avec des débris… » Kurt Schwitter

Ce sont par ces mots que l’artiste décrit sa démarche, ses travaux, partition visuelle chaotique où évoluent et se transforment des formes incertaines.

L’exposition « Point de chute » retrace une narration fragmentaire qui se déploie habituellement dans son atelier. Celui-ci est un tableau-vivant : tout élément y a son importance et c’est surtout les relations qu’entretiennent les choses entre elles que l’artiste s’approprie à travers des peintures, dessins, photographies.

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Une pensée pour la culture

— Par Magali Jauffret —

A quelques jours du premier tour, le Palais de Tokyo se mobilise, en partenariat avec le Quotidien de l’art, et invite artistes, intellectuels, professionnels du monde de la culture et associatif, ainsi que tous les amateurs d’art à produire « une pensée pour la culture ».

Les organisateurs de cette initiative déclarent : « Oubliée, instrumentalisée ou diabolisée, la culture est l’un des angles morts de cette campagne présidentielle. Absente de la plupart des débats, reléguée par certains à une fonction d’animation, conspuée par d’autres pour qui elle rime avec « marché de la spéculation » ou « idéologie de l’absurde », la culture, aujourd’hui en France, a besoin de tout notre soutien.

Le mépris et les méprises dont elle fait parfois l’objet ne doivent pas pour autant nous faire oublier l’extraordinaire vitalité des artistes, des metteurs en scène, des chorégraphes, des écrivains, des cinéastes ou des musiciens qui tissent chaque jour un épais maillage intellectuel et artistique, mais surtout participent depuis toujours à l’invention de notre langue commune.

A quelques jours du premier tour, ayons une pensée pour la culture…

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A la Croisée/Immersion

Du 4 avril au 29 avril 2017

Peintures D’Iskias PANNIER-FRAINO et de Véronique BOURDON
Galerie Tout’Koulè – Village de la Poterie des Trois-Ilets

Iskias Pannier-Fraino franco-venezuélien et Véronique Bourdon martiniquaise exposent leurs peintures dans l’espace d’art contemporain de La Galerie Tout’Koulè. Les deux jeunes artistes caribéens se sont rencontrés à Pool Art Fair Martinique en novembre 2016 à Fond Rousseau.

Donnant suite à ses Moments Madras, Iskias présente A la croisée : une vingtaine de toiles peintes et dessinées, emplies de nostalgie, d’humour et de tendresse pour le pays Martinique. Ses thèmes de prédilection racontent des scènes de la vie quotidienne martiniquaise rurale et urbaine, issues de son vécu et de son imaginaire où se mêlent tradition et modernité.
Ses œuvres construites selon des entrecroisements de bandes de papier de couleurs, marouflées sur la toile rappellent les motifs géométriques des tissus madras. Dans les vides des entrelacs, tout autant que sur les bandes et dans les marges, Iskias figure à la peinture et au dessin, personnages et décors. Il nous embarque, dessus-dessous, à l’endroit à l’envers, et jusqu’aux bords, dans des histoires aux détails savoureux ou critiques.

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Suisse, Fondation Michalski : les collages & facéties de Jacques Prévert

— Par Dominique Daeschler —

Posée en pleine nature, au lieu-dit Bois Désert, non loin de Lausanne la fondation Michalski pour l’écriture et la littérature, en lorgnant du côté du Léman et des alpes, s’offre le luxe d’une bibliothèque, d’un auditorium et de cabanes suspendues ( pour les résidences) dans une canopée de béton soutenue par une centaine de colonnes.
Elle abrite jusqu’à fin avril une exposition des collages de Jacques Prévert (centenaire de sa naissance cette année).
Fantaisiste, non conformiste, lié très jeune aux surréalistes, Prévert entretient tout au long de sa vie des liens profonds d’amitié avec des artistes tels Miro et Picasso qui l’encouragent dans sa passion du collage. Comme en poésie, l’image est au cœur de sa vie avec, ce qu’on sait moins, une pratique quotidienne du dessin.
Pour ses collages il fait feu de tout bois : images pieuses, magazines, cartes postales reproductions, photos. A partir de cette matière première, il détourne le sens attendu, crée des rencontres insolites, dépayse, chamboule les lieux communs dans une composition rigoureuse. Il interroge avec humour.
Ephémérides (ses agendas constituées de feuilles volantes) et planches de scénarios illustrées réalisées sur du bristol grand format à petits carreaux (les enfants du paradis) complètent cette exposition dense où l’on découvre le faiseur d’images : l’esprit s’y rie du quotidien en créant à perdre haleine.

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L’Afrique des routes

Berceau de l’humanité, pourvoyeur de force de travail, d’or et de matières premières depuis des millénaires pour les autres continents, l’Afrique a une histoire inscrite dans la dynamique internationale. Panorama d’un continent au carrefour des mondes, à contre-courant des idées reçues.
À propos de l’exposition

L’Afrique, un continent sans Histoire ? Si les a priori ont la vie dure, les faits, eux, sont indéniables : les Africains n’ont jamais vécu dans l’isolement. Longtemps ignorés, les échanges panafricains et extra-africains ont pourtant débuté voici des millénaires, bien avant les indépendances, la colonisation et l’arrivée des premiers navires portugais au milieu du XVème siècle. En témoignent les sculptures, pièces d’orfèvrerie ou d’ivoire, peintures et autres objets présentés dans l’exposition L’Afrique des routes.

Du cinquième millénaire avant notre ère à nos jours, celle-ci évoque ainsi les routes, fluviales, terrestres ou maritimes qui ont contribué à la circulation et aux contacts des hommes, des matériaux et des œuvres. Des chars gravés de l’Oued Djerat du Sahara aux porcelaines chinoises de Madagascar, des cultes et rituels candomblé d’Amérique du sud aux œuvres contemporaines métissées du Nigérian Yinka Shonibare, c’est le portrait d’un continent au cœur de l’histoire globale qui est ici dressé.

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Noir – Noir(s) : Qu’est-ce que le noir ?

Dimanche 19 mars 2017 à 10h. Conférence de Valéry John

Comment définir cette « couleur » ? Quelles sont ses caractéristiques ?
La Fondation Clément propose tous les dimanches des visites commentées réalisées par une médiatrice.
Ces visites, dédiées à la découverte de l’art moderne, donnent les clés pour comprendre un mouvement majeur à l’issu de la Seconde Guerre mondiale.
Faisant la part belle à des artistes comme Olivier Debré, Jean Dubuff et, Hans Hartung, Georges Mathieu, Gérard Schneider ou Pierre Soulages, l’exposition est aussi l’occasion de découvrir des artistes moins célébrés, qui ont également apporté leur contribution à un courant de l’abstraction gestuelle.
Le Geste et La Matière, une abstraction «autre», Paris 1945 – 1965
Une exposition conçue et réalisée par le Centre Pompidou en partenariat avec la Fondation Clément
22 janvier – 16 avril 2017
9h – 18h30 tous les jours
Visites et événements gratuits
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Dans le cadre de l’exposition Le Geste et La Matière, une abstraction «autre», Paris 1945 – 1965, conçue et réalisée par le Centre Pompidou à l’occasion de son 40ème anniversaire, la Fondation Clément propose des événements gratuits et sans réservation le dimanche 19 mars 2017.

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« L’Enfance retrouvée ». Exposition de Ronald Cyrille.

A Pointe-à-Pitre du 10 au 31 mars 2017.

— par Sarlett Jesus —

Il expose une production d’œuvres d’une grande diversité qui va de 2012 pour l’une, à 2016 et même 2017 pour beaucoup. Des acryliques de très grand format aux couleurs très vives, des collages de papiers Canson découpés, associant les trois couleurs que sont le rouge, le noir et le blanc, des dessins au feutre et crayon de couleur, des œuvres utilisant au besoin le bombage sur papier photo Ilford

Ronald Cyrille ne s’interdit aucun domaine, aucune expérimentation. Il est un créateur touche-à-tout, un enragé d’activité, un poète qui inlassablement aborde le même sujet sous des angles et éclairages différents. Celui d’un monde imaginaire peuplé d’êtres étranges. Un univers fantastique qui emprunte ses personnages et symboles aux contes de l’enfance. Un univers fantastique dans lequel le bizarre est roi. Ronald Cyrille nous transmet sa nostalgie des « verts paradis » de l’enfance.

Ses œuvres nous racontent des histoires fabuleuses renvoyant à un univers hybride qui fait exploser les frontières entre l’humain, le monde animal et le végétal. L’homme devient un lycanthrope, ou c’est le chien-loup qui est hominisé.

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« Le voyage des imaginaires » à l’Habitation Saint-Etienne,

Dimanche 12 mars 2017

HSE vous invite à une journée exceptionnelle :
10 h 00-11 h 00 : Visite commentée de l’exposition Federica Matta, « LE VOYAGE DES IMAGINAIRES » en hommage à Edouard Glissant, par Joanna Chevenne, médiatrice culturelle.
11 h 00-12 h 00 : Visite commentée des jardins de l’Habitation par Nicolas Pierrel, enseignant en travaux paysagers au Lycée professionnel agricole du Robert, pour vous faire découvrir les richesses botaniques de ce site magnifique, labélisé «Jardin remarquable».

Lire de Christian Antourel  : Federica Matta. Le voyage des imaginaires : seule la route connaît le chemin

14 h 00-15 h 00 : 2ème visite commentée de l’exposition Federica Matta, « LE VOYAGE DES IMAGINAIRES »
15 h 00-16 h 00 : 2ème visite commentée des jardins de l’Habitation
INFOS PRATIQUES :
Habitation Saint-Etienne – 97213 Gros Morne
Tous les jours de 9h00 à 17h00
Entrée gratuite – parking
Renseignements au 0596 57 49 30 / 0596 57 49 32
contact@rhumhse.com – www.rhumhse.com

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Hommage à Louis Laouchez

10 mars – 7 mai 2017 à la Fondation Clément, Case à Léo

L’exposition
A travers une séclection de tableaux et de sculptures la Fondation Clément rend hommage à Louis Laouchez, artiste plasticien martiniquais, de l’école Négro-Caraïbes.
«La fi gure et l’oeuvre de Louis Laouchez, dit Joëlle Busca, n’admettent pas de demi-mesure ou de réserve. On ne peut retracer ce qu’a été sa vie sans en évoquer les époques successives : celle des années d’enfance et de l’éducation du regard, celle de l’adolescence et de la rage d’apprendre, celle de ses années d’études aux arts décoratifs et de la mutation artistique, celle de son long séjour en Afrique et du façonnement de son identité d’artiste, celle du retour au pays.
La vie de Louis Laouchez a été une aventure humaine unique et forte. Il a cheminé parcouru les géographies en toute liberté, par ses propres forces, son intelligence et sa volonté.
Il a traversé les décennies avec toujours le même allant. Il a suivi le seul chemin qui vaille : celui de l’amour pour son pays et pour ses semblables et il s’est forgé un destin en accord avec lui-même, avec les autres et avec le monde.»

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Lutèce Nomel : S.E.V. E. (Sentir Ecouter Voir Enfanter), une alchimie de la matière

Du 6 mars au 15 avril 2017 à Tropiques-Atrium

— Par Christian Antourel —

« Lutèce arpente de grands espaces ou des lieux insolites. Elle flâne, elle écoute, elle regarde tout ce qu’il y a autour d’elle, pour nous faire voir ce que nous ne voyons pas. Elle vient même donner aux choses banales un parcours de réflexion. »

Guidée par son instinct, par la lumière ambiante, tel le chasseur aux aguets, elle attend le moment propice pour immortaliser l’émotion ressentie. Le déclic de l’appareil photo intervient à l’instant où son regard intérieur rencontre la beauté. C’est sa manière très personnelle de faire jaillir la lumière de l’obscurité Les effets esthétiques, les métamorphoses qu’elle obtient ainsi révèlent en leur sein des accidents souhaités ardemment comme des promesses d’imaginaire. C’est un signe de présence artistique de désirer transformer les choses, de les bousculer, de les empêcher de suivre leur chemin vers la matérialité. Le principe photographique, symbole d’instantané, est ici porté hors du temps, comme une victoire sur la réalité des choses inanimées. Alors ses parois rocheuses surprises dans leur immobilité abrupte semblent exprimer un impressionnisme talentueux du 19ème siècle sous l’emprise des variations atmosphériques et des sensations colorées qui en résultent.

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Prédelles : exposition de Marie Gauthier

Du 8 au 31 mars 2017 : Galerie Tout’ Koulè Village de la Poterie Les Trois ilets

— Par Michèle Arretche —

Soulevons le voile.
Exposition « PRÉDELLES » de Marie Gauthier
Galerie Tout’Koulè Trois-Ilets Martinique – mars 2017

Prédelles. Au Moyen Âge ce sont des petits tableaux près des retables, posés en dessous de l’œuvre centrale qui porte le thème principal, et en déclinent les idées en une suite ordonnée, compartimentée. Parmi les artistes contemporains, Pierre Alechinsky inaugure la peinture « à remarques marginales », où l’image centrale est entourée, sur les quatre côtés, d’une série de vignettes destinées à compléter le sens du tableau.

Toute l’exposition est ainsi présentée en trois dispositifs, avec pour chacun une présentation, une scénographie particulière et étudiée, chaque dispositif comprenant une toile principale, ou pas d’ailleurs, on le verra plus loin. Elle est accompagnée d’autres toiles et de petits panneaux de bois …près d’elle !

Dans chaque tableau les coutures organisent l’image, souvent en trois parties. Il faut s’interroger sur le sens de cette triade. Une interrogation philosophique, Qui sommes-nous ?.. demande Gauguin. Une idée du temps ? Une idée de l’espace ?

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Double jeu, les paysages nocturnes

« Le Vin, l’Art et Vous, cave-galerie à Ducos du 8 au 31 mars 2017 »

— Par Dégé —
 
Personne ne reste indifférent devant le travail de Michèle ARRETCHE. Ne serait-ce que parce qu’elle s’inscrit dans l’air du temps et en épouse toutes les controverses esthétiques.  Ainsi son affiliation picturale inclut Cy TWOMBLY, Yayoi KUSAMA auxquels elle fait souvent référence et peut-être allégeance pour certains comme Gerhard RICHTER, Olivier DEBRE. Indéniablement son frère en peinture en ce moment est le Trinidadien Peter DOIG.
 
Ce qui interpelle en premier, c’est sa  palette de couleurs flamboyantes : vertigineusement verticale, disposée en couloirs de bleus, de verts, de noirs ou violets, à tonalités virulentes, à peine atténuées par des roses, des mauves…qui restent viriles. La force et éclats des tropiques rendus par un nombre restreint pourtant à trois ou quatre couleurs, à valeur symbolique, sélectionnées initialement pour l’atmosphère qui s’en exhalera. Le noir et le blanc structurant l’ambiance souhaitée.
 
La traînée multicolore de peinture acrylique s’étale donc en précipité qui stoppe en un « zig zag » tout aussi contrôlé qui montre la maîtrise que la peintre a de sa technique à l’instar de celle d’un de ses mentors, G.

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« Prédelles » Peintures de Marie Gauthier

Du 8 mars au 1er avril 2017 Galerie Tout’Koulè – Village de la Poterie des Trois-Ilets

 

La Galerie Tout’Koulè accueille dans son espace d’art contemporain une quarantaine de tableaux de Marie GAUTHIER, artiste martiniquaise d’adoption depuis presque 30 ans. Sa peinture porte une réflexion sur la nature de l’être et son expérience du vivant.

Prédelle vient de l’italien predella, « petite planche ». Les prédelles sont au Moyen-âge, en Europe, une suite de petits panneaux de bois compartimentés et placés dans la partie inférieure des retables ou des autels. Ils explicitent le sens de l’histoire représentée dans la partie principale de l’œuvre.

Marie Gauthier en actualise le concept avec l’exposition Prédelles. Elle présente sur des thèmes poétiques, symboliques et philosophiques, trois dispositifs de tableaux : des petits formats séparés, généralement peints sur bois entourent librement une toile centrale plus grande, le tout lié par une cohérence sémantique et stylistique.

Le premier dispositif pose la question du « Qui sommes-nous ? ». Le deuxième dispositif « Ma terre, ô mater » pleure l’humanité blessée, le troisième cherche la paix au « Jardin de l’âme ». La poétique de l’homonymie du titre et l’ensemble des tableaux sont une invitation à entrer en écho avec l’œuvre par la rêverie, la contemplation, la réflexion et à découvrir l’en-dessous supposé de l’être intime.

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Comment Vermeer est-il un très grand peintre?

— Par Maurice Ulrich —

L’exposition que le Louvre consacre au Sphinx de Delft et à ses contemporains est exemplaire de sa singularité et de son génie dès lors que l’on se livre avec raison au jeu de la comparaison.

Dès les premiers pas que l’on fait dans la nouvelle grande exposition du Louvre, « Vermeer et les maîtres d e la peinture de genre », on sait que son principal intérêt, outre les 12 tableaux du maître de Delft (1632-1675) qui y sont réunis, sera la comparaison qui s’impose avec les autres peintres de son temps, y compris les plus talentueux comme Pieter de Hooch, Gabriel Metsu, Jan Steen pour ne citer qu’eux. Les peintres de ce 17ème siècle hollandais, appelé le siècle d’or furent tous des techniciens exceptionnels, excellant dans ces scènes d’intérieur qui reflètent la vie quotidienne. Des centaines de milliers de tableaux ont été peints durant cette période et de ce point de vue, la production de Vermeer est bien réduite. On lui connaît 37 tableaux identifiés en tout et pour tout. Cette production expliquant peut-être pourquoi il fut longtemps méconnu et redécouvert au milieu du 19ème siècle seulement par le critique Théophile Thoré-Bürger.

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Christiane Emmanuel : « On ne peut pas rester entre nous, autour de notre nombril. »

A propos d’une entrée en force à Tropiques-Atrium

— Par Roland Sabra —

Au delà du fait divers, au-delà de la souffrance bien réelle qu’il exprime il y a raison à s’interroger sur la situation d’artiste en Martinique. La question n’est pas nouvelle. Elle ne date pas d’hier. Le musicien Alfred Varasse dit qu’elle se pose depuis plus de trente ans : qu’en est-il de la diffusion des œuvres martiniquaises ? Problème simple dans son énonciation et infiniment complexe dans sa résolution. A quoi est due la faible diffusion des œuvres ? Aux œuvres elles-mêmes ? Aux goûts du public ? Aux réseaux de distribution ? A la soi-disant absence de politique culturelle ? Suffit-il qu’une œuvre soit estampillée martiniquaise ( par qui ? pourquoi et comment?) pour qu’elle se voit dotée de subventions ? Dans le domaine du théâtre, rien que ces dix dernières années combien de créations martiniquaises ont connu un succès en dehors du territoire ? Pourquoi les distributeurs, par exemple, ne s’intéressent-ils pas à nos productions ? Dans le domaine musical, là où nos artistes ont une vraie reconnaissance, pourquoi une telle ouverture au monde ? Quel lien entre ces deux faits ?

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