Du 2 août au 23 septembre 2019 à la Fondation Clément

— Par Roland Sabra —
Haute en couleurs est la remarque la plus sûre, la plus évidente qui vient à l’esprit du haut du balcon de verre qui domine la grande nef de la salle d’exposition de la Fondation Clément quand on découvre la scénographie ( muséographie?) construite pour « La peinture en éclats » de Julie Bessard. L’artiste propose une explosion d’émotions visuelles venues comme des cris tendus par des espérances de lumières. De l’éternelle et précieuse enfance qu’elle garde en elle comme source d’un devenir inépuisable elle célèbre le noir du tableau d’école sur lequel le geste de peindre emprunte au souvenir de la craie de couleur. Le trait est vif, nerveux, il s’enroule du ventre de la toile et surgit comme des éclaboussures de vagues. Aux arrondis maternels se mêlent les élans brisés de laves incandescentes qu’ils dessinent et contournent tout autant. Flammes, amandes éclatées, brisures de rêve, feuilles d’arbres infiniment étirées par des soleils de feu brûlent le trou noir de la toile qui toujours par sa constance, son intensité, son impassibilité les ré-hausse et les flatte.

Le travail de Julie Bessard montre une puissante gestuelle, une sorte de rythme organique intérieurement éprouvé qui n’est pas de l’ordre de la figuration, mais est un pur produit d’un effet visuel et émotionnel.
Pour la 8e édition de l’International public art festival, dédiée à la valorisation du patrimoine naturel et culturel de la Martinique, une dizaine d’artistes locaux et internationaux sont invités à créer, sur les murs de la capitale, des fresques murales sur le thème de la faune et de la flore. Le projet est d’enrichir la vie artistique locale dans le cadre d’un festival éco-responsable.
— Par Dominique Daeschler —
Le Centre d’Interprétation Paul GAUGUIN, au Carbet, accueillera l’exposition des collections philatéliques de l’association PHILAPOSTEL MARTINIQUE sur le thème « Paul GAUGUIN, de la Martinique à la Polynésie ».
— Par Michèle Arretche, amateur d’art —
« PARADES » de Nicolas Derné est un projet de recherche et de création photographique qui s’approprie ce phénomène [le carnaval] éphémère sociopolitico-culturel.
— par Janine Bailly —
Depuis les années 1970, Ernest Pignon-Ernest court les rues du monde. Le plasticien y colle ses dessins grandeur nature de personnages, toujours en s’inscrivant dans une démarche historique ou sociale. Un numéro de « Passage des arts » lui est consacré. Rencontre.
Se dire, dire l’espace, se dire dans l’espace. En couleurs, dans l’ombre et la lumière. Par la photographie, la peinture, l’écriture. Avec des pinceaux, des balais. De la toile, du papier. De l’acrylique et de l’huile, du brou de noix, de l’encre de Chine, des crayons de couleur… Avec son corps, son regard, avec toutes les sensations, vécues et fantasmées.
— Par Michèle Arretche, Amateur d’Art —
caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society.] ont le plaisir de vous présenter la deuxième exposition individuelle de l’artiste peintre
Un collectif d’écrivains, emmené par Anne-Marie Garat, déplore, dans une tribune au « Monde », la réécriture douteuse de l’histoire à laquelle se livre le Musée d’Aquitaine dans un texte explicatif qui accompagne l’une des salles consacrées à la traite négrière.
On se demande parfois comment certaines œuvres d’art contemporain ultra-simplistes peuvent atteindre des prix exorbitants. Il semblerait que certaines couleurs, en particulier le bleu et le rouge, en soient pour partie la cause.
Les îles ne sont pas ce qu’on pourrait être tenté de croire en regardant déferler aux débarcadères les touristes que vomissent par milliers les ventres de gigantesques paquebots. S’il est vrai qu’il y a comme le dit la chanson, « le ciel, le soleil et la mer », que la luxuriance de la nature, la beauté des plages et des jardins tropicaux, la chaleur du rhum sur les habitations ont des attraits incontestables, il est loisible à chacun de trouver à la Martinique d’autres occupations conformes à d’autres goûts. Ce week-end, outre qu’il était celui de « La nuit européenne des Musées », s’est montré si riche en propositions singulières qu’il fallut bien faire un choix.

C’est la première fois qu’une œuvre de l’ancien président sud-africain, qui a peint une vingtaine de toiles, est vendue sur le marché. Signe de l’effervescence mondiale autour de l’art africain.
Le plus ancien musée de la Martinique, fondé en 1933 par le volcanologue et philanthrope américain Frank A. Perret et propriété de la ville de Saint-Pierre, fait actuellement l’objet d’une rénovation complète dans le cadre d’une délégation de service public de sept ans attribuée en décembre 2018 à la fondation Clément.
Le modèle noir de Géricault à Matisse.
Dans le cadre de ses activités pour :
Après l’exposition tirée du fonds de l’entreprise Renault, présentant quelques grands noms des arts plastiques du XXe siècle, la Fondation Clément a eu l’excellente idée de réunir trente-cinq artistes martiniquais toujours actifs dans une exposition collective intitulée Pictural. « Pictural » comme peinture, même si l’on n’est pas surpris de trouver des exceptions au châssis rectangulaire habituel, tant les frontières entre peinture, sculpture, installation se sont désormais estompées.