— Par Siegfried Forster —
Elle avait une envie viscérale de comprendre le drame de la migration. Mais, elle avait peur d’aller dans la « jungle » de Calais pour appréhender l’état déplorable de l’Europe. Donc, la metteure en scène française Catherine Boskowitz a traversé une partie du continent en bus pour arriver en Grèce, le point de départ du périple européen de beaucoup de migrants. Ce qu’elle a vu et vécu avec eux a inspiré « Le pire n’est pas (toujours) certain », présenté en première aux Francophonies à Limoges, en France. Entretien.
RFI : Le pire n’est pas (toujours) certain parle du désarroi des migrants, mais aussi des trahisons de valeurs et contradictions intérieures provoquées chez les responsables en Europe, sans oublier une certaine résistance qui s’organise. Pour vous, le pire à quoi ressemble-t-il ?
Catherine Boskowitz : Le pire serait que cela continue comme ça continue maintenant. C’est-à-dire avec une impossibilité de repenser le monde tel qu’il est en train de muter, au lieu de le repenser dans l’optimisme. Le pire, c’est le pessimisme, c’est-à-dire ce monde qui se referme totalement sur lui-même, divisé entre les riches et les pauvres, entre ceux qui sont là et ceux qu’on empêche de venir.

Troisième roman de Diana Evans, Ordinary People décrit, à travers deux couples quarantenaires les failles et les errances d’hommes et de femmes issus d’une classe moyenne auxquels le pouvoir d’achat en baisse offre peu de perspectives. L’auteure anglaise plonge le lecteur dans la vie intime et domestique de deux cocons familiaux au bord de la rupture, celui de Michael et Melissa, rencontrés il y a plus de dix ans, parents de deux enfants, et de Damian et Stéphanie, mariés depuis bientôt quinze ans, trois enfants. Que devient le couple face aux ambitions personnelles et professionnelles déçues ? Aux longs trajets pendulaires ? À l’argent qui manque toujours un peu ? Diana Evans se fait l’observatrice de la vie conjugale confrontée au capitalisme et à la crise, et décrit minutieusement la fragile architecture amoureuse.
Au lendemain des incidents de décembre 1959, faisant l’éloge funèbre de l’une des 3 victimes, l’écolier Christian MARAJO, le vice-recteur Alain PLENEL résumait les 3 jours d’émeutes par une formule qui fit florès, « Les Trois Glorieuses ». En 1979, Jean Fourastié allait créer la formule « Les Trente Glorieuses » pour décrire les progrès de la période d’après-guerre, de 1946 à 1975. Le rapprochement de ces deux chrononymes me conduit à vous proposer un troisième qui correspond bien, me semble-t-il, à la période de 1962 à 1982, les « Les Vingt Glorieuses martiniquaises ».
Cayenne – Découverte d’une aire marine méconnue, observations de dizaines d’espèces de cétacés: une mission scientifique inédite Greenpeace-CNRS s’achève dans les eaux de la Guyane pour mieux comprendre le récif de l’Amazone, riche en biodiversité et menacé par le développement du pétrole offshore au Brésil.
Le « racisme anti-Blancs » est une construction idéologique destinée à relativiser le racisme systémique, social et culturel, subi en France par les Noirs et les Arabes. Son ascension dans le débat public témoigne de l’aveuglement français à la question coloniale, à sa longue durée comme à sa persistante actualité.
Chirac décédé, tous les politiciens, de toutes les couleurs politiques, jusqu’à Mélenchon et Le Pen, se sont déchaînés pour faire l’éloge du personnage à la télé comme à la radio. Macron n’a pas manqué d’y aller de son couplet.
Depuis quelques mois, le Groupe France-Antilles qui publie notamment les quotidiens des 3 départements de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane, mais aussi Le Mag TV, Créola, et une vingtaine d’autres suppléments, est en difficulté. Il a été placé en redressement judiciaire le 25 juin dernier.
Musicien et compositeur épris de liberté, le trompettiste Franco-Libanais Ibrahim Maalouf aime tous les styles, jazz, rock, pop, musiques orientales, latines… Il revient aujourd’hui avec l’excellent « S3NS », son 11ème opus. Un album dansant et festif gorgé de cuivres et d’ambiances cubaines et caribéennes enregistré avec quinze musiciens, qu’il dévoilera à l’Olympia lors de trois concerts exceptionnels les 23, 24 et 25 septembre, puis en tournée dans toute la France jusqu’en décembre.
Bourses résidence La Colline – Tropiques Atrium
À partir du 1er octobre 2019, 3 nouveaux produits d’épargne retraite seront proposés en vue de remplacer à terme les dispositifs actuels (Perp, Perco, Préfon…). Une ordonnance a été publiée en ce sens au Journal officiel du 25 juillet 2019 suivie d’un décret au Journal officiel du 1er août 2019.
Une énième étape dans l’utilisation du Paraquat et du Chlordécone en Martinique et en Guadeloupe a été franchie le mercredi 18 septembre 2019 à la préfecture de la Martinique. Préalablement, nous avons reçu une invitation à participer à l’audition en présence de quatre autres organisations, après avoir identifié ces dernières, nous avons considéré que, vue l’importance de cette audition, il était hors de question d’être en compagnie de ces interlocuteurs ; à ce moment nous avons motivé notre démarche et obtenu que PUMA soit entendu seul, afin de répondre favorablement à cet incontournable impératif.


Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?
Rentrée universitaire 2019 : combien ça coûte ?
« Le complotisme a partie liée avec nos passions tristes : égocentrisme, misanthropie, paresse, lâcheté, peur, jalousie, ressentiment. Qu’il vienne panser une blessure narcissique toujours ouverte, qu’il mette en récit ce que l’on n’arrive pas à comprendre, qu’il serve à blesser ou diffamer des ennemis, son expansion n’est pas seulement le symptôme d’une crise de la démocratie libérale, elle en est aussi un facteur d’aggravation à part entière. Sur le marché noir des idées douteuses, les théories du complot s’échangent avec la même frénésie que les superstitions, les pseudo-sciences, les nouvelles spiritualités et les idéologies radicales.
Un nouveau nom, un nouveau lieu, un nouveau directeur… Le Festival « Francophonies en Limousin », l’un des événements artistiques majeurs de la francophonie, ouvre ce mercredi 25 septembre ses portes à Limoges, en France, avec une nouvelle identité : « Les Zébrures d’automne ». Entretien avec 