Roland Sabra

Palé (Espésial dédikas pou sa ki konsèwné)

— Par Daniel M. Berté —
Lé bonmaten dépi’w lévé
Avan tout bèt fini priyé
Apenn solèy ka ouvè zié
Ou ka mété kò’w a palé       

Avan ayen ou za paré
Ou poko onoré Bondié
Ajijéwè koulé kafé
Ou za ka koumansé palé

Toujou parèy ou balansé
San fè kontak ou démaré      
Ou za paré pou fè moun chié
Yen ki palé ou ka palé

Sé konsa tout lasent jouné
Kon an rara ki ka touné
Kon mèl a sisèdswè an palmié
San arété ou ka palé

Mé Bondié-Sényè sa sa yé
Ou sé di an moun yo piayé
An kochonni yo ba’w manjé
Pou’w pé palé otan palé ?

Mé a ki moman ou ké pé
Pou sa fouté tout moun lapé
Titak silans man lé souplé
Pou an moman, rété palé

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Le bonheur de ceux que vous gouvernez.

— Par André-Laurent Labonne —

Ce que je dirais à Monsieur le Président de la République Française, s’il m’était donné de le rencontrer.

« Monsieur le président,

« We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal, that they are endowed by their Creator with certain unalienable Rights, that among these are Life, Liberty and the pursuit of Happiness. »

Je ne vais ni vous traduire cette phrase, vous entendez et parlez l’anglais mieux que moi, ni vous en donnez l’origine que vous ne pouvez méconnaître.
Quoique le texte initial ait été expurgé de la partie qui dénonçait les propriétaires « déterminés à garder ouvert un marché où les hommes peuvent être achetés ou vendus ».

Les droits inaliénables des humains existent, au-dessus d’eux, la vie, la liberté, la recherche du bonheur, assurer ces droit à tous, tel est l’objectif des gouvernants.

Monsieur le Président lors de votre quinquennat en cours avez vous cet objectif en-tête : la recherche du bonheur de vos concitoyens ?

Après avoir aidé à déconstruire le droit du travail, vous êtes en train de défaire une des originalités de la France, son droit social.

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De l’incertitude de notre jugement

— Par Michel Pennetier —

Je vole ce titre à Montaigne qui, dans le chapitre XLVII des Essais, parle des incertitudes quant à l’issue d’une bataille alors que le chef de guerre en toute conviction se croit assuré de la victoire. On pourrait à ce propos citer le Président Trump qui se croit vainqueur dans son conflit avec l’Iran en faisant assassiner l’un des principaux responsables du régime iranien !
Mais c’est ici en un autre sens que je voudrais parler du jugement. J’envisage ici le jugement moral que l’on porte sur une affaire de mœurs. Il se trouve que depuis quelque temps naît en mon esprit face à ces événements – affaire Me Too et la suite – comme une double réaction, l’une qui ne peut que suivre le main-stream des condamnations face à des révélations scandaleuses, l’autre qui demande à voir ce qu’il en est derrière ces jugements qui ont soudain surgi à propos de comportements sur lesquels on se taisait jusque très récemment, que l’on ignorait ou feignait d’ignorer, que l’on acceptait comme normaux ou prônait même comme une libération.

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Le Boucanier, Hachoir Lugubre à Kakos.

— Par Pierre Pastel, Sociologue / Psychothérapeute.—

« Nous proposons, par ce texte, une lecture pour le moins originale de la société, à la fois française et mondiale, dans laquelle nous sommes tous  appelés à évoluer en tant qu’individu et en tant que groupe. Chacun fera son idée et son décryptage ».

Cent ans pour…

Le Boucanier hennit, ses leptoméninges1 sont sectionnées. Il court, il court après l’arachnoïde2 et la pie-mère3.

Lobotomisé4, l’âme vidée, à leur recherche, il erre de rameaux en bronches, de bronches en bronchiectasie5.

Nerveux, il ne parvient pas à les attraper ; il s’acharne donc sur les kakos6 ou ce qu’il croit être des kakos. Kakos pour kakos au pays des moins que rien, ce n’est que viande et os sans science à son humble conscience.

S’il rit d’avoir déjà terrassé de nombreux groins, hautain, il ne s’aperçoit même pas de son arrogance. Il veut béquer encore et encore. Il bèque, il bèque alors, sans parvenir à assouvir sa faim de goule.

« Ô temps7 complice des joies que tu me procures à voir croupir ces « planétophages » 8 gangréneux, préserve-moi l’existence jusqu’à deux cent cinquante ans dans l’eau tant agréable de ma mission de sauveur, le temps de les assécher jusqu’à poussière ».

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Le déclin inéluctable de Fort-de-France et Pointe-à-Pitre : où va-t-on ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Les deux villes capitales des Antilles sont-elles virtuellement deux villes mortes, et là ce serait tout un symbole qui préfigure des lendemains qui déchantent en Martinique et en Guadeloupe. Deux villes où la vocation commerciale sautait auparavant aux yeux et ne se limitait pas aux formules toutes faites de « carrefour commercial », et maintenant coquille vide dans l’absolu actuel. Le résultat vient d’être constaté par l’INSEE : Fort-de-France et Pointe-à-Pitre se paupérisent plus vite et plus fort que les autres communes de. Martinique et Guadeloupe avec un cumul des signes de précarité et d’insécurité . À Fort de France comme à Pointe-à-Pitre , il flotte comme un criminel parfum de gâchis. Rétrospectivement on se dit que la chronique de cette mort annoncée s’est écrite depuis longtemps et à la vue de tous. Comme si tout le monde – des pouvoirs publics aux habitants en passant par les commerçants – avait regardé la lente descente aux enfers de leurs villes capitales , bras ballants, en pensant très fort : « Jusqu’ici tout va bien. ».

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Race et sang dans les sources depuis le XVIIe siècle : le cas de la France et de ses colonies

24-25 janvier 2020 à l’E.N.S. et au Centre Panthéon (Paris I )

6e rencontres du Grand séminaire d’histoire des Outre-mer Colloque international organisè par l’APECE
Au cœur d’une controverse relative à sa suppression de la Constitution de 1958, le terme de race (qui a en revanche disparu de la législation du travail), fait aujourd’hui débat dans le champ des sciences sociales et humaines. Il peut être lègitime dés lors de s’interroger sur son usage au sein de la société française (y compris ses colonies, puis ses Outre-mer) depuis le XVIIe siècle. Aujourd’hui, certains chercheurs projettent la catégorie de « race » comme la matrice des rapports sociaux au sein des colonies esclavagistes françaises puis post esclavagistes et par effet de vase communiquant sur le territoire continental en usant de concepts importés d’autres situations coloniales comme le « racisme systémique, d’Etat ou structurel ». Prenant en compte les singularités économiques, sociales et culturelles spécifiques à l’Hexagone et à ses Outre-mer dans la diachronie, d’autres pensent que cette catégorie ne constitue qu’une variable de ces sociétés voire une conséquence.
Ce colloque a pour but d’analyser dans les sources les usages du terme de race, dans le contexte français depuis le XVIIe siècle, qui marque le début de la colonisation esclavagiste menèe par des èlites marchandes avec le soutien de la monarchie.

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Les ressorts cachés de la réforme des retraites

— Par Jean-Marie Nol, économiste —

Cette réforme qu’on nous dit en concertation depuis plus de 2 ans n’est toujours pas comprise et encore moins admise sur de nombreux » points » par la quasi totalité des Français. Elle est même décriée et combattue par des catégories entières de travailleurs qu’ils soient cols bleus ou cols blancs . De non dits en non dits, de rebondissements en rebondissements, la réforme cache-t-elle quelque chose d’inavouable ? Le gouvernement dit tout et son contraire, pour essayer d’imposer une nouvelle réforme dans un pays qui est pourtant en révolte depuis 1 an avec la fronde des gilets jaunes. Ce qui se passe actuellement est incompréhensible, tant d’un point de vue technique que de la stratégie politique. Pourquoi, tant d’acharnement à faire passer ce système universel de retraite à points aujourd’hui et maintenant ? Pourquoi ce sentiment d’impérieuse nécessité à imposer une réforme des retraites alors même que rien ne l’impose ?
POURQUOI ?
Pourquoi au début de la présentation de la réforme, ce besoin de cacher le réel contenu d’une réforme sur laquelle le gouvernement travaille depuis 2 ans ?

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« Le dernier jour d’un condamné », d’après l’oeuvre éponyme de Victor Hugo

Les 23, 24, 25 janvier 2020 à 19h 30 au T.A.C.

— Dossier de presse —
La pièce est extraite du Roman de Victor Hugo écrit en 1829.
Elle se focalise sur l’indignation d’un condamné à mort qui croupit dans sa cellule avec l’espoir d’une grâce. Le talentueux comédien William Mesguich interprète avec brio le rôle du condamné.
Ce « seul en scène » hugolien extrêmement poignant est accueilli au Théâtre Aimé Césaire !
La prestation de William Mesguich est éclatante, le comédien dans une interprétation bouleversante estentièrement au service de l’auteur et du texte.
La scénographie nous montre une prison moderne imaginée par le metteur en scène François Bourcier, d’un blanc immaculé avec ses grilles rouges comme la braise.
1h10 de sensibilité, de révolte, de passion et de générosité dans une incroyable performance qui nous amène à nous interroger sur un sujet encore d’actualité : la peine de mort.
d’après l’oeuvre éponyme de Victor Hugo
Le dernier jour d’un condamné Janvier

Adaptation David LESNE
Mise en scène François BOURCIER
Avec William MESGUICH
Lumières et vidéo Romain GRENIER
Production Théâtre de l’Étreinte
Serge PAUMIER Production

Note d’intention
D’un seul coup, le spectateur se trouve propulsé dans la tête du condamné et voit par ses yeux.

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Marche théâtralisée

19 janvier 2020 à 8H 30 Rdv au Stade du Vauclin

— Communiqué de Culture Egalité —

Nous vous informons de notre activité du dimanche 19 janvier la « Marche théâtralisée » qui s’inscrit dans l’axe matrimoine de l’association, dont l’objectif est de faire connaître les femmes qui ont contribué à l’histoire sociale, politique, culturelle et économique de notre pays.

Nous sollicitons vos antennes pour informer la population et ensuite les faire revivre ces moments. 

Nous vous remercions par avance pour votre contribution pour faire connaître la famille Roptus pour l’ouverture du 150e anniversaire de l’Insurrections du Sud (septembre 1870)

Cordialement

Huguette Bellemare et George Arnauld, animatrices de l’axe Matrimoine. 

 

PROGRAMME :

Vous pouvez y emmener des enfants des 4 ans. Elle n’est pas accessible aux PMR (personnes à mobilité réduite)

C’est une marche facile avec de bonnes chaussures fermées. 

 

Au détour d’un chemin vous rencontrerez 3 figures représentatives de notre histoire d’avant l’Abolition jusqu’à l’Insurrection du sud. Un moment fort, vivant et émouvant, avec des comédiennes de qualité.  

 

8H30 : Accueil au stade du Vauclin

Une participation solidaire de 5€ par personne est demandée

Départ en bus vers Champfleury

 

9h15 : Ouverture de la marche par un bref exposé historique

 

9h30 : Les départs seront échelonnés par groupe.

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« Black Forest »? : C’est le grand embouteillage existentiel !

Entretien entre Pascale Marthine Tayou et Jérôme Sans

Jérôme Sans : Dans votre oeuvre, la forêt est omniprésente. Elle a d’ailleurs donné son titre à l’exposition Black Forest à la Fondation Clément en 2019. Que représente-t-elle pour vous ? Pascale Marthine Tayou : La forêt est le chemin, la vie. C’est un itinéraire, le plateau, le podium, la scène de toutes les mises en scène. La forêt est la scène de mon existence : une Black Forest opaque, comme un trou noir ou le Big Bang. J’ai intitulé l’exposition Black Forest , un titre que j’utilise fréquemment pour mes expositions, en anglais pour que cette notion puisse traverser toutes les clairières, les bosquets… Black Forest, c’est le grand embouteillage existentiel.

Lire aussi : « Black Forest » de Pascale Marthine Tayou

JS : Quel a été votre point de départ pour concevoir cette exposition sous la forme d’une « promenade » jusqu’aux mystères de cette forêt noire ?

PMT : L’exposition est en effet comme une balade, comme une grande vadrouille mentale à travers des faits et des expériences qui pourraient me permettre de me frayer un chemin dans la forêt noire.

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Comment charger son téléphone le plus vite possible sans l’abîmer

— Par Céline Deluzarche —
L’autonomie reste le gros point noir des téléphones portables. Si une recharge complète nécessite plusieurs heures, il existe des astuces pour accélérer le processus et profiter rapidement de son appareil.

Le conseil de base lorsqu’on recharge son téléphone est… de ne pas l’utiliser. « Encore mieux : le laisser éteint », préconise Florence Paour-Mauffre, directrice Terminaux et Services Associés chez Orange.

En effet, l’écran et les autres composants électroniques consomment de l’énergie qui ne servira donc pas à remplir la batterie. « Coupez également toutes les connexions inutiles (Bluetooth, wifi, GPS) ou mettez le téléphone en mode avion », indique la spécialiste.

Une recommandation d’autant plus pertinente que la recharge induit une surchauffe de la batterie qui est aggravée si on utilise de manière intensive le smartphone pendant ce temps. Pour cette même raison, la recharge est plus longue l’été, un mécanisme ralentissant automatiquement la recharge pour éviter que la batterie ne surchauffe.

Des recharges fréquentes de quelques minutes plutôt qu’un long temps de charge

Il faut une heure et demie à trois heures pour recharger à 100 % la batterie vide d’un téléphone portable.

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La fin des pesticides oui ! Le simplisme non !

— Par Gérard Le Puill —

Yannick Jadot, plutôt discret ces derniers mois, était hier midi [05/01/20] l’invité de BFMTV. Louvoyant à propos de la réforme des retraites, il a en revanche sorti de son chapeau melon cette phrase stupéfiante en direction des agriculteurs : « quand nous proposons de sortir des pesticides, nous installons 200 000 paysans dans notre pays ». Député européen depuis 2009, Jadot ne semble toujours pas savoir comment fonctionne la Politique agricole commune (PAC) à l’entame de son troisième mandat.

Peu présent dans les médias audiovisuels depuis des mois, Yannick Jadot répondait aux questions de trois journalistes le dimanche 5 janvier à midi sur BFMTV. Appelé à donner son avis sur le projet de réforme des systèmes de retraite, il a commencé par déclarer : « Quand on voit ce qui se passe en Australie et le chaos climatique en cours, je me dis que la retraite ne sera plus le sujet majeur ». Il reste à voir si le propos sera de nature à satisfaire les hommes et les femmes en grève contre une réforme qui, en individualisant les droits à pension à l’extrême, ne donnera que des retraites de misère aux travailleurs pauvres et autres précaires dont le nombre ne cesse de croître dans notre pays.

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« Cuba et les arts visuels », 3° conférence du CEREAP

Mardi 14 janvier 2020, à 18h, INSPE Martinique

Intervenants : Lise Brossard, Jean-Louis Joachim, Martine Potoczny

Cuba, mon amie fidèle
— Par Isabelle Paré —

Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) s’apprête [en 2008] à dévoiler un pan méconnu de la riche identité culturelle cubaine en accueillant la plus vaste exposition tenue à ce jour sur l’art de cette île des Tropiques.

Avec plus de la moitié des oeuvres puisées à même la collection du Museo nacional de bellas artes de La Havane et une centaine de photographies clés, dont plusieurs inédites issues du riche fonds photographique de La Fototeca, le MBAM a réussi à emprunter à la perle des Caraïbes le plus puissant concentré d’art cubain qui soit jamais sorti du pays de Fidel.

Des chefs-d’oeuvre jamais exposés, une salle entière consacrée à l’artiste phare Wifredo Lam, des icônes de la photographie du XXe siècle, dont des portraits du Che et du Lider máximo pris par les photographes Sallas, Corrales et Korda: le Musée des beaux-arts signe ici une exposition unique, digne des plus grands musées au monde.

Une découverte

En visitant le Musée des beaux-arts de Cuba en 2005, à l’invitation de sa directrice Moraima Clavijo Colom, la directrice du MBAM, Nathalie Bondil, et le conservateur de l’art contemporain, Stéphane Aquin, étaient loin de se douter de la richesse de la collection qui défilerait sous leurs yeux.

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«Les cultures du monde sont toutes le fruit de métissages et d’influences diverses »

— Par Pierre Barbancey —

A l’occasion de la sortie de son nouvel album, « Mescla » (1), réalisé avec le Roccassera Quartet qu’il a fondé, rencontre avec le musicien niçois Jean-Louis Ruf-Costanzo qui parle de ses choix musicaux, de ses influences et de l’importance des cultures populaires.

Quelle est la genèse de la formation du Roccassera Quartet?

Après avoir joué pendant 18 ans avec Melonious Quartet, quatuor de mandoline moderne, sous la direction de Patrick Vaillant, j’ai souhaité monter mon propre projet, qui jouerait mes compositions. J’ai sollicité des musiciens que je connaissais et que j’appréciais. On a fait une première rencontre où j’ai amené quelques morceaux, on a joué et de suite ça a sonné. Vu qu’humainement le courant est bien passé, ce qui est très important, on a décidé de continuer.

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« Dans les cordes », texte et m.e.s. de Pauline Ribat

Pauline ibat, autrice et metteuse-en-scène, formée au CNSAD, présente son second texte Dans les cordes prochainement. Avant cela elle a écrit et mis en scène Depuis l’aube (ode aux clitoris), un titre provocateur, pour un spectacle aussi salutaire que réjouissant. 

Pauline Ribat aborde les sujets frontalement, tant dans l’écriture que dans le jeu qu’elle convoque chez les acteurs. Elle manie la banale (et cruelle) grossièreté du quotidien avec courage et humour…sans pour autant céder à la vulgarité.  Dans les cordes a émergé d’un constat : Aujourd’hui, une personne sur quatre est inscrite sur un site de rencontre. Là, on peut choisir l’âge, le sexe, la taille, la couleur de peau, de cheveux… jusqu’au caractère, au film préféré ou même au revenu mensuel du partenaire idéal.  À l’inverse, on peut aussi choisir de dévoiler ce que l’on veut de soi. 
  Dans les cordes s’attache à décortiquer les mécanismes et les conséquences de « l’amour via le net » à travers l’histoire d’un couple – celui d’Alix et R.-, une femme et un homme d’une trentaine d’années. Du simple site de rencontres à ceux qui sont clairement pornographiques, quelles sont les conséquences de ces fréquentations dans les couples de la « vraie vie ».

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Théâtre en pitt avec la Cie Track

Samedi 11 janvier 2020 à 19h – Pitt Colonnnette à Ducos

« Cyclones »

De et avec : Daniely Francisque et Gloriah Bonheur
Mise en scène : Patrice LeNamouric
Production : Compagnie T.R.A.C.K

Par une nuit de cyclone, une femme solitaire se barricade dans sa case délabrée, lorsqu’une jeune étrangère lui demande refuge…

Pluie forte. La radio annonce l’approche d’un cyclone.  Leyna s’affaire à barricader sa maison délabrée afin qu’elle résiste aux fortes rafales. Elle cloue des planches aux portes et aux fenêtres puis s’abrite sous une table, se préparant à une nuit tumultueuse, en serrant un verre d’alcool entre ses doigts fébriles.

Lire les critiques et la controverse  autour de la pièce sur Madinin’Art

On frappe à la porte. Leyna se redresse. Personne ne vient jamais chez elle. Elle a fermé sa porte au monde. On frappe en criant son nom. Elle se lève, arrache les clous et ouvre, armée d’une planche.
Une jeune étrangère grelotte devant elle, valise à la main, lui demandant refuge : Aline, 16 ans, qui déclare être sa soeur, photos de famille à l’appui. Leyna n’a pas de soeur.

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« Kafou » de Bruno Mourral

Samedi 11 janvier 2020 à 18h Tropiques-Atrium

Durée 0h 50min
De Bruno Mourral
Avec acteurs inconnus
Genres Thriller, Comédie
Nationalité Haïtien
Port-au-Prince la nuit. Doc et Zoe viennent de se voir confier une mission : celle de livrer un colis dont ils ne savent rien. Pour ce faire, ils doivent respecter trois règles fondamentales : ne jamais immobiliser le véhicule, ne jamais ouvrir les fenêtres du véhicule et ne jamais ouvrir le coffre. Arrivés à une intersection, ils tombent sur un chien. À la croisée des chemins, ils devront faire un sacrifice. Une décision qui changera à tout jamais leur destinée.

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Programme du Carnaval 2020 du Lamentin

Du 11 janvier au 26 février 2020

– Samedi 11 janvier de 19h à 22h : « Marche Sportive » de 13 kilomètres de Nou Pa Sav dans les rues du centre-ville et des quartiers environnants. Départ et arrivée place du Calebassier

– Samedi 18 janvier de 16h à 19h à Sarrault : parade de quartier « Sarrault Vidé » organisée par le Foyer Rural de Sarrault

– Dimanche 19 janvier de 15h à 18h dans les rues de Bas-Mission et des environs : parade de quartier « Bas-Mission Carnival » organisée par l’association BMC

– Jeudi 23 janvier à 19h au centre culturel de Petit- Bambou au Morne Pitault : projection de « vidé », film documentaire sur le carnaval de Martinique

– Du vendredi 24 janvier au jeudi 19 février de 18h à 22h dans les quartiers : « Média Vidé », caravane de prévention et d’information des médiateurs de la ville organisé par l’Antenne de Justice

+ vendredi 24 janvier : Bois d’Inde, Bwa Santal, Long pré (station), La Maugée, Bélème

+ vendredi 31 janvier : Le Lauréat, Le Gange, Morne Pavillon, Basse Gondeau

+ vendredi 7 février : Rue Gueydon, Calebassier, Bourg, Petit Manoir (Belle Créole), Bas Mission, Four à Chaux

+ jeudi 14 février : Plaisance, Pelletier

+ mercredi 19 février : Place d’Armes (Mamain, Hibiscus, Les Roseaux, …)

– Samedi 1er février de 15h à 18h à Basse-Gondeau : parade de quartier « Vibrasyon Basse Gondeau » organisée par l’association Tchè Kampech

– Vendredi 7 février à 18h au centre culturel du bourg : conférence sur l’histoire des orchestres de rues du Lamentin

– Samedi 8 février à 19h à la place Mahault : « Kalbas cho », show inédit et innovant réunissant les orchestres de rues du Lamentin.

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« Divine Horsemen, the Living Gods of Haïti », de Maya Deren

Samedi 11 janvier 2020 à 16h 30 Tropiques-Atrium

États-Unis | 1977 | 55 minutes

Le film montre les rites de trois cultes haïtiens : Rada, Petro et Congo, dont l’origine est africaine. Ces rites mettent en scène des sacrifices (poulets, chèvres) et des transes. Dans la préface de Divine Horsemen, Maya Deren dit: « Cette disposition des objets liée à mon projet haïtien initial est, pour moi, le tribut le plus éloquent de l’irréfutable réalité et de l’impact de la mythologie Vaudou. J’avais entamé ce projet comme une artiste ; comme quelqu’un qui transformerait les éléments d’une réalité en une oeuvre d’art en regard de mon intégrité créatrice, et je termine par l’enregistrement le plus humble et le plus précis que je puisse faire d’une logique, d’une réalité qui m’a forcée à reconnaître son intégrité et m’a fait abandonner mes manipulations. »

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Des caissières aux automates : bientôt le grand remplacement ?

— Jean-Christophe Catalon —

Si les statistiques montrent que les caisses automatiques sont encore très loin de se tailler la part du lion, la multiplication des expérimentations de magasins sans caissiers soulève des inquiétudes sur la pérennité de ce métier.

Scanner soi-même ses articles au rythme du « bip » de la machine devient une habitude pour certains consommateurs. Les caisses automatiques sont de plus en plus en répandues en France, près de six supers et hypermarchés sur dix en sont désormais équipés, selon le cabinet Nielsen. Si la part des clients qui les utilisent est loin d’être majoritaire – moins d’un sur cinq les a déjà testées, dont 7 % passent désormais exclusivement par elles –, elle n’en reste pas moins significative pour ces enseignes, dont 10 % du chiffre d’affaires est encaissé par ces machines.

Les automates se sont installés dans le paysage, mais semblent encore loin de se substituer aux caissières. Plus de huit consommateurs sur dix passent uniquement par elles pour régler leurs courses. L’évolution des effectifs sur la décennie ne fait pas état d’une hémorragie : en 2018, on compte 168 000 caissiers (dont 90 % de femmes) tous secteurs confondus (commerce alimentaire, cinéma, péages…), en baisse de 4 % par rapport à 2010, tout en sachant que la grande distribution traverse une crise.

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Alain Jean-Marie, hallucinant cocktail bop-biguine

« The Complete Biguine Reflections » (Frémeaux & Associés/Socadisc)

— Par Fara C. —

Embrassant bop et biguine dans une même étreinte, le maestro du piano comble notre corps et notre esprit. Il concilie autorité dans le jeu et invitation au déhanchement. En 4 CD, sont regroupés 5 de ses disques, enregistrés en trio entre 1992 et 2013. Avec Eric Vinceno à la basse et Jean-Claude Montredon à la batterie, sauf pour le CD 1 où Serge Marne est derrière les fûts et cymbales. De son hallucinante technique, le modeste géant guadeloupéen ne fait nul étalage.

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« Les coups de cœur de Fara C. », étrennes jazz.

Notre sélection jazz en 2 sets. Erroll Garner, Baptiste Trotignon, Roberta Martin, Kamilya Jubran & Werner Hasler, Coltrane, Stephane Belmondo & Sylvain Luc, « The Sound Before The Fury – Archie Shepp », aujourd’hui. Seconde partie, demain. Ce florilège veille à représenter jazz ancien et approche contemporaine, artistes jeunes et plus âgé.e.s, hommes et femmes, sans oublier les créateurs et créatrices issu.e.s de cette diversité qui contribue à la richesse culturelle et humaine de la France. Erroll Garner, facétieux démiurge du swing

Collection « Octave Remastered » (Mack Avenue/Pias)

Sur les 4 rééditions « Dreamstreet » (1959), « Closeup in Swing » (1961), « One World Concert » (1962) et« A New Kind of Love » (1963), le facétieux démiurge du piano (et prolifique compositeur) sévit avec une virtuosité jubilatoire. Chaque volume procure du bonheur. Les mélomanes aimant le live choisiront « One World Concert ». Si on préfère un grand orchestre à la somptueuse section à cordes, on se procurera « A New Kind of Love ». Garner officie en trio avec Eddie Calhoun (contrebasse) et Kelly Martin (batterie) sur les 3 autres CD. On se régalera avec les 9 minutes euphoriques de « Oklahoma ! Medley », sur « Dreamstreet ». Enfin, sur « Closeup in Swing » (« St.

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Manhattan Lockdown, un film de Brian Kirk (III)

À Madiana. Vendredi 2 octobre 2020. Voir les horaires sur le site.

Avec Chadwick Boseman, Sienna Miller, J.K. Simmons
Nationalité Américain
1 janvier 2020 / 1h 41min / Thriller, Action

Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Une course-poursuite infernale pour appréhender deux tueurs de flics à New York. L’inspecteur Davis est prêt à tout pour les coincer, d’autant qu’une gigantesque machination se dessine derrière leurs agissements. Pour les piéger, il va complètement isoler l’île de Manhattan, fermant l’ensemble de ses ponts, dans une spectaculaire opération… La traque peut commencer.

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Ce thriller en forme de course contre la montre est parfait pour prendre de bonnes décharges d’adrénaline.

Le Parisien par Michel Valentin
Ce polar américain qui raconte la traque durant toute une nuit de deux tueurs de policiers s’avère une bonne surprise inattendue.

Filmsactu par Pierre Champleboux
Classique, déjà vu, pas surprenant pour un sou, mais plutôt bien fichu.

Le Nouvel Observateur par François Forestier
Ça court, ça flingue, et Chadwick Boseman, sorti de son rôle de « Black Panther », assure à mort.

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Retraites : 12 idées reçues à combattre

— par Anaïs Henneguelle —-

Ce guide d’auto-défense – rédigé par Anaïs Henneguelle, maîtresse de conférences en économie à l’Université de Rennes 2, membre du collectif d’animation des Economistes atterrés – a pour vocation de fournir des arguments à tous ceux et toutes celles qui s’opposent à la réforme des retraites, mais sont souvent démunis face aux éléments de langage (parfois faux, la plupart du temps incomplets ou simplistes) qu’on leur oppose.

Comment répondre aux éléments de langage du gouvernement ? Que rétorquer à son ami, salarié du privé, qui prétend que « ça fait les pieds aux fonctionnaires et aux cheminots » ? Quels chiffres simples, mais efficaces, mettre en avant pour exprimer sa colère ou son inquiétude ?

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Le défi de l’aménagement du créole dans le système éducatif haïtien

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

L’aménagement du créole dans le système éducatif haïtien a retenu depuis nombre d’années l’attention de plusieurs spécialistes auteurs de « plans » et de « programmes » ou celle de diverses « commissions », et il a été timidement abordé dans des projets de « réforme » et dans des « directives ministérielles » visant le secteur de l’éducation. Ainsi, le Groupe de travail sur l’éducation et la formation, le GTEF, a produit en 2010 des analyses et recommandations qu’il importe de rappeler :  

« Favoriser l’apprentissage de l’élève dans sa langue maternelle tout en assumant le bilinguisme adopté dans la Constitution – Les études et l’expérience établissent que l’écolier apprend mieux et plus rapidement dans sa langue maternelle. Le manque de clarté dans les politiques linguistiques, les hésitations de l’État dans la mise en œuvre de ces politiques, le déficit en quantité et en qualité de matériels de support aux apprentissages disponibles en créole, les lacunes dans les programmes de formation des maîtres et l’absence d’une politique de communication à l’endroit des parents et du public en général ont constitué des freins à la concrétisation du projet de bilinguisme assumé par la Constitution du pays. »

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