— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Déjà en préambule, on peut dire que l’économie française affiche les premiers stigmates de la grave crise économique du coronavirus, et que la Martinique ne sera pas épargnée !
Face à la crise du Covid-19, le gouvernement a ouvert les vannes de l’argent public pour éviter notamment la faillite de nombreuses entreprises. La facture des aides s’élève à 134 milliards d’euros, selon les prévisions du gouvernement. Mais néanmoins les entreprises les plus touchées par la crise ne résisteront pas au choc, et cela engendrera des faillites et par voie de conséquence un chômage de masse . Les entreprises perdent maintenant plus d’argent que jamais, licencient à tour de bras, et voient leurs espoirs de profits à la baisse en raison de l’incertitude économique.
Des milliers de plans sociaux, avec des cortèges de suppressions d’emplois à la clé, sont annoncés ces derniers jours. Ainsi, Airbus a annoncé hier mardi la suppression d’environ 15.000 postes, soit 11% de ses effectifs, et n’exclut pas des licenciements secs pour faire face à la «crise sans précédent» subie par le secteur du transport aérien terrassé par le Covid-19, un plan aussitôt jugé «excessif» par le gouvernement français.

Parmi les mesures les plus marquantes : l’instauration d’un chômage partiel de longue durée pour aider les secteurs en difficulté à la suite de l’épidémie de coronavirus.
—Par Francis Marmande Publié le 04 mai 2007 —
Plusieurs élus ont refusé qu’un essai thérapeutique contre le Covid-19 soit testé dans ce département français où les mesures de restriction ont été renforcées en raison de la reprise de l’épidémie.
Un livret rassemblant les parcours de cent combattants de la seconde guerre mondiale issus des colonies doit être remis mercredi à un groupe de parlementaires.
Ce dimanche 28 juin 2020, la grisaille politique martiniquaise s’est éclairée d’une lueur d’optimisme inattendue, grâce à l’arrivée de visages nouveaux des deux sexes non issus des grandes écuries idéologiques. Les nouveaux élus sont assez nombreux pour ne pas se laisser inféoder et encourir les foudres de directeurs de conscience. Là où les maires sortants n’étaient pas candidats, les électeurs sont demeurés sourds aux tentatives de cooptation ou de mise en œuvre de dynasties. Enfin, j’ignore s’il y a un précédent au fait que deux frères, par ailleurs chefs d’entreprise, seront en même temps maires de deux communes, Ralph Monplaisir à Case-Pilote et Yan Monplaisir à St Joseph.
La Martinique est politiquement dans l’impasse ; elle se trouve entre Carybde et Scylla.
On ne les attendait plus, maintenant que la pandémie est maîtrisée. Mais il nous fallait des Cubains. Absolument. Nous les avons ! Les anciens se rappellent l’expression « yo rivé apré lanmo medsin » (ils sont arrivés après le mort du médecin). Aujourd’hui c’est le médecin qui arrive après la mort du malade, ou la guérison de celui-ci. Aussi bien, en prévoyant pour leur venue un budget plus important que celui qu’il aurait fallu pour défaire le nœud gordien de l’eau courante en Martinique, quel était le véritable objectif de celui qui les avaient invités ? « Historique » est le mot utilisé par le Président de la Martinique à la descente des médecins cubains sur le tarmac de l’aéroport du Lamentin. Ainsi, sans hypocrisie inutile, il mettait au second plan le caractère médical de la coopération. Il n’avait pas su empêcher que soit attaché à l’aéroport le patronyme d’Aimé Césaire, le laudateur de Victor Schoelcher dont la statue vient d’être brisée en morceaux. En revanche, le début de l’histoire qui pourrait commencer entre Martinique et Cuba, ce sera lui. A cet arrière-goût d’indépendance, il ne lui aura manqué que le tapis rouge.
A la croisée de l’art, de la gastronomie, de la musique mais aussi digital, un concept inédit et éphémère va enchanter les Martiniquais à partir de jeudi 25 juin jusqu’en août 2020.
L’article de Guy Lordinot, l’ancien député maire de Sainte Marie en Martinique, qui craint la « disparition programmée de l’identité martiniquaise », dans une tribune intitulée, «
« Croyant éphémère », chaque fois que l’Actualité cible un évènement meurtrier, malheureusement survenu à des humains, je suis touché, peiné, révolté. Ce contrat à durée indéterminée que j’ai passé avec la petite histoire, me permet de « zapper » avec elle. D’où la dénonciation de l’impudence, la cruauté, l’intolérance…le racisme et pour finir l’esclavagisme qui s’inscrit dans le monde.
Cher José,
Jacques Coursil (1938, Paris – 26 juin 2020, Plombières) est un professeur de linguistique, sémioticien, chercheur en philosophie des mathématiques, compositeur et musicien français de jazz. Son instrument de prédilection est la trompette.
Alors que les Ultramarins ne cessent de protester contre la vie chère, l’Autorité de la concurrence, avec l’aval du Conseil d’État, vient de donner son feu vert à une nouvelle opération de concentration dans la grande distribution, renforçant encore l’économie de rente qui domine dans ces collectivités.
L’histoire des sciences sociales débute avec le siècle des Lumières, autours de 1650, lorsqu’une révolution au sein de la philosophie naturelle a changé le cadre de référence avec lequel les individus jaugeaient de la scientificité. Les sciences sociales sont issues de l’éthique de cette époque et ont été influencées par le long XIXe siècle ( la révolution industrielle et la révolution française, notamment). Les sciences sociales se sont développées à partir des sciences (expérimentales et appliquées), de savoirs existants, de pratiques normatives, et ce, dans un élan et une vision de progrès social lié à des groupes sociaux donnés.
— Par Isabelle Chaperon et Véronique Chocron —
« Entre l’intégration et la désintégration, il y a place pour l’invention. »
Les médecins seront confinés pendant une semaine, avant de pouvoir prendre leur poste. Ils resteront trois mois sur place.
Souvantman, a labrin-di-swè
Cette année [le] rendez vous tant attendu aura lieu mais il s’organise autrement et sera de plus courte durée.
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Lettre de Rio de Janeiro