En raison des conditions océaniques et atmosphériques, « cette année nous nous attendons à des tempêtes plus fortes et plus longues que la moyenne ».
La saison des ouragans dans l’Atlantique devrait être extrêmement « active » et pire que prévu, avec entre 7 à 11 ouragans, ont estimé jeudi les services météorologiques américains.
En raison des conditions océaniques et atmosphériques, « cette année nous nous attendons à des tempêtes plus fortes et plus longues que la moyenne », a expliqué Gerry Bell, chef prévisionniste pour les ouragans à l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
La NOAA, qui avait déjà averti en mai que l’Atlantique connaîtrait une saison 2020 probablement « au-dessus de la normale« , a ainsi revu ses prévisions à la hausse.
L’institution, qui prévoyait entre 13 et 19 tempêtes, s’attend désormais à la formation d’entre 19 et 25 dépressions tropicales, dont 7 à 11 pourraient se transformer en ouragans. Entre trois à six d’entre eux pourraient atteindre la catégorie 3 ou plus, charriant des vents d’au moins 178 km/h.
Déjà neuf tempêtes
« C’est l’une des prévisions saisonnières les plus actives que NOAA ait émise en 22 ans d’existence », a précisé le secrétaire au Commerce américain, Wilbur Ross.

An tron vid, lapo-bèt, kòd épi savwaw : Tanbou !
Fleur DAUGEY
Combien de martiniquais savaient que l’entrée du Parc Aimé Césaire avait été construit en 1935 pour le tricentenaire de la conquête française de la Martinique. A la même période que l’érection de la statue de d’Esnambuck ?
Le Voyage à Nantes expose pendant deux mois une multitude d’oeuvres d’art contemporain. Cette année, le festival démarre samedi 8 août et dure jusqu’au 27 septembre.
La ville natale de Colbert est aussi celle du Monument des héros de l’armée noire, rappelle l’historien. Selon lui, il est plus utile de conserver les statues, plutôt que de les déboulonner, afin de les appréhender de manière critique.
Ces dernières années, des extrémistes identitaires percutent les valeurs républicaines de la société française. Voyant l’avenir de l’humanité comme un « choc des civilisations » et une « guerre de races », ces mixophobes ethno-différencialistes partagent la théorie du « grand remplacement » en Occident : les identitaires nationalistes et anti-cosmopolites, de même que les identitaristes décoloniaux et islamistes. Les crispations identitaires ont ainsi fait couler beaucoup d’encre : les uns dénoncent le « défaut d’assimilation » des populations immigrées, tandis que les autres accusent la « panique identitaire ». Cet ouvrage ne se situe dans aucun de ces camps idéologiques mais décrit ces radicalités identitaires et les enjeux pour la cohésion sociale au sein des sociétés démocratiques.
Paris – Les obsèques de l’avocate et figure féministe Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet à l’âge de 93 ans, ont été célébrées jeudi à Paris en présence de plusieurs centaines de personnes, au son notamment de «
Programme :
Rien ne peut plus nous étonner !. Et voilà nos insurgés du dimanche se réclamant de A. Cesaire, de F. Fanon et de Koko René-Corail, qui se coulent dans le modèle anglo-saxon en vogue, le très controversé
La loi visant à protéger les victimes de violences conjugales est la transcription législative des travaux du Grenelle des violences conjugales.
La question de la Mémoire est un sujet qui divise les Martiniquais. En plein 20e siècle, on parle encore de communauté béké. Contrairement à ce qu’en pense l’un d’entre eux, Alain Hugues Despointes lors d’une interview sur Canal +, cette communauté n’aurait-elle pas dû avoir une tête « métissée » plutôt que toute blanche depuis tout ce temps passé à côté des Noirs ? Le mot béké ne devrait-il pas se contenter de trouver sa place dans des livres d’histoire ?
Depuis quelques temps, la Martinique vit un tournant dans son histoire. Plus précisément, elle voit sa mémoire bousculée, remaniée mais vérifiée par une jeunesse martiniquaise, non pas révolutionnaire comme le disent certains, mais une jeunesse consciente et militante. Un militantisme que d’autres ont initié dans le passé et qui aujourd’hui refait surface de plus belle. Oui, une jeunesse soucieuse de ne pas se laisser corrompre par une histoire fallacieuse, une histoire falsifiée au bénéfice de ceux qui l’ont écrite. Une histoire fallacieuse restée dans la mémoire collective comme immuable, impérissable, inaliénable mais une histoire symbole de l’aliénation du peuple martiniquais. Oui, cette histoire assimilationniste que l’Etat Français a servi durant des années à nos aïeux. Ces mêmes aïeux qui aujourd’hui pour certains, refusent, condamnent ou saluent le combat mené par cette jeunesse militante ayant rétabli la vérité sur notre histoire. L’histoire du peuple martiniquais et de ses descendants d’esclaves, l’histoire qui érige l’homme blanc comme notre sauveur, comme le grand abolitionniste, je parle de Victor Schoelcher notamment.
Faut-il déboulonner les statues de Victor Schoelcher en Martinique ? Oui. Faut-il déboulonner toutes les figures colonialistes de l’espace public en Martinique ? La réponse est une nouvelle fois positive. A ces affirmations qui nous semblent évidentes, se mêlent en filigrane des questions subsidiaires liées à la légalité et la légitimité des actions de déboulonnage ainsi que celle, plus large encore, de la représentation de la mémoire dans notre espace public.
Lorsqu’une situation est complexe, la prise en compte de la totalité de ses aspects est la seule façon de voir clair et d’éviter de sombrer dans un opportunisme ou un autre.
De Rubika Shah
» Le Mawonium » chasse « Les nuits culturelles ». Dans le bourg de Rivière-Pilote, l’association Moonary investit pour le mois d’août une villa rebaptisée ainsi « Le Mawonium : lieu de rassemblement de « mawon » d’aujourd’hui »
—Communiqué de presse du Centre de Culture Populaire Ypyranga de Pastinha Martinique (CCPYPM)—
Le Jésus historique avait probablement les yeux bruns et la peau foncée, comme la plupart des Juifs du Ier siècle en Galilée. Mais ce n’est pas l’image majoritaire qu’on nous en a donné.
Je ne pouvais rester muet face à la destruction d’éléments importants de notre statuaire martiniquaise en tant que président de l’association Patrimoine Martinique qui jusqu’à ce jour oeuvrait en retrait du tumulte médiatique. Notre silence pourrait s’apparenter à une coupable complicité.
Dans ce portrait qui lui est consacré, l’une des figures montantes de la scène des musiques du monde, évoque son parcours mené de luttes contre le déterminisme familial et son émancipation par la créolité.
Les récents événements qui troublent encore la Martinique, ont entraîné un sursaut des Martiniquais laissant pousser des prurits aux manifestations diverses : outre un conflit générationnel énoncé et manifeste-dommageable mais libérateur de soutien, chez les uns, de rejet, d’incompréhension, chez les autres, tout cela teinté de mépris voire de haine, je préfère constater une nécessité d’écrire un récit national (martiniquais s’entend) notre, propre.
La liste s’allonge de statues mises à terre, taguées, détruites en Martinique, singulièrement à Fort-deFrance, Schoelcher et Trois-Ilets, depuis le 22 mai 2020.