Cette dégradation intervient un mois après le déboulonnage de deux statues controversées par des activistes anticolonialistes.
Un buste du général de Gaulle a été dégradé samedi 29 août dans la commune du Robert en Martinique, avec des inscriptions à la peinture rouge et noire, indiquant notamment «Nous ne sommes pas Français», a-t-on appris auprès de la mairie.
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Samedi matin, les services techniques de la ville du Robert (est de la Martinique) ont constaté les dégradations sur ce buste du général de Gaulle, qui trône depuis 1978 sur son piédestal devant le monument aux morts de la commune. De la peinture rouge et noire a été appliquée sur son visage, avec des inscriptions en français et en créole. On peut y lire «Nous ne sommes pas Français», «Retirez-là». Y figure aussi «1944 : Massacre de Thiaroye», en référence aux tirailleurs sénégalais tués par l’armée française au camp militaire de Thiaroye près de Dakar en 1944.
Pas de plainte déposée pour l’heure
Cette dégradation intervient un mois après le déboulonnage des statues de Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon 1er et native de Martinique et Pierre Belain d’Esnambuc, qui a conduit l’installation de la colonie française en Martinique en 1635, par des activistes anticolonialistes.

La rentrée scolaire, on l’a bien compris, c’est l’enjeu du moment. Emmanuel Macron décide de décaler l’annonce du plan de relance parce que l’économie, le chômage de masse, les dépôts de bilan, la désindustrialisation, ça peut attendre : les parents d’élèves ont peur. La rentrée scolaire est au cœur des préoccupations, mais on a de plus en plus l’impression que l’école, en revanche, est le cadet de leurs soucis. Pouvoirs publics, politiques de tous bords, syndicats enseignants et fédérations de parents… l’école, ça ne leur dit rien. Ah ! Si, ce lieu où les enfants se font des copains pendant que leurs parents travaillent…
Après la conquête de la liberté marquée par l’abolition de l’esclavage, débute la quête de l’égalité qui va durer bien après ce qui devait être son aboutissement, la transformation statutaire de colonie en département votée le 19 mars 1946. La période qui suit cette loi dite d’assimilation est particulièrement riche en manifestations, protestations, grèves et surtout de résistance culturelle .
Le premier ministre Jean Castex parle d’«une publication révoltante». Le journal répond qu’il s’agit «d’une fiction» et s’excuse.
Un navire humanitaire affrété dans le plus grand secret en Méditerranée par le street artiste Banksy a lancé un appel à l’aide dans la nuit de vendredi à samedi après un sauvetage massif de migrants, affirmant déplorer au moins un mort à bord et se trouver dans une situation désespérée.
Le street artiste Banksy a financé un nouveau navire pour porter secours aux migrants en Méditerranée, qui est déjà sur zone et a secouru 89 personnes.
Lé komin-frè Matnik té fè bel projé
Banksy est le pseudonyme d’un artiste britannique anonyme, actif depuis les années 1990. Il est connu pour son art urbain satirique (ou street art) et comme réalisateur de films.
– Selon David Brunat, l’intervention de gendarmes auprès de vacanciers seins nus sur la plage de Sainte-Marie-la-Mer est une consternante illustration de l’évolution des mœurs. Cet esprit de pruderie venu d’autres cultures pourrait bien réprouver notre histoire de l’art qui a toujours mis à l’honneur le sein féminin, s’inquiète l’écrivain.
La généralisation du port du masque dans les lieux publics est l’axe d’action prioritaire des autorités pour lutter contre le coronavirus. Une concertation entre les maires et la préfecture a permis de mettre en place une liste de lieux les plus fréquentés des communes de Martinique.
Cette gratuité était déjà accordée depuis 2013 à leurs aînées de 15 à 17 ans.
Au centre Culturel Antoine Tangamen, ancienne habitation Gradis : première présentation au public de l’ouvrage d’Edmond MONDÉSIR,
TeneT
Nathan, Camerounais déraciné à Paris, se lance dans un voyage en Louisiane. Il part pour retracer la vie d’un oncle mort là-bas, mais, au fil des rencontres, il va surtout se retrouver confronté à lui-même, à son image des Noirs américains et à la fatalité. Fabienne Kanor fait de cette initiation un récit de voyage et un essai historique autant qu’un roman.
Fabienne Kanor
Oubliez les Dix petits nègres. Le roman policier d’Agatha Christie, un des livres les plus lus et vendus au monde, change de nom, amputé du mot «nègre» dans sa version française, pour «ne pas blesser».
C’est donc fini ! France Ô a cessé d’émettre. La chaîne française dédiée à nos Outre-mer aura cessé d’exister. Le lien audiovisuel entre la métropole et ses territoires éloignés est rompu.
À partir du 1er septembre, plus de 40 000 jeunes Martiniquais ainsi que l’ensemble des personnels de l’éducation vont reprendre le chemin de l’école. Le 14 août, 2 semaines avant la rentrée, le ministère de l’Éducation rendait public un protocole sanitaire assouplissant les exigences relatives notamment aux gestes barrières, au port du masque et à la distanciation physique dans les établissements scolaires. Suscitant étonnement et inquiétude chez les personnels.

Indignation et colère face au procès du 27 août ! — Groupe Révolution Socialiste
Le président Jean-Claude William m’a fait l’honneur de préfacer mon premier livre sorti en septembre 2019 aux éditions L’Harmattan. Ce livre est la biographie d’un des prédécesseurs de Jean-Claude William à la présidence de l’université des Antilles-Guyane, le Guadeloupéen Roland Thésauros. Cette biographie est aussi un historique du mouvement nationaliste guadeloupéen de sa création à nos jours. J’ai souhaité que la préface du livre soit faite par un intellectuel de la Martinique car Roland Thésauros, enseignant sur le campus de Fouillole et de Schoelcher est très connu par plusieurs générations d’étudiants martiniquais. Le choix de Jean-Claude William s’imposait à nos yeux. Il avait une longue relation d’amitié avec Roland Thésauros et ils avaient tous deux été responsables de l’université aux Antilles.
Avec quatre nouveautés pour la Rentrée Littéraire 2020, les éditions Idem proposent aux lecteurs quatre métalivres, c’est-à-dire des livres qui parlent d’autres livres, soit d’idéologie marxiste (avec Antonio Gramsci, ouvrage collectif où se retrouvent des contributions de Philippe Pierre-Charles, Danielle Marceline, pour ne citer que les plus connus chez nous), soit des canons de la littérature créole et du conte (avec l’essai et le roman de Jean-Georges Chali, dans le même livre), soit une introduction à la philosophie de Nietzsche à travers son livre Le Gai Savoir (par Edmond Mondésir : Ombres et lumières de la pensée moderne/ Vérité et illusions du Gai Savoir), et enfin l’ouvrage coordonné par Suzanne Dracius, où elle convie amie (Isabella Donaldo-Eustache) et poètes (Max Ponte, Giovanni Dotoli, universitaire à la Sorbonne et Bari) à raconter le drame vécu du confinement en Italie, premier pays d’Europe à avoir été touché par la pandémie, avec un clin d’œil aux auteurs de la Renaissance italienne : Dante, Pétrarque et Boccace.