— Par Philippe Pierre-Charles, Max Rustal —
Dans la réponse de Michel Branchi (« A propos de la rageuse algarade de deux éminents sophistes »), écartons d’abord les digressions sans intérêt. Déblayons le terrain pour souligner ce sur quoi il ne veut surtout pas répondre.
Première diversion : Branchi insiste lourdement, à deux reprises : Notre tribune à été publiée « conjointement » (sic) dans France Antilles et le Progressiste. S’il s’agit pour lui de nous intimider à propos des médias qui veulent bien reprendre nos écrits en sous-entendant une relation fonctionnelle entre eux et nous, c’est évidemment peine perdue. Les Staliniens ont toujours voulu contraindre les oppositions de gauche au silence en les accusant d’être accueillies par la « presse bourgeoise ». Ces tactiques hors d’âge ont perdu toute efficacité. Merci sans complexe à toute presse démocratique nous faisant l’honneur de ses colonnes. Et au cas où le cœur en dirait à Justice, pa ni problem ! S’il s’agit de suggérer que nous nous trouvons sur la même ligne politique que le PPM dans l’affaire de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), nous préférons franchement faire confiance à la sagacité de nos lecteurs et lectrices.


Grand intellectuel italien, l’écrivain Umberto Eco, décédé dans la nuit de vendredi à samedi à l’âge de 84 ans, était un universitaire, linguiste et philosophe, qui a connu la gloire mondiale avec un thriller médiéval et érudit, « Le Nom de la rose ».
Rencontre-projection avec trois réalisatrices présentes en Martinique pour plusieurs semaines dans le cadre d’une série d’ateliers de sensibilisation au documentaire menés auprès de collégiens, lycéens et de jeunes suivis par la PJJ. Dénommée « L’Oeil du doc », cette opération se propose d’ouvrir l’oeil des jeunes au documentaire.
JOHANNESBURG/NAIROBI/TORONTO, le 17 février 2016 – L’UNICEF a annoncé aujourd’hui que près d’un million d’enfants en Afrique orientale et en Afrique australe ont besoin d’un traitement contre la malnutrition sévère aiguë. Deux années de pluies et de sécheresses imprévisibles combinées à l’un des phénomènes El Niño les plus puissants en 50 ans causent des ravages chez les enfants les plus vulnérables.
Si le racisme antiarabe doit être combattu, les accusations systématiques d’islamophobie visent en revanche à discréditer l’idée que la laïcité s’applique à tous les cultes, à l’islam comme aux autres.
— Par Roland Sabra —
Jade Mendouga, une métisse de 19 ans, étudiante en langues à Dijon est à l’origine de ce buzz qui dénonce le racisme ordinaire.
Considérant M. Ernest Breleur, je dirais ceci.
Le titre de cette exposition le dit sans ambages c’est bien des fenêtres que l’œil découvre une liberté de voir. Ces deux là photographient avec les yeux d’hommes épris et ceci transparait dans leurs clichés. Visiblement c’est là que se jouent la sensualité et la vulnérabilité de ces images. Le portrait est beau, à la fois classique et moderne. Il laisse l’imagination s’envoler.
Clarisse Bagoé Dubosq propose un surgissement polychrome où la ligne émerge de la couleur, déjouant ainsi le piège de l’abstraction entière, à travers une œuvre spontanée. « Mes personnages se devinent et se découvrent en fonction de l’imaginaire, ces femmes de la vie, droites et fières qui avancent sans se retourner, souvent seules, souvent secrètes, toujours dignes. Elles me plaisent et l’aime les imaginer comme cela »
Les deux conférenciers, Pascal SAFFACHE, Professeur des Universités, et Jean-Louis VERNIER, Directeur-adjoint de la DEAL, présenteront successivement l’impact de l’élévation du niveau de la mer à l’échelle des Antilles, puis en Martinique, avant d’aborder de façon plus transversale, les incidences potentielles de l’évolution du climat au niveau agricole, de la gestion globale de l’eau, etc.
Cette intervention présentera les derniers résultats de mes travaux menés dans le cadre du programme de recherche « Histoire de l’ethnologie en et sur Haïti ». Quels sont les ressorts et l’impact du séjour d’Aimé Césaire en Haïti en 1944 ? Si ce dernier n’était pas investit dans la discipline ethnologique au même titre que ses contemporains haïtiens, il a cependant eu une influence considérable sur la scène intellectuelle de Port-au-Prince. Cette influence a fait l’objet d’une première enquête dont l’objectif fut d’inscrire les relations et connexions intellectuelles régionales dans une actualité géopolitique et sociale, notamment marquée par la question raciale.
Film de Negar Azarbayjani – 1h42 – 2015
À quelles conditions un travail critique peut-il être développé dans notre société ? Le Collectif critique s’est constituté le 9 février. Intellectuels, professeurs du secondaire et du supérieur, syndicalistes, militants associatifs… Douze qui souhaitent garder un total anonymat, à la fois pour étouffer les ego et pour échapper à la classification d’« experts ».
Un nouveau rendez-vous théâtral de
Un groupe de chercheurs brésiliens s’interroge sur l’injection depuis 2014 d’un insecticide dans les réseaux hydriques publics et la flambée de cas de microcéphalies dans le Nordeste.
Film d’Ida Panahandeh – 1h44 – 2015
La République française consomme ses ministres de la Culture comme Henri VIII consommait ses épouses. Rien qu’au cours de la dernière décennie, ce sont six personnalités qui auront franchi le seuil de la Rue de Valois, dont trois pour le seul quinquennat, pas encore achevé, de François Hollande. Quelle volatilité ! Quelle fragilité ! Peut-être, aussi, quelle désinvolture à l’égard d’une fonction que la République, toutes tendances confondues, fait mine de révérer mais tient, de fait, en médiocre estime, comme si elle n’était, dans le fond, qu’un élément un peu obligé du décor politique. S’est-on interrogé sérieusement sur la possibilité de mettre en œuvre, dans de telles conditions, une véritable politique culturelle alors que celle-ci, comme toutes les politiques publiques, a besoin de perspectives et de temps pour atteindre de véritables résultats. Cela signifie-t-il que l’on n’attend plus rien d’effectif de ce ministère, sinon d’être une sorte de ministère des Relations publiques culturelles, un ministère pour cultiver de bonnes relations avec le « monde de la culture » dont on aime la compagnie et redoute les colères, un ministère pour préparer les comités de soutien des élections suivantes ?