Festival des petites formes

Du 19 au 27 février 2016

festival_petites_formesUn nouveau rendez-vous théâtral de Tropiques Atrium Scène nationale !

Spectacles à Tropiques Atrium, en communes – Ateliers – Lectures…

La présence de Philippe Caubère, acteur majeur de la scène française !

Avec le soutien de la SACD

Présentation

Pour sa première saison, Tropiques Atrium Scène nationale créée le Festival des petites formes organisé du 19 au 27 février à Fort-de-France et dans plusieurs communes du territoire martiniquais.

Inscrit au cœur d’un trimestre placé sous le signe des écritures contemporaines, Tropiques Atrium a souhaité faire de ce festival un temps fort de sa programmation théâtrale et le lieu de découverte de ce format artistique offrant non seulement une souplesse particulièrement adaptée au contexte territorial et social martiniquais mais également une proximité précieuse entre artistes et spectateurs.

Cette première édition mettra l’accent sur les monologues, les Seul en scène, sur les cheminements qui conduisent des questionnements intimes aux problématiques sociétales. Créations, diffusion hors-les-murs dans plusieurs communes et auprès des publics empêchés, résidence d’auteur, ateliers d’écriture en milieu scolaire, lectures, masterclasses rythmeront le festival afin de toucher une diversité de publics et de nourrir le goût du théâtre. Ce festival évoluera au fil du temps et s’inscrit dans une dynamique novatrice.

Notons la présence exceptionnelle en Martinique de Philippe Caubère, figure de la scène française, qui interprétera deux de ses succès majeurs : la danse du Diable et Le Bac 68 !

Spectacles à Tropiques Atrium

Vendredi 19 février 2016, 20 h Tropiques-Atrium

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Quelque part dans une cité populaire une femme est seule, enfermée dans son appartement face à un miroir. Une question se pose à elle, en ce jour du quinzième anniversaire de son fils : doit-elle tuer ce fils qui est responsable des maltraitances qu’elle subit après avoir été la cause d’un passé plein de souffrances ? Doit-elle le livrer à la mère patrie ? Quels liens unissent la mère de famille et la mère patrie dans cette détresse ?
Ce texte est un voyage dans l’inconscient et le conscient, dans la souffrance d’une femme qui a bien les contours d’un pays en questionnement.

Lire la critique de la précédente mise en scène faite par José Exélis :

« L’orchidée violée »: tout est à faire 

par Roland Sabra.

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quatre_heures_du_matErnest J. Gaines 4 Heures du matin
Par Sean James ROSE — 31 mai 2002 à 23:39

Une boîte de nuit, une jolie fille «prise», mais pas insensible aux oeillades, des mots échangés, et c’est la castagne, le copain dégaine son couteau, on saisit une bouteille, on se bat, on plante le gars… Classique, sauf qu’ici, le narrateur, un Noir de 19 ans, se rend à la police. Il se retrouve au trou dans la section pour «nègres» avec Munford, un abonné des bagarres, et Hattie «le détraqué», un homo qui fait le tapin. Là commence la prise de conscience du jeune délinquant. Sa véritable prison est intérieure. Munford lui ouvre les yeux : sortir ne sera pas un problème, surtout si son oncle connaît un de ces propriétaires blancs qui exploitent la reconnaissance de ceux qu’ils font libérer. Que les Noirs s’entre-tuent, c’est l’affaire des Noirs, voilà la logique du système. Le vieux taulard exhorte le héros à purger sa peine. Figure du «roman du Sud», Ernest J. Gaines, né en 1932 en Louisiane, traite sans complaisance des difficultés du personnage à se rendre compte des mécanismes de l’aliénation.
Sean James ROSE Ernest J. Gaines 4 Heures du matin Liana Levi «Piccolo» Traduit de l’américain par Michelle Herpe-Voslinsky, 84 pp., 6 euros

Liberation

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Vendredi 19 février 20h – Salle Frantz Fanon

Tarif H.C 10€

L’homme qui plantait des arbres (France)

De Jean Giono

Avec Pascal Durozier

Samedi 20 février 20h – Case à Vent

Tarif H.C 10€

De Jean Giono, par Pascal Durozier. Ce grand classique des textes écologistes raconte l’aventure tranquille d’un berger solitaire.
Au cours de l’une de ses promenades en Haute-Provence, Jean Giono a un jour rencontré ce personnage extraordinaire qui plantait des arbres, des milliers d’arbres… Au fil des ans, le vieil homme a réalisé son rêve : la lande aride et désolée est devenue une terre pleine de vie… Une histoire simple et généreuse, un portrait émouvant et un hymne à la nature.

L’homme qui plantait des arbres v1 from Steve Murez on Vimeo.

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La Danse du Diable (France)

De Philippe Caubère

Jeudi 25 février 20h – Salle Frantz Fanon

Tarif C 25€ 20€ 8€

La Danse du Diable est un spectacle joué par un seul acteur, qui en est l’auteur ; mais ce n’est pas un  » one man show « , ni une série de sketches ; c’est une histoire ; comique parce que j’espérais qu’elle fasse rire, fantastique parce que je voudrais qu’elle fasse un peu rêver.
Cette histoire, c’est celle d’un personnage, Ferdinand Faure, jeune homme qui, dans le secret de sa chambre, s’imagine la gloire. Plus tard il va partir faire du théâtre pour ressembler à Gérard Philipe et surtout à Bruno, jeune premier du cours Molière. Là, il va lui arriver une ou deux catastrophes qui feront rebondir l’intrigue et permettront au conteur d’amuser le public.
Pour écrire cette pièce je me suis imposé quelques lois : l’économie des moyens, l’improvisation comme façon de chercher un langage, et puis, ne parler que de ce que je connaissais, c’est-à-dire plonger hardiment dans ma mémoire !… De ce voyage intérieur qui dura presque dix mois, guidé, critiqué, stimulé, épié par Jean-Pierre Tailhade et aussi Clémence Massart, est venu une sorte de texte, des personnages, des situations et quelques ébauches de scénario.
De ce brouillon j’ai tiré une fable. Je voulais que ce soit composé un peu comme une nouvelle, et néanmoins que ça reste une farce, j’allais dire, une blague. Il fallait que ce soit naïf ; c’est-à-dire que n’importe qui, connaissant le théâtre ou pas, puisse suivre et s’y reconnaître un tant soit peu.
Peut-on, de nos jours, parler de soi-même, de ses craintes intimes, de ses espérances, et que ce soit gai ? Peut-on raconter quelque chose du théâtre du point de vue de celui qui, en définitive, le fait, je veux dire du point de vue de l’acteur (ou du “comédien” comme on voudra) et que ça intéresse le monde ?
Peut-on rêver d’une écriture théâtrale délivrée, mais non débarrassée, de la littérature ? Peut-on imaginer un théâtre qui serait sincère sans être stupide ? Cruel sans être inutilement méchant ? Peut-on ? Peut-on ?… Je ne sais pas, j’espère. Et il me semble comme ça, confusément, que le public aussi l’espère ; il me semble.
Mais peut-être que je suis fou, ou prétentieux, ou les deux à la fois. Tant pis.

P.C.

Je dédie La Danse du Diable à mon père



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Le Bac 68
(France)

De Philippe Caubère

Vendredi 26 février 20h – Salle Frantz Fanon

Tarif C 25€ 20€ 8€

Le Bac 68 est l’adaptation d’un épisode de L’Homme qui danse, version complète et originale de La Danse du Diable : Le Théâtre selon Ferdinand. Ce spectacle aura pour première ambition, comme son titre l’indique, de raconter aux jeunes gens d’aujourd’hui comment leurs parents (ou grands-parents…) ont passé le bac en cette année emblématique ; péripétie qui, comme on le sait, ne fut pas piquée des vers… Il aura comme intérêt ensuite de faire revivre en direct par les personnages clefs de La Danse du Diable, Claudine, la mère, et Ferdinand, le fils, la montée et l’arrivée au sein d’une banale famille française de ces évènements historiques qui ont bouleversé la société occidentale.
Les choses n’ont plus jamais été après ce qu’elles étaient avant, n’en déplaise aux méchantes langues et mauvais esprits qui ne sont pas les derniers pourtant à profiter encore des progrès, de société en particulier, qui en sont issus. En ces temps de révisionnisme général, il me semble que rappeler ceci, sous une forme comique et populaire qui plus est, tient presque du devoir civique et républicain… ! Le but restant, bien sûr, d’abord et malgré tout, de faire rire petits et grands.
Histoire dans l’histoire, digression dans le récit ou parenthèse enchantée, Le Bac 68 pourra être aussi bien apprécié par ceux qui en auront suivi le récit principal tel qu’il est développé dans La Danse du Diable et qui seront curieux d’en découvrir un ressort caché, que par ceux qui n’auraient rien vu encore et que la perspective d’un spectacle plus court
(1 heure 30 au lieu de 3) rassurerait pour une première prise de contact avec mon travail, mon oeuvre, ou comme on dit : « mon univers » !
Philippe Caubère,
le 3 mars 2015

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Spectacles en communes et Hors les murs

L’orchidée violée & 4 Heures du matin

Mardi 23 : Campus de Schœlcher – Entrée libre

Vendredi 26 à 19h : François – Salle des fêtes – Entrée libre

Samedi 27 à 18h :
Sainte-Marie Domaine de Fonds Saint-Jacques – CCR

10€

pour les 3 pièces


L’homme qui plantait des arbres

Jeudi 25 à 15h : Carbet – Hôpital – Entrée libre

Samedi 27 à 16h : Sainte-Marie

Domaine de Fonds Saint-Jacques – CCR –
10€

pour les 3 pièces

Lectures

En partenariat avec ETC Caraïbe

Le Patron

D’Alfred Alexandre (Martinique)

Alfred Alexandre est né en 1970 à Fort-de-France. Il suit des études de philosophie à Paris pour revenir en Martinique comme professeur de philosophie et chargé de cours à l’université des Antilles et de la Guyane.

Révélé en 2005 par
Bord de canal
, qui reçoit en 2006 le Prix des Amériques insulaires et de la Guyane, il écrit en 2007 sa première pièce de théâtre,
La Nuit caribéenne, qui est saluée par Etc_Caraïbe et jouée. En 2011, il renoue avec le roman Les villes assassines, qui clôture sa trilogie consacrée aux marges de la ville de Fort-de-France.
Le Patron
est un texte théâtral inédit écrit en 2009.

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Le chant de Georges Boivin

De Martin Bellemare (Canada)

Diplômé du programme d’écriture dramatique de l’Ecole nationale de théâtre du Canada, Martin Bellemare est l’auteur d’une dizaine de pièces dont Le Chant de Georges Boivin (Prix Gratien-Gélinas 2009, Dramaturges Editeurs 2011).

Résumé
L’équipée de Georges Boivin, 77 ans, qui vient de perdre sa femme. En compagnie de trois amis retraités, il part à la recherche de sa première conquête qu’il a vue pour la dernière fois plus de cinquante ans auparavant. Un seul comédien. Un chant d’amour sous forme de road-movie théâtral.
Extrait
« GEORGES BOIVIN : Gérard y avait peur pour ma sécurité | Vu qu’y arrivait pas à me convaincre de pas partir | Y a décidé de venir avec moi | Gisèle | La femme de Clément | Elle a encouragé son mari à faire pareil | Pour pas avoir l’air de celle qui le retient | Quand le problème de l’auto a été soulevé | Y ont pensé qu’y s’en sortaient | Que | Sans auto | Le voyage avortait | Mais je leur ai dit | Quentin me prête une des siennes | Quentin | Mon beau-fils | Je l’ai appelé à matin | Gisèle me demande | « Tu lui as dit jusqu’où tu voulais aller ? » | Y l’a pas demandé. »
Revue de presse
«Admirablement bien construit, Le Chant de Georges Boivin entre dans l’intimité d’un homme âgé avec une grande finesse et beaucoup de délicatesse.» &r(Le jury du Prix Gratien-Gélinas 2009).

Martin Bellemare animera aussi des ateliers d’écriture en milieu scolaire.

Samedi 20 à 18h : Tropiques Atrium – Case à Vent – Entrée libre

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Stage

Atelier découverte du demi-masque Balinais

A l’attention des professionnels


Tropiques Atrium
Scène Nationale organise

du 18 au 21 février 2016 à

une formation « découverte du jeu, à travers les demi-masques Balinais » dirigé par
M. Pascal Durozier
(Acteur de l’Homme qui plantait des arbres)

Cet atelier fera appel à l’imaginaire, à l’invention, à la fantaisie créatrice et à l’improvisation.

Les demi-masques Balinais ou Bongres ont une universalité qui nous plonge au cœur de la comédie de la satire et des passions, tout en gardant une grande humanité.

Seront explorés : les bases du jeu masqué, l’état de disponibilité, la tension juste, les états, l’improvisation et l’imaginaire.


Nombre de places limité.