— Par Maurice Ulrich —
Dix jours de musique contemporaine avec vingt concerts et plus de quarante compositeurs ont offert un large tableau d’un champ de création plus vivant que jamais, au-delà des clichés.Au lendemain du concert de clôture du festival de musique contemporaine de Radio-France, Présences, et à partir d’un programmation cette année de grande qualité, il n’est pas inopportun d’y revenir, ne serait-ce que pour donner un aperçu de ce qu’est la musique « classique » d’aujourd’hui. Il est fréquent de la ramener à quelques noms appartenant déjà à l’histoire, Boulez, Stockhausen et quelques autres, diversement connus et appréciés, or la réalité c’est que l’on a jamais écrit autant de musique qu’aujourd’hui. Ainsi au cours des dix jours du festival, plus de quarante compositeurs ont été joués en une vingtaine de concerts, dont nombre ont aujourd’hui une quarantaine d’années. On évoquera bien évidemment la figure de la compositrice finlandaise Kaija Saariaho. Ecrivant pour la musique de chambre comme pour les grandes formations orchestrales, intégrant la modernité pour la plier à une profonde sensibilité particulièrement présente dans ses pièces pour cordes souvent teintée d’une sorte de mélancolie secrète, elle n’en est pas moins capable de déclencher les foudres des cuivres et timbales.

Conférence de Lise Brossard
Déjà dans « La Première étoile » avec l’histoire d’une famille noire qui part en vacances de neige faire du ski, Lucien Jean-Baptiste affichait son penchant pour dénoncer dans des histoires décalées, des situations inversées et sur le mode de la comédie les clichés xénophobes voire racistes qui minent « le vivre ensemble. »
De Lucas Belvaux
Dans son rapport annuel, l’ONG dénonce la restriction des droits fondamentaux dans le cadre des mesures prises pour lutter contre le terrorisme.
« Il y a des pays comme ça où la mer est par-devant la mer est par-derrière… »
Près de 1,4 million d’enfants risquent de mourir de la famine cette année au Nigéria, en Somalie, au Soudan du sud et au Yémen, selon Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).
Basée en Guadeloupe, l’association TEXTES EN PAROLES s’est donnée pour objet, depuis 2002, de promouvoir les écritures dramatiques contemporaines issues de, ou inspirées par l’univers de la Caraïbe ou des Amériques. Pour la saison théâtrale 2016 – 2017, l’association a lancé en fin d’année 2016 un nouvel appel à soumission de textes dramatiques inédits, écrits en langue française ou/et en langue créole.
L’AREC (Association de Recherche et d’Études sur la Caraïbe) a le plaisir de vous inviter à une présentation de son Atlas Électronique Caraïbe mercredi 22 février à 16h30 à la BU du campus de Schoelcher. Des géographes de l’Université des Antilles membres du laboratoire AIHP-GEODE ont pris une part active à cette vaste entreprise.
An bann Kokofiolo ka désann wè vidé
Le festival de courts métrages Prix de court s’est cloturé samedi soir au palais des congrès de Madiana. Le 1er prix a été remporté par « Féfé Limbé » de Julien Sillorayqui aconte l’histoire du premier chagrin d’amour de Féfé à 65 ans. L’auteur avait déjà réalisé Frincesse en 2013 et Ma Manman d’lo en 2014. Il bénéficiera notamment d’une aide à la production de 20 000 euros et d’une diffusion de deux semaines sur les Antilles-Guyane.
« Les politiques qui fustigent Emmanuel Macron en pensant capter le pays devraient entendre un poète disparu, qui parlait il y a 67 ans de notre colonialisme; ses mots font pièce à leur ignorance. Martiniquais, Aimé Césaire était de France, de langue, peut-être de rêves, certainement de blessures, absolument d’intelligence. Il n’avait pas les délicatesses hypocrites de notre âge »
Avec la crise de possession du corps de Fanta, la jeune bonne haitienne au service de la famille Maison, par l’esprit Vaudou de « Erzulie (Fréda) Dahomey », comme un javelot de feu qui déchire les ténèbres de la Mort et les entrailles de la résignation, la pièce de Nelson-Rafaell Madel écrite par Jean René Lemoine sous le titre de « Erzulie Dahomey, déesse de l’amour », après une longue démonstration de l’effondrement social d’une « famille de petits blancs», s’arrache enfin du plancher du Théâtre Aimé Césaire.
Des centaines de manifestants dénoncent la corruption des élus.
Pointe-à-Pitre – La situation des planteurs de canne de Marie-Galante, en Guadeloupe, sera « catastrophique même si la convention permettant de débloquer les fonds pour l’usine de sucre est signée » a estimé samedi le directeur de la coopérative des 1.800 planteurs de Marie-Galante, qui ont bloqué l’île vendredi.
Justice des mineurs, communiqué commun. Depuis le 19ème siècle et particulièrement depuis 20 ans à chaque fait médiatisé impliquant des mineur.e.s ou à chaque campagne électorale, une même rengaine revient : les délinquant.e.s sont de plus en plus jeunes et de plus en plus violent.e.s !
La réalisatrice Hongroise Ildiko Enyedi reçoit un Ours d’or pour son film film à « On body and soul », le 18 février 2017 à Berlin
« C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris une démarche auprès de l’Etat, qui est de racheter les dettes sociales et fiscales pour leur permettre de rénover et d’investir. Ces dettes devant être remboursée sur le long terme. » Mme Marinette Torpille F.-A. 19 janvier 2017
Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Difficile de ne pas bondir, de ne pas se sentir en colère (mais aussi épuisé.e.s) face à tous les phénomènes, représentations, images, propos et petites phrases véhiculant du racisme et du colonialisme, qui traversent encore aujourd’hui les milieux culturels en France. Qui jalonnent le quotidien des artistes et des citoyen.ne.s racisé.e.s français.e.s, comme autant de petites et grandes agressions. Qui offensent au final l’ensemble de la société et de l’humanité.
Texte de Jean-René Lemoine, M.E.S. Nelson-Rafaell Madel,
Le fantôme d’un mort apparaît dans une maison frappée par le deuil sans être celui qui doit être enterré dans le caveau familial. Fantôme d’un autre, celui d’un autre monde, proche et éloigné, étrange et familier, manifeste et refoulé il est celui d’un fils. Cela suppose une mère. L’un ne va pas sans l’autre. En tout lieu et en tout temps. Afrique, Europe et Caraïbes. Blancs, noirs et métisses confondus. Là est l’essentiel, tout le reste est secondaire. La filiation voilà la grande affaire. Tel semble être une des thématiques récurrentes des œuvres de Jean-René Lemoine. Il en est d’autres corrélatives comme la demande infinie et toujours croissante d’un amour dont le sol se dérobe avec le temps. Éloignement inéluctable. Nostalgie d’un temps qui n’est plus, et qui sans doute n’a jamais été. La première pièce qu’il n’aura pas écrite et que va monter Jean-René Lemoine est La Cerisaie de Tchekhov⋅ Dans Erzuli Dahomey l’ancrage des personnages n’est pas à un passé révolu il est est à des préjugés, des dénégations⋅