10 mars – 7 mai 2017 à la Fondation Clément, Case à Léo
L’exposition
A travers une séclection de tableaux et de sculptures la Fondation Clément rend hommage à Louis Laouchez, artiste plasticien martiniquais, de l’école Négro-Caraïbes.
«La fi gure et l’oeuvre de Louis Laouchez, dit Joëlle Busca, n’admettent pas de demi-mesure ou de réserve. On ne peut retracer ce qu’a été sa vie sans en évoquer les époques successives : celle des années d’enfance et de l’éducation du regard, celle de l’adolescence et de la rage d’apprendre, celle de ses années d’études aux arts décoratifs et de la mutation artistique, celle de son long séjour en Afrique et du façonnement de son identité d’artiste, celle du retour au pays.
La vie de Louis Laouchez a été une aventure humaine unique et forte. Il a cheminé parcouru les géographies en toute liberté, par ses propres forces, son intelligence et sa volonté.
Il a traversé les décennies avec toujours le même allant. Il a suivi le seul chemin qui vaille : celui de l’amour pour son pays et pour ses semblables et il s’est forgé un destin en accord avec lui-même, avec les autres et avec le monde.»

Principaux faits
L’actualité rattrape parfois le théâtre (et vice versa). C’est le cas avec « Timon d’Athènes », mis en scène par Cyril Le Grix au Théâtre de la Tempête, et « Honneur à Notre Elu », de Marie Ndiaye, mis en scène par Frédéric Bélier-Garcia au Théâtre du Rond-Point. Et Aurélie Van Den Daele s’est inspirée d’Ovide pour créer « Métamorphoses ».
Chaleureuse ambiance, ce samedi 4 mars 2017, au siège du Secours populaire français, autour de quelques-uns – ils furent une quarantaine – des soldats français, la grande majorité d’entre eux communistes, qui refusèrent naguère de porter les armes contre le peuple algérien et qui le payèrent de l’enfermement dans les geôles de deux Républiques. On imagine leur émotion, car certains ne s’étaient pas revus depuis des années. C’est l’Association Agir aujourd’hui contre le colonialisme (ACCA) qui avait été à l’origine de cette rencontre. Et, comme un symbole, ce fut Julien Lauprêtre qui, naguère, mena tant et tant de luttes pour aider ces soldats et leurs familles, qui les accueillit, au nom de son cher SPF. Pour qui pouvait faire rapidement un calcul mental, en regardant ces hommes, il y avait là quelques dizaines d’années de prison pour la cause de l’indépendance de l’Algérie et, par delà, pour l’émancipation humaine. Mais aucun d’entre eux n’accepte ni n’acceptera le nom de « héros ». Ils ont fait, quand ils avaient 20 ans, ce que leur conscience d’hommes et de communistes (même si certains ne furent pas immédiatement compris par leur Parti) leur commandait.
«
AMD-Guadeloupe proposent,
La Famille et la Parentalité seront à l’honneur à travers les thèmes suivants :
Les AMD, les Amis du Monde Diplomatique, est une association dont un groupe s’est constitué en Guadeloupe. Depuis cette constitution, le groupe a réalisé de nombreuses manifestations. Les plus fréquentes, l’organisation de projections-débats. Elles se déroulent, généralement, à la Médiathèque de Port-Louis. La dernière nous a permis de voir un film documentaire relatif à l’invasion du Panama par les USA, en 1989, et d’échanger avec une jeune femme, chargée à la Région de la coopération Guadeloupe-Panama ; sa grande connaissance du pays a rendu cet échange des plus passionnants.
Cie Quai des Arts
— Par Sophie Joubert —



Gérald Tenenbaum
Selon une enquête nationale de santé réalisée sur les élèves de CM2, la tendance au surpoids s’est stabilisée depuis 2002, avec de fortes inégalités sociales.
A l’occasion de la 23e édition du SIEL ( Salon Internatiponal de l’Edition et du Livre), l’Institut français a invité l’auteur et poète Patrick Chamoiseau pour présenter son dernier roman «La matière de l’absence». Avec le recul de l’artiste, il partage avec nous une vision élargie sur l’existant et l’impensable.
Parce que toutes les femmes méritent d’être célébrées dans leur diversité et qu’il n’y a pas besoin d’attendre la #Journeedelafemme pour cela, découvrez la programmation spéciale de Multiscénik ce dimanche 5 mars ! Greg Germain propose pour cette édition, F(l)ammes, la nouvelle création du metteur en scène Ahmed Madani. Après Illumination(s) créé avec de jeunes hommes de Mantes-la-Jolie, il présente le versant féminin de son aventure artistique « Face à leur destin ». F(l)ammes met en scène de jeunes femmes de quartiers populaires. Elles sont une dizaine, nées de parents immigrés. Elles explorent ensemble leurs identités multiples, leur sensibilité, leurs désirs.
Dans la chronique publiée sur divers supports, le 30 novembre 2015, je posais la question suivante : Que feront les martiniquais si Marine Le Pen devient présidente de France ? Je disais « des hommes politiques martiniquais, [qu’] ils seraient bien inspirés de se pencher sur la perspective de l’arrivée au pouvoir du Front national qui, comme l’explique l’historien François Durpaire, ne peut plus être considérée comme une vue de l’esprit. L’avenir de la Martinique mérite mieux qu’une ruée vers l’aéroport Aimé Césaire pour s’opposer à la descente de l’avion d’une présidente de la république ».
Dans sa mise en cause de l’institution judiciaire, François Fillon franchit un nouveau palier. Avant-hier à l’occasion de l’annonce de sa convocation par trois juges d’instruction, il défigurait l’Etat de droit et la démocratie. Dans la foulée, il en appelait au peuple contre la justice, organisant ce dimanche une manifestation aux airs de coup d’Etat.
Pour une militante ou un militant politique digne de ce nom, la politique c’est le combat pour l’amélioration du sort du plus grand nombre au bénéfice des générations d’aujourd’hui et de demain. Pour une politicienne ou un politicien, la politique se réduit aux élections. Mais il y a pire : pour ce beau monde les élections n’auraient rien à voir avec la lutte des classes qui d’ailleurs n’existerait plus depuis le dix neuvième siècle !
Programme de l’association Culture égalité pour ce 8 mars, journée internationale de lutte des femmes.
Quoi faire pour dérouiller la vieille politique du culte sauvage et féroce de l’argent ? C’est la dernière infirmité de l’Etat, dont la Justice souhaite se défaire, en l’examinant avec attention, à travers deux candidats présidentiels de poids, sur l’un et l’autre des plateaux de sa balance. Mais voilà ces derniers, qui se promulguent soudain des clauses dérogatoires au droit commun, destinées à établir des limites et des empêchements à l’intervention des juges ! La justice pour le citoyen ordinaire n’est-elle pas une charité pour eux, bien plus que partout ailleurs, notamment en période de vote populaire, exercice civique de sélection par le suffrage universel – autorité souveraine, dont aucun autre pouvoir ne saurait lui être correctement superposé, fermant, pour ainsi dire, toutes les procédures de déstabilisation. Ces dispositions naturelles, car non écrites, constituent autant de déterminations nouvelles pour la finalité recherchée, c’est-à-dire parfaire sa propre personnalité, pousser celle-ci vers un surcroît, une gloire, se manifestant alors dans la plénitude de l’actualité électorale. A dire vrai, le candidat présidentiel n’est-il pas à la fois perfection intérieure et amour du bien commun ?