Il aura donc fallu deux ans de mobilisation et deux procès pour que Mumia Abu-Jamal puisse enfin accéder à des soins médicaux pour traiter son hépatite.
C’est à la fois une victoire et une course contre les ravages induits par la maladie, conséquence de l’absence de traitement. Comme il le dit lui même « c’est une excellente nouvelle pour beaucoup de prisonniers mais n’est-il pas trop tard pour tous ceux qui, comme moi, aurait dû bénéficier du traitement dès le diagnostic de la maladie ». Les chances de réussite ne sont évidemment pas les mêmes, comme c’est le cas de Mumia, après un coma diabétique, un crise d’eczéma récurente et généralisée à l’ensemble du corps, une perte de poids considérable et aujourd’hui le développement d’une cirrhose du foie identifiée qui pourrait engendrer un cancer. L’espoir est désormais dans l’efficacité du traitement.
Sur le terrain judiciaire, c’est l’innocence de Mumia et sa libération qui seront en jeu le 24 avril prochain, jour de son 63ème anniversaire. La justice (Common Pleas de Philadelphie) examinera en effet le recours de sa défense à la lumière de la jurisprudence récente de la Cour Suprême des Etats-Unis (affaire Williams v.

Et voilà que la question institutionnelle s’invite au débat guyanais. En dépit de l’ampleur des mécontentements et de la présence du drapeau guyanais au cours des manifestations, il était apparu que les revendications s’inscrivaient dans le strict cadre d’appartenance à la république française. Les déclarations des communicants des « 500 frères » ne tarissaient pas de références à leur condition de Français. Devant l’échec des négociations une nouvelle revendication s’ajoute donc au cahier des doléances : la reconnaissance à la Guyane d’un nouveau statut politique. On est mal renseigné sur cette nouvelle donne, mais s’il s’agit d’un réflexe de dépit dû au moindre succès de la démarche, son expression était inévitable. En effet, ce n’est pas en deux ou trois jours, loin des bases du pouvoir de décision, que des sujets qui appellent une grande expertise et des accompagnements budgétaires significatifs, que des solutions définitives au problème soient proposées sans que le gouvernement ne soit accusé de démagogie. Par ailleurs, pour les partisans du progrès dans la République l’éruption guyanaise se produit au pire moment du calendrier politique, à moins d’un mois d’échéances électorales qui pourraient faire vaciller la 5ème République.
Les problèmes de gestion des Collectivités Publiques prennent de plus en plus d’importance à la Martinique. D’ailleurs, ils sont à l’origine de bien des formes de colère, qui se manifestent actuellement, tant de la part d’entrepreneurs, de transporteurs, d’ouvriers, d’agriculteurs, que de citoyens ordinaires, à l’endroit d’élus divers, préférant soit se boucher les oreilles, soit se faire le plus hautement stellaires par la grandeur présidentielle. En effet, que de présidents à la Martinique !
Tel Aviv. Une bombe explose dans un fast-food où des dizaines d’enfants célébraient l’anniversaire de l’un d’entre eux. Amine Jaafari chirurgien réputé à Tel Aviv aussi intégré qu’il est possible pour un israélien arabe, opère sans discontinuité, ampute, recoud, sauve des vies. Épuisé, à bout de force, il rentre chez lui. On l’appelle, on lui demande de revenir à l’hôpital. Il rechigne, explique qu’il a opéré sans trève depuis vingt-quatre heures. On insiste. Il cède. A son arrivée, il apprend que la kamikaze s’appelle Silhem Jaafari. Son épouse. Sa vie s’effondre. Comment est-ce possible ? Comment a-t-il pu ne pas savoir ? Comment l’être le plus cher, celle avec laquelle on partage sa vie dans l’intimité la plus grande, a-t-elle pu avoir une vie aussi secrète, aussi opposée aux valeurs humanistes qu’ensemble ils affichaient? Un sentiment de trahison envahit Amine Jaafari. Il s’engage dans une enquête au cours de laquelle le sentiment de trahison qui le foudroie, tel un boomerang va lui être renvoyé en pleine face. Lui ce modèle de réussite sociale n’a-t-il pas oublié sur son chemin ses frères palestiniens ?
Deux chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (MIT) et de la Boston University viennent de publier une étude sur les effets de la robotisation sur l’emploi. Contrairement à leurs précédentes recherches, leurs conclusions sont assez inquiétantes.
Peintures D’Iskias PANNIER-FRAINO et de Véronique BOURDON
Asamblea de los Pueblos del Caribe
— Par Francine Kaufmann —
« Nous sommes de ceux qui disent non à l’ombre », m.e.s. de Margaux Eskenazi
Le 1er Congrès mondial de Traductologie qui se tiendra à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense est organisé par la SoFT (Société française de traductologie, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), La SEPTET (Société d’Études des Pratiques et Théories en Traduction, Société de spécialité de la SAES), le Laboratoire MoDyCo (Modèles-Dynamiques-Corpus, UMR 7114, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense), le CREA (Centre de Recherches anglophones, EA 370, Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense).
Le Traité de Rome signé le 25 mars 1957 par six pays (l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas) a jeté les bases de l’Union Européenne (UE), qui aujourd’hui regroupe 28 nations* et compte pas moins de 510 millions d’habitants, constituant ainsi le premier marché économique mondial.
Olivier Py a présenté le menu de la prochaine édition. Avec, en guest star, Christiane Taubira.
Yékri … Yékra ! Comme ce cri poussé par les conteurs au début des contes créoles d’antan lontan pour solliciter l’attention de leurs auditoires, la newsletter Yékri veut attirer l’attention sur la culture créole, sur les talents ultramarins au sens large. Elle reprend l’objectif de la newsletter Elokans dont elle se veut l’héritière : « représenter une effervescence kréyol en diffusant des informations socio-culturelles liées à l’Outre mer, particulièrement de la Caraïbe et de l’Océan indien. » (Véronique LAROSE, créatrice de la publication Elokans). Elle en reprend également les principes :
Salle polyvalente de l’ÉSPÉ de Martinique
A l’occasion du « Printemps de la solidarité mondiale », le Secours populaire français organise, en avril, partout en France, de grandes chasses aux oeufs. L’argent collecté permet de financer des projets de solidarité dans le monde et l’organisation de villages d’enfants « Copain du monde ».
Dans les salles obscures, cinéma par ex, les hôtesses, en même temps qu’elles placent leur client, s’évertuent à crier à leur adresse « Demandez le programme. » Celui du film. Notre avenir étant en jeu, nous nous adressons aux Martiniquais en leur demandant de réclamer et de lire les programmes de tous les candidats à la Présidentielle et à toutes les élections à venir. Lisez les et faites les vous expliquer dans le cas où vous buteriez sur une proposition équivoque. Imposez les dans tous les médias.
Les sections de la Ligue des Droits de l’Homme en GUADELOUPE expriment leur horreur à la suite de l’agression ignoble d’un enfant de 10 ans d’origine guadeloupéenne, élève à l’école primaire Marcel PAGNOL de Veauche (Loire), ville dans laquelle vivent ses parents depuis longtemps.
Posée en pleine nature, au lieu-dit Bois Désert, non loin de Lausanne la fondation Michalski pour l’écriture et la littérature, en lorgnant du côté du Léman et des alpes, s’offre le luxe d’une bibliothèque, d’un auditorium et de cabanes suspendues ( pour les résidences) dans une canopée de béton soutenue par une centaine de colonnes.
Plus d’habilitations, plus de responsabilité, comme entendu de la bouche d’un sénateur guyanais, ne changeront pas grand chose à l’affaire, les pouvoirs locaux n’ont pas démontré leur aptitude à mieux faire que l’Etat lorsque l’occasion leur est donnée. Et puis, comme le dit un observateur guyanais, personne ne parle d’autonomie ou d’indépendance. Pour sa part, traduisant sans doute l’opinion dominante, un député ne cache pas son impuissance. Il ne voit pas, dit-il, comment les choses peuvent se régler. Donc pas de proposition autre que sectorielle : sécurité d’abord, santé, école, etc… la norme, en quelque sorte. Ce sont les désidératas auxquelles s’ajoutent, comme pour faire couleur locale, des susurrements identitaires.
film américain; avec Ashton Sanders,Trevan Rhodes, Mahershala Ali, Naomis Harris

De Sérgio Machado
e Hong Sang-soo