— Par Michèle Bigot —
Comédie fantastique en 8 songes
Un spectacle de Macha Makeïeff,
La Criée, Marseille, création 2017, 6>20 octobre
Aucun spectacle créé par Macha Makeïeff ne témoigne autant que celui-ci de son double talent de metteure en scène et de plasticienne. La musique (avec une prééminence de l’accordéon) la lumière, les couleurs et les costumes ont fait l’objet d’une attention toute particulière. La scénographie digne d’un opéra, les lumières dont le jeu a été confié à Jean Bellorini, les évolutions chorégraphiques, dessinées avec la complicité d’Angelin Preljocaj, l’ensemble contribue à faire de cette comédie fantastique un spectacle total.
L’inspiration que Macha Makeïeff puise dans l’histoire familiale est tout à fait fidèle à la veine de cette pièce de Boulgakov. Outre qu’on y raconte des histoires similaires, celle de la fuite des Russes blancs en déroute jusqu’aux confins de la Crimée, à Constantinople et en France, l’ambiance rêveuse et nostalgique qu’elle a connue auprès des siens correspond parfaitement à la veine de Boulgakov. Le fantastique, les visions oniriques, le burlesque allié au tragique se répondent remarquablement.
Dans la débâcle de leur fuite les personnages se transforment en spectres.

Voici ce qu’à la Collectivité Territoriale, on appelle la « plénière ». Maintenant s’entendent tous discours de ceux qui aiment discourir. Et d’un président d’exécutif, devenu point de mire des médias, qui se laisse à croire qu’il n’existe personne au-dessus de lui dans l’échelle politicienne. Rien ne s’oppose à ces diatribes, de type cyclone, jaillissant de sa gorge ! C’est le surréalisme en ses œuvres démagogiques ! Surréalisme, où notre président prétend jouir d’une supériorité absolue sur tous les autres élus.., autrement dit que la politique, le social, l’économie, le culturel, trouvent en lui seul, leur achêvement. Même le soit-disant président de la dite assemblée se fait poussière en son fauteuil présidentiel, pour servir le peu, attendu de lui.
Le 15 octobre 1987, à Ouagadougou, une expérience révolutionnaire exaltante prenait fin dans le vacarme des kalachnikovs. Le président du Burkina Faso, Thomas Sankara, était assassiné avec douze de ses compagnons. Trente après, son héritage est toujours vivant
Déclaration de Madame Mariam SANKARA, à l’occasion de la commémoration du trentième anniversaire de l’assassinat du Président SANKARA.
Au Burkina Faso, la chute de Baise Compaoré voici près de trois ans, a correspondu avec une renaissance du théâtre burkinabé. La comédienne Odile Sankara est de celles et ceux qui ont participé à le relancer.
Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
Autour du Festival ALIMENTERRE, associations, enseignants, formateurs, individuels, collectivités et entreprises martiniquaises se mobilisent pour une agriculture durable et garante d’une alimentation saine et suffisante pour tous, en Martinique et dans le monde.
Après les écrits universitaires et l’écriture de fiction, Steve Gadet se mobilise à nouveau sur le front éditorial, en cette rentrée 2017, avec « Hors de la lutte. Lettre ouverte à la jeunesse de mon pays », paru début octobre chez Café noir Editions (FDF). « Hors de la lutte, il n’y a pas de progrès » : c’est en s’appuyant sur cette phrase du militant et penseur afro-américain Frédérick Douglas que Steve Gadet, américaniste familier de cette histoire-là, a forgé le titre de son ouvrage et le message qui le nourrit.

Date de sortie 11 octobre 2017 (2h 23min)
— Par Jean-Marie Nol, économiste financier —
(Cet article a été écrit avant l‘acte d’indépendance manqué du mardi 12 octobre 2017 du président de l’assemblée de la Catalogne).
Analyse. La question vénézuélienne est aujourd’hui, en France, une fracture de plus entre deux gauches de moins en moins réconciliables.
Document Ministère de la santé
Le monde actuel vit dans un contexte où les pays impérialistes, après des siècles de colonisation et d’interventions militaires, ont pu imposer leur hégémonie à l’échelle planétaire. Les institutions internationales et l’économie mondiale ont été structurées de telle sorte que ces dits pays et leurs gouvernements – qui sont les bras armés des grands capitalistes et de leurs multinationales – imposent partout leur loi. C’est vrai que ce monde est en pleine mutation, que des puissances émergentes secouent l’édifice et que la suprématie des impérialistes occidentaux est dans son crépuscule. Mais, pour l’essentiel, l’ensemble des pays dominés reste dans une situation d’intolérable dépendance*.
Yékri … Yékra ! Comme ce cri poussé par les conteurs au début des contes créoles d’antan lontan pour solliciter l’attention de leurs auditoires, la newsletter Yékri veut attirer l’attention sur la culture créole, sur les talents ultramarins au sens large.
Dans le cadre des Ateliers du coeur, l’association Coeur et Santé à le plaisir de recevoir L’Union des Femmes de Martinique pour un échange sur le thème
Kimafoutiésa !? Koré Kréyol konsa !?
La peine de mort est une pratique discriminatoire, souvent utilisée contre les personnes les plus vulnérables et doit être abolie.
Des années de lutte pour mettre fin aux exécutions à travers le monde. Retour sur un combat qui n’est pas encore terminé.