— Par Roland Sabra —

Le suspense n’ a pas duré longtemps. Des sept films en compétition trois se sont vite détachés d’un ensemble de bonne tenue, « Gamin 23 : enfances perdues au Brésil », « Maman Colonelle » et « Whose Streets ? » Ces deux derniers ont fini la course en tête dans deux des trois jurys. Le film de Sabaah Foyalan, avec plus des 2/3 des votes chez les spectateurs remporte haut la main le Prix du Public. Les lycéens qui suivent l’option cinéma au lycée de Bellevue et qui composaient le jury du Prix Jeunesse se sont eux aussi prononcés pour « Whose streets ? ». Ce Prix est celui qui touche le plus la réalisatrice dont le film met en évidence un changement dans la composition générationnelle du mouvement de lutte dans lequel elle revendique et assume une place pleine et entière. Deux couronnes pour « Whose streets? » Dès lors il semble qu’il ait été impossible aux « professionnels » de couronner une troisième fois le même film. Ils ont pourtant hésité et dans un ultime rush ont décerné le Prix Spécial du Jury à « Maman Colonelle ».

Si un plan de 1 milliard d’euros a été mis en place, les 2 milliards d’euros de mesures supplémentaires promis restent lettre morte.
Qu’a à voir le prosaïsme des « ratières » avec la poésie de Saint-John Perse ?
Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.
Pour les élèves de 3e scolarisés en collège public et pour les non boursiers scolarisés en lycée public, les demandes de bourse de lycée pour l’année scolaire 2018-2019 se font désormais en ligne pour tous les établissements publics de toutes les académies. Les demandes doivent être faites avant le 21 juin 2018.
L’argument est inspiré de l’air du temps. De ce temps au cours duquel la Méditerranée est (re)devenue un cimetière marin. Un temps qui déplace Lampedusa aux antipodes. Inatteignable. Eux, les migrants, corps ballottés par les vagues, crèvent dans un cri. Lui, l’artiste, sur les bords de la tombe il invente des objets d’art à partir des débris des naufrages. Elle, la journaliste, elle venue enquêter, elle écrit dans un journal. Les mourants crient, il crée et elle écrit. Comme le dit le texte.
Tropiques Atrium Scène nationale poursuit le travail entamé par les fondateurs de cet événement en 1999, en offrant au public une programmation de qualité, éclectique, internationale et martiniquaise. Il s’agit d’offir au spectateur une palette des écritures de la danse aujourd’hui, un art qui se développe dans la transversalité et la mixité des cultures. Afin de rappeler l’œuvre accomplie par les géné- rations précédentes, nous dédions cette édition à Melle Marie-Hélène Nattes, pionnière de la danse moderne puis contemporaine en Martinique, qui vient de nous quitter. L’après-midi du 29 avril est dédiée à Jacqueline Lutbert, qui durant de longues années, aux côtés de l’ AM4 a proposé un travail chorégra- phique à partir de la tradition bèlè, loins des clichés doudouistes.
Ecrire des mots, après les avoir choisis, pour expliquer à ceux qui nous font le plaisir de comprendre les angoisses qui nous assaillent, chaque fois que l’actualité gourmande se saisit de son rôle, est un choix politique. Quant aux Pouvoirs Publics, ils ont aussi un rôle à jouer. Précautionneusement débarrassés d’arrière-pensées stériles et réactionnaires ! Mais hélas, ils s’étalent complaisamment, divisent hypocritement, vampirisent égoïstement et se persuadent que cette sorte d’analyse de l’actualité est fondamentale à l’instauration de la Sérénité et de la Générosité dans notre petit morceau de terre. Ils appellent ça, la Démocratie!
Les femmes c’est 80% des travailleurs pauvres, 85% des chefs de famille monoparentale, 70% des personnes qui font les courses, 70 à 80% des personnes âgées, et 70% des usagers et usagères des transports en commun !… Pas besoin de grandes investigations pour savoir que ces chiffres qui concernent la France sont encore aggravés sur notre territoire colonial !
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De la même manière qu’au début du capitalisme la charité a œuvré pour limiter l’insécurité de la condition salariale et des familles populaires, de nos jours avec Agnès Buzyn (la ministre de la santé), c’est une réponse de même nature (charité imposée) qui nous est donnée au sujet du financement de la perte d’autonomie des personnes âgées, c’est-à-dire de leur dépendance.
Kont fantastik, menm manniè kont moral, kont satirik épi kont lanmou, ka benyen limajinè moun péyi kréyol pas sé kont-tala wè jou dan bouden bato négriyé épi dan gran fènwè bitasion. Sé manniè palè lespri lannwit, bondjé chalviré épi falfret sa ki gran pasé’w. Ladjables, Papadjab, Zonbi, Lom san tet, Lantikris épi lézot soukouyan navidjé dan tet sa ki, pami nou, té ni chans pa tro konnet radjo
Kadalys, la première marque de produits cosmétiques tirés des principes actifs du bananier fait florès en Corée du sud. « Le pays du matin calme », un marché de plus de 50 millions d’habitants. La fondatrice de Kadalys, Shirley Billot est sans conteste une pionnière dans l’âme. Ce pays est la première étape d’une campagne asiatique qui l’a conduite ensuite au Japon, en Chine, et à Singapour.
— Par Roland Sabra —
La Martinique est née, comme on sait, de cette vieille histoire d’esclavage, où le nègre n’était pas réputé blond comme le colon. En son état d’île, entourée de mers, elle paraît alors, tel un entonnoir naturel, où sont venus aboutir tous les versants géographiques d’Europe, d’Afrique, d’Asie, pour faire ici creuset de civilisation, et aujourd’hui dauphine de nation. C’est là pour ainsi dire sa différenciation, tout ce qui est sève pour l’avenir, tout ce qui est vie, tout ce qui est âme dans une communauté, où la conscience de soi révèle des possibilités inouïes de précieuses découvertes dans son environnement caribéen et américain.
Conférence donnée par Jean-Pierre Sainton, professeur d’histoire à l’Université des Antilles
Misié
Nous sommes encore en Démocratie, Dieu merci. Même s’il y a mieux dans la Caraïbe, selon certains qui n’y vont cependant que pour chasser le gibier ou se donner une cure de bonne conscience. Avec les yeux fixés sur la date de retour, bien entendu.
L’Américain, considéré comme le porte-parole de la communauté Afro-américaine, a reçu la récompense pour son album DAMN. Une première pour un artiste hors musique classique ou jazz.