Non au double assassinat des victimes du crash du 16 aôut 2005 !
— Par le G.R.S. —
« Le courage, a dit Jean Jaurès est de chercher la vérité et de la dire » . Les juges qui ont, contre toute logique , décidé le non-lieu de la honte dans l’affaire du crash de 2005, n’ont fait ni l’un , ni l’ autre . Loin de chercher la vérité ils ont dressé devant l’AVCA(1) et ses avocats toutes les entraves possibles à la recherche de la vérité . Loin de dire la vérité ils ont insulté la mémoire des victimes en déclarant que les seuls responsables du crash n’étaient que les pilotes, qui évidemment ne sont plus plus là pour donner leur version des faits.
Depuis leur première année en faculté ils apprennent : « tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». Si on comprend bien le tribunal de première instance , les faits suivants ne sont pas des faits : l’utilisation d’un avion pourri perpétuellement réparé par le cannibalisme de pièces de rechange , prises sur de carcasses d’avions ; le chargement de l’avion au delà des capacités autorisées sans que personne ne puisse prouver que les pilotes étaient informés ; la fourniture d’un plan de vol ne prenant pas en compte les intempéries avérées, l’utilisation d’une compagnie connue pour ses incidents parfois très récents, pour ses dettes préoccupantes , pour sa légèreté avec les règles élémentaires de sécurité, pour sa maltraitance du personnel de vol, pour ses liens avec le cartel de la drogue de Medellin, l’autorisation donnée par l’aviation civile française sans la moindre enquête auprès de leur collègues de Colombie !

Ils ont fait une partie de leur service militaire le long de la bande de Gaza. Des années plus tard, deux jeunes Israéliens, conscients du défi auquel est confrontée l’armée face aux manifestants palestiniens, confient leur expérience au « Monde ».
Tout le monde se souvient du jugement de Pontoise où le viol d’une petite fille de 11 ans par un adulte de 28 ans avait été requalifié en « atteinte sexuelle » au motif que l’enfant n’avait pu prouver qu’elle n’était pas consentante !
L’esprit collectif martiniquais fonde sa compréhension de la vie politique sur le dualisme perpétuel de l’origine et de l’histoire, comme s’il s’agissait de les distinguer interminablement. D’un parti à l’autre, les analyses idéologiques cherchent l’avenir dans le passé. C’est là un art difficile, que d’avancer à reculons, quand il est déjà dans le peuple martiniquais, rédemption des souffrances vécues, et soif de lendemains meilleurs. Car pour lui, en politique partisane, tout naître est un mourir !
Une pièce de Reginald Rose
Les collectivités locales sont toutes, pour la plupart, confrontées au casse-tête de dépenses qui augmentent régulièrement face à des recettes qui stagnent, quand elles ne diminuent pas.
Quels problèmes sont posés à l’éducation moderne par le changement de statut de l’enfant ? Certes, il y a une promotion sociale manifeste de celui-ci, ce qui suscite bien des difficultés à la famille et à l’école. En effet, le paysage culturel de la société moderne s’est profondément modifié, donc aussi, par contre-coup, l’image même de l’enfant, telle que portée par la nouvelle culture.
La réponse de Sartre
Mme La Présidente,
— Par Valèr’Egouy —
Man pati pou kité lanfè bitasion… chyen an tjou mwen !
Il importe, me semble t’il, d’introduire la question passée sous silence de la délégation de service public pour voir clair – au delà des affrontements partisans (CTM/MIM contre CACEM/PPM) absurdes faisant fi des souffrances de la population – dans le récent (et long) conflit qui a affecté l’organisation du transport en commun de passagers sur la circonscription du centre de Martinique, la CACEM.
L’éditorial du 3 mai 2018 s’intitule « Commémorer l’abolition de l’esclavage en Martinique est-il encore utile ? » À propos de l’action des collectivités locales, dans le cadre de la commémoration des 170 ans de l’abolition de l’esclavage, nous sommes heureux de constater que l’éditorialiste salue l’action conjointe des maires du Prêcheur et de Saint-Pierre. Nous aussi, nous saluons cette initiative.
— Par Marie-Hélène Léotin —
Le cinéma français comme la télévision se font l’écho de préjugés et de stéréotypes… Ces deux médias tournent encore trop souvent en « blanc…et… noir »; dans une société française si riche pourtant de ses couleurs et de sa diversité.
La Martinique n’a pas de héros. Elle n’a ni Toussaint-Louverture ni Delgrès. C’est une frustration. Comment la compenser ? On ne compte pas le nombre de thèses rédigées sur la date du 22 mai 1848 où ne figure même pas le nom de l’esclave Romain, celui par qui ces incidents sont arrivés. Souvent, la mention « un esclave » suffit. C’est dire l’ambiguïté d’une date dont celui qui en est à l’origine, absent des places publiques alors qu’y figure Alain Plénel, ne parvient pas à trouver une vraie place dans l’histoire martiniquaise. Ainsi donc se développe une histoire martiniquaise en parallèle à l’histoire officielle.
L’église catholique, tout en condamnant l’esclavage en général, est restée silencieuse de 1444 (date des 



En présence de Christian Crabot, auteur, Bernard de Reynal, contributeur
— Par Christian Antourel —