Jusqu’au 26 janver 2019 Galerie Le Vin l’Art et Vous
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
Carole Buttin dit travailler par séries. et les sujets abordés sont souvent en relation avec le déroulement de sa vie quotidienne. Elle aime à travailler une expression du visage dans le portrait. Une ambiance de fête dans des scènes de la vie. Ou encore le corps dans le mouvement de l’eau. La trentaine de tableaux exposés répètent cette vérité inlassablement.
Le portrait, ce genre en apparence si modeste, nécessite une faculté d’observation aiguisée. Un portrait ! quoi de plus simple et de plus compliqué, de plus évident et de plus profond ? Il faut sans doute que le talent, la finesse d’observation de l’artiste y soit grand et son imagination éclairée. Plus la matière est en apparence, positive et solide et plus la besogne de l’imagination est subtile et laborieuse. Carole Buttin se dépasse et en fait un art sérieux ;elle s’applique. Pour l’apprécier dignement il faut l’analyser au point de vue de l’artiste. Comme artiste ce qui la distingue c’est la certitude.

— Par Nelly Didelot —
Attac France, en partenariat avec l’Observatoire des multinationales,
Depuis ce printemps 2018, les personnels des hôpitaux psychiatriques se mobilisent un peu partout en France. Leurs revendications se rejoignent : avoir les moyens d’accueillir et de soigner dignement les patients, l’amélioration des conditions de soins devant entraîner l’amélioration des conditions de travail.
Équinoxe : réseau d’entraide des familles de personnes souffrant de troubles psychiques en Martinique
Les poétiques de marronnage des dramaturgies afro-contemporaines
— Par le CDSA —
Moun ki wousouvrez adan travay yo, té dwett sav ki pa ni ayen ka dégradé’w, lè’w ka palé kréyol, épi pa ni ayen ka fè’w ped valè’w, lè yo ka palé kréyol ba’w, si moun lan pa la ka jouré. Pa ni lanng dégradan.
« A Parté »
Théâtre récit de vie ? Non pas. Théâtre biographique ? Non plus. Adaptation théâtrale d’une biographie romancée ? On ne sait pas. « Stéphanie Saint-Clair, reine de Harlem » d’après le roman de Raphaël Confiant, dans la mise en scène de Nicole Dogué tente de respecter une des trois règles fondamentales du théâtre, l’unité d’action, à l’aide d’une fiction, celle de l’écriture par le personnage d’une lettre à un neveu. Je dis tente de respecter parce que son oubli conduit à un découpage en tableaux, représentant chacun un épisode de la vie de Stéphanie Saint-Clair, sans que soit mis en avant la complexité de son existence et le lien de réciprocité que celle-ci entretient avec la représentation théâtrale. L’histoire du théâtre regorge d’œuvres dramatiques ayant tenté de saisir la vie d’un personnage illustre. Elles ont pour point commun de saisir le personnage comme lieu de croisement entre le singulier et le collectif, comme un individu aux prises à un moment de l’Histoire de sorte que le climat contextuel, l’environnement dramaturgique, emporte la fascination du public et que puisse se constituer une figure, celle du héros, du martyr, de l’artiste, pourvoyeuse de théâtralité.
Je l’avais pourtant repéré sur la carte de France, et je connaissais bien l’histoire des années 40, mais jamais je n’aurais imaginé me retrouver à Vichy. C’est ça que les Français appellent l’ironie du sort? Il fallait que ce soit cette cité qui m’accueille comme réfugié! Pourtant, ils n’étaient pas pires que les autres Français, ces vichyssois! Pas tous des Vichystes ni des pétainistes! Plutôt meilleurs, même! En tout cas, le même mélange de bénévoles humanistes et dévoués et de citoyens haineux et racistes. Et la grande masse des indifférents, occupés à vivre ou à survivre. Pas pire, pas mieux! En tout cas, pas très colorée comme population: les noirs sont encore l’exception. Il y a encore pas si longtemps, j’avais l’impression d’être le seul noir. Mon statut de réfugié se lit sur ma figure. Pas comme à Paris! Au temps où j’étais venu pour la co-tutelle de ma thèse, je croyais même que ce serait facile. Pensez, le pays des droits de l’homme!
Trente-et-un artistes (écrivain.e.s, dessinateur.trice.s, peintres, plasticien.ne.s, musicien.ne.s, dramaturges, traducteur.trice.s, créateur.trice.s culinaires, réalisateur.trice.s…) prennent la parole pour évoquer leurs conditions (matérielles, financières et intellectuelles) de vie et de création. Ce sont des hommes et des femmes qui vivent les joies et les difficultés d’un quotidien fait de débrouille et d’acharnement.
— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
« Nos paroles nous engagent…
Un nouveau drame conjugal hier, vient faire la une des médias.
Scolaire _ le 18 à 9h30 au Chapiteau Lynda Voltat
GROUP EXHIBITION
Votre vie est encombrée d’une ou plusieurs créatures malfaisantes?
Pour la seconde fois depuis 30 ans, Ernest Breleur ouvre les portes de son atelier au public.
La nouvelle campagne de recensement commence le 17 janvier 2019. Vous serez des millions à être interrogés. Comment cela va-t-il se passer ?