Une publication de deux scientifiques français montre que ce pesticide qui contamine les Antilles augmente le risque de récidive de cancer de la prostate.
— Par Stéphane Mandard —
« Il ne faut pas dire que c’est cancérigène. Il est établi que ce produit n’est pas bon, il y a des prévalences qui ont été reconnues scientifiquement, mais il ne faut pas aller jusqu’à dire que c’est cancérigène parce qu’on dit quelque chose qui n’est pas vrai et qu’on alimente les peurs. » Cette intervention d’Emmanuel Macron à propos du chlordécone avait fait bondir des élus d’outre-mer réunis le 1er février à l’Élysée dans le cadre du grand débat national.
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Une nouvelle étude publiée jeudi 21 mars dans la revue médicale International Journal of cancer confirme pourtant bien le potentiel cancérogène du chlordécone. Son originalité réside dans le fait qu’elle démontre pour la première fois que l’exposition à l’insecticide augmente, de façon considérable (jusqu’à trois fois), le risque de récidive de cancer de la prostate.

S’apercevoir est une exposition individuelle de tableaux peints par l’artiste Marie GAUTHIER. Non seulement la présentation dans ce cabinet médical, s’adresse aux collectionneurs et amis des arts, mais encore aux patients et à leurs accompagnateurs. Se soucier du bien-être physique et psychique des spectateurs, explorer les valeurs de l’essentiel, rendre créatif, comptent parmi les missions de l’art.

—Par Scarlett Jesus —


Présenté comme une réponse aux exigences et revendications du mouvement de colère des Gilets jaunes, le « Grand débat » organisé par la Macronie montre en réalité ce qu’il est : une opération en trompe-l’œil, de diversion et de communication, où Macron se met en scène en ignorant les vraies questions posées, pour n’aborder et répondre qu’aux sujets qu’il entend faire valoir.


C’est avec des mots tranchants que Greta Thunberg, âgée alors de 15 ans, a interpellé les dirigeants du monde entier, en décembre dernier, lors de la COP 24. Et la parole qu’elle a portée ce jour-là, nous la partageons entièrement. De là où nous sommes au travail, de là où nous sommes en responsabilité, artistes ou à la direction d’institutions culturelles, nous faisons face aux paradoxes néfastes de la surproduction et de la surconsommation. Nous observons et vivons les effets de l’agression permanente que le système ultralibéral fait subir à la planète et à ces habitant.e.s.
— Culture Égalité —
Tiré du livre Choisir de vivre de Mathilde Daudet
Compartiment fumeuses
« Lutter pour qui ? Lutter pour quoi ? Lutter comment ? » : C’est le thème proposé par « Jik An Bout » pour la tenue du IIème séminaire « Savoir Pour AGIR ». Comme pour la première édition, qui s’est tenue les 24 et 25 août 2018 dans la commune des Trois-îlets*, l’objectif de ces rencontres est de permettre un débat libre et réellement participatif, autour de problématiques dont la compréhension est déterminante pour notre action dans la vie personnelle et collective.
Filiaccord
La 7
Le carnaval revient chaque année et malgré la polémique qui divise l’opinion selon laquelle son origine serait une tradition chrétienne ou tout à fait païenne , que serait Fort de France et toutes ces villes du monde sans cet évènement où le carnaval est plus qu’une tradition : une institution, une raison de vivre presque, une thérapie sociale. Aso Mawon Matnik en est la preuve vivante.
La Galerie Colette Nimar présente en permanence l’artiste peintre Marie Denise Douyon.
De tout temps, les femmes ont écrit. Formidablement. Les noms et les œuvres restent pourtant méconnus. Chercheurs et éditeurs tentent aujourd’hui d’y remédier.
Intervenants : Anne-Catherine Berry, Dominique Berthet, Martine Potoczny
Pendant que les responsables politiques amusent la galerie avec des histoires d’hymne et de drapeau, les travaux du nouveau laboratoire d’analyses ,outil majeur de la santé publique à la Martinique et seul laboratoire agréé par les ministères concernés pour les analyses d’eaux et d’environnement ,piétinent et s’éternisent.
— Par Daniel M. Berté —