… de Price Cyprien et Nathalie Wakam Cyprien
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue ,
Publié en Haïti le 3 juin 2024 à compte d’auteur, le « Diksyonè jiridik kreyòl » de Price Cyprien et Nathalie Wakam Cyprien a été lancé à la Foire du livre du Barreau de Port-au-Prince le 23 août 2024. Sur le plan de la taxologie, ce nouvel ouvrage semble à première vue appartenir au champ encore en gestation de la terminologie juridique créole et les auteurs le présentent comme suit sur Amazon : « Diksyonè sa se yon zouti pou aplikasyon tout sa lalwa di an kreyol. Lap itil tout moun ki ta renmen konnen sa lalwa di nan tout domen an kreyol : avoka, jij, notè, etidyan, elatriye ». Du simple fait de sa parution, ce dictionnaire manifeste la volonté de deux juristes de mettre à disposition un outil traductionnel « pragmatique » en langue créole et cela mérite d’être salué. L’ouvrage est donc ici accueilli au titre d’une contribution, qui se veut innovante et originale, à la jeune terminologie juridique créole. Mais l’on ne perdra pas de vue qu’il a été élaboré par deux auteurs qui, quoique dotés d’une formation juridique, ne revendiquent pas le statut expert de jurilinguiste ni celui de terminologue professionnel.

Ni dé lannuit fènwè
Le monde vivant est profondément affecté par les activités humaines. Un huitième des espèces est actuellement menacé d’extinction dans un futur proche, et ce en
—Par Jean-Marie Nol, économiste —
Faisons le point
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
L’association 
Par Renato Castellani, Tonino Guerra
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Entropie
Catherine Ribeiro, figure légendaire de la chanson française, laisse derrière elle une empreinte indélébile dans l’histoire de la musique et de l’engagement politique. Fille d’immigrés portugais née à Lyon en 1941, elle a grandi dans un environnement marqué par les dures réalités de la classe ouvrière, avec pour seul horizon les cheminées fumantes des usines de Saint-Fons. Cette enfance forgée dans la douleur et les luttes sociales a façonné une artiste rebelle et une militante indomptable, prête à se dresser contre toute forme d’injustice.
L’association Otaku’s Family vous invite à plonger dans l’univers du manga et de la pop culture japonaise lors de la 3e édition du Madin’Japan Festival, qui se tiendra ce samedi 24 au Palais des Congrès de Madiana, de 9h à 17h. Deux invités de renommée internationale seront au rendez-vous : le mangaka français Medzi-O et le célèbre comédien de doublage Yoann Sover.
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— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La question de l’autonomie aux Antilles françaises est un débat ancien, complexe et récurrent qui soulève des enjeux profonds pour la Guadeloupe et la Martinique. Elle se situe à la croisée de deux axes essentiels : la vieille lune de l’autonomie politique d’un côté, qui concerne la capacité des territoires post coloniaux à prendre en main leur propre destin institutionnel et législatif, et l’autonomie économique et financière de l’autre, qui renvoie à leur capacité à développer des structures économiques autosuffisantes et résilientes à l’aide d’un nouveau modèle de développement. Si ces deux dimensions peuvent sembler indissociables, elles apparaissent souvent comme des trajectoires distinctes, voire opposées, dans le contexte antillais. Cette tension entre la volonté d’une plus grande autonomie politique des élus locaux de Guadeloupe et Martinique et la réalité d’une dépendance économique forte vis-à-vis de la France hexagonale soulève des interrogations sur la voie à suivre pour garantir un développement pérenne et durable pour ces pays. Historiquement, les Antilles françaises ont connu un modèle de développement marqué par une forte centralisation des décisions et des ressources en raison du fait colonial; Depuis la départementalisation en 1946, la Guadeloupe et la Martinique ont été intégrées au système politico-administratif français, avec un cadre institutionnel calqué sur celui de l’Hexagone.
De Joseph Losey | Par Franco Solinas| Avec Alain Delon, Jeanne Moreau, Michael Lonsdale | 27 octobre 1976 en salle |Date de reprise 6 juillet 2022 | 2h 03min | Drame, Judiciaire
C’est avec tristesse que nous annonçons le décès de Marie-Andrée Lapoussinière, grande figure du bèlè, survenu le 19 août 2024, au lendemain de son 63e anniversaire. Originaire de Sainte-Marie, et plus précisément du quartier Pain de Sucre, Marie-Andrée a consacré sa vie à la préservation et à la transmission de cet art ancestral. Elle a marqué à jamais l’histoire du bèlè par son talent, sa grâce et son engagement indéfectible.
La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition est une commémoration annuelle, instituée par l’UNESCO en 1998, qui se tient chaque 23 août. Cette date a été choisie en référence à l’insurrection de Saint-Domingue, aujourd’hui Haïti, qui a débuté dans la nuit du 22 au 23 août 1791. Cette révolte a joué un rôle crucial dans l’abolition de la traite négrière transatlantique. L’objectif de cette journée est de perpétuer le souvenir de la tragédie de la traite négrière et de ses conséquences, en inscrivant cette histoire douloureuse dans la mémoire collective des peuples. Elle invite à une réflexion approfondie sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de la traite négrière, ainsi que sur les interactions qu’elle a engendrées entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et les Caraïbes.
— Par Jean Samblé —
— Par
À l’approche de la rentrée scolaire, prévue dans moins de deux semaines, une aide financière cruciale sera bientôt disponible pour de nombreuses familles. En effet, l’Allocation de rentrée scolaire (ARS) sera versée le 20 août en métropole, en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique. Cette allocation, destinée à alléger le fardeau des dépenses liées à la rentrée, a déjà été distribuée le 6 août à Mayotte et à la Réunion, où la rentrée est anticipée.
La persistance de la vie chère aux Antilles, en dépit des nombreuses actions et promesses des gouvernements et responsables locaux, trouve son explication dans des facteurs structurels et systémiques profondément enracinés dans l’histoire coloniale des Antilles . L’un des principaux enjeux réside dans la domination des monopoles et oligopoles des grandes familles qui contrôlent l’économie des Antilles, en particulier en Guadeloupe et en Martinique. Ces grands groupes familiaux, présents depuis des générations, détiennent une position prédominante dans l’importation et la distribution des produits de première nécessité. Cette concentration du marché leur permet de fixer les prix de manière concertée, limitant ainsi toute forme de concurrence et réduisant les possibilités de baisse des tarifs. En situation quasi-monopolistique, ces groupes ont un contrôle significatif sur les prix des denrées alimentaires, des matériaux de construction et de nombreux autres produits essentiels comme l’électroménager , créant ainsi une distorsion durable des prix au détriment des consommateurs.Parallèlement, la majorité des biens de consommation courante sont importés de France hexagonale ou d’autres régions du monde, ce qui entraîne des coûts de transport considérables.