— Par Sabrina Solar & Jean Samblé —
La pêche illégale en Guyane française constitue une crise écologique et économique grandissante, qui, au cours de la dernière décennie, a atteint des niveaux sans précédent. D’après un rapport publié le 16 septembre par le WWF, le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) et l’Ifremer, cette pratique illicite, largement dominée par des pêcheurs étrangers, a doublé en intensité depuis 2011. Le constat est alarmant : la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) menace non seulement la durabilité des ressources halieutiques locales, mais aussi l’ensemble de l’écosystème marin guyanais, tout en ébranlant les bases économiques d’un secteur déjà fragile.
L’ampleur de la pêche illégale en Guyane
Le rapport indique qu’entre 2019 et 2023, l’effort de pêche INN dans les eaux territoriales guyanaises a atteint 10 914 jours en mer, soit près de deux fois plus qu’au cours de la période 2009-2011, où 5 536 jours avaient été recensés. Cette intensification de l’activité illégale est principalement due aux incursions de pêcheurs artisanaux venus des pays voisins, principalement du Brésil, du Suriname et du Guyana.

Lorsque mon ami-frère Karim Akouche m’incita à écrire un texte sur l’Algérie, j’ai tout de suite accepté car ce pays presque mien me tient autant à cœur qu’Haïti, la France ou le Canada.
Jusqu’au 13 octobre, le Musée du Quai Branly – Jacques Chirac présente « Taïnos et Kalinagos des Antilles », une exposition exceptionnelle qui célèbre les civilisations amérindiennes des Caraïbes, les Taïnos et les Kalinagos, deux peuples qui ont marqué l’histoire des Antilles bien avant l’arrivée des Européens. Cette exposition rend également hommage à une première manifestation tenue il y a 30 ans au Petit Palais, sous l’égide de Jacques Chirac, alors maire de Paris. L’exposition de 1994, dirigée par le collectionneur Jacques Kerchache, fut un succès majeur, contribuant à changer le regard porté sur les arts non-occidentaux et à poser les bases de la création du musée du Quai Branly.
— Par Sarha Fauré —
— Par Jean-Pierre Maurice —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
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— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Avec Mbissine Thérèse Diop, Anne-Marie Jelinek, Robert Fontaine
Les territoires d’Outre-mer français sont depuis plusieurs décennies au cœur de tensions politiques, sociales et économiques qui s’intensifient. Alors que le nouveau gouvernement de Michel Barnier s’installe, la question de la gouvernance des Outre-mer revient en force, suscitant des attentes considérables de la part des élus ultramarins. Ces derniers, confrontés à des difficultés multiples allant du chômage endémique à l’inflation galopante, réclament un retour à un ministère de plein droit dédié aux Outre-mer, jugé indispensable pour une gestion plus efficace et plus respectueuse des particularités de ces territoires.
— Par Sabrina Solar —
— Par Sarha Fauré —
Les phénomènes météorologiques extrêmes sont, par définition, rares sur notre planète. Les orages violents, les vagues de chaleur caniculaire ou encore de froid mordant illustrent ce dont le climat est capable dans ses pires moments. Mais ce qui peut être considéré comme normal ou non est en train de changer. Comme le climat de la Terre se réchauffe rapidement, surtout du fait de la
— Par Myrna Nérovique —
Avec Elizabeth Debicki, Moses Sumney
— Par Jean Samblé —
Par Jonás Trueba, Itsaso Arana
Les évènements actuels en Martinique , depuis plus d’une semaine, ne sont que le résultat de décennies de déni de la question de la vie chère qui, loin de guérir le problème, n’a fait que le rendre plus explosif. Les spécialistes antillais d’histoire politique ont peu écrit sur les émotions, concentrant leur intérêt sur des sujets plus durs, plus rigoureux tels que l’esclavage et la colonisation . Pourtant les émotions sont la clef de la vie politique actuelle de la Martinique et de la Guadeloupe, et elles y ont eu une grande importance dans la façon de façonner la neuropsycho-généalogie des Antillais ,car les émotions servent alors de révélateur des discriminations et de levier vers la critique sociale et politique de la gouvernance dans les anciennes colonies. Alors quelles sont les véritables intentions des activistes au delà du caractère émotionnel en quittant la table des négociations, sachant que la résolution finale de cette problématique de vie chère ne leur appartient nullement, mais relève en grande partie de l’État français et aussi revient à la CTM qui annonce le projet sous certaines conditions de supprimer l’Octroi de Mer sur 54 familles de produits ?
Environ 850 000 personnes vont recevoir cet automne l’augmentation liée à la revalorisation de leur « petite pension ». Cette mesure, prévue par la réforme des retraites, concerne les retraités relevant du régime général qui perçoivent une retraite minimale. Une première vague de versement avait été effectuée dès septembre 2023 mais une partie des allocataires ne l’avait pas encore perçue et est donc concernée par ce versement. Celui-ci inclut un rattrapage des sommes dues depuis un an, date de l’entrée en vigueur de la réforme.
— Par Sarha Fauré —
Dans les restaurants universitaires gérés par les Crous, les repas sont à 1 € pour les étudiants boursiers, mais aussi pour les non-boursiers en situation de précarité. Pour ces derniers, il est dès à présent possible de faire une demande auprès du réseau des Crous pour bénéficier de ce tarif préférentiel pendant l’année universitaire 2024-2025.
De Shujun Wei | Par Kang Chunlei, Shujun Wei
— Par Gary Klang—
Depuis plusieurs années, les voix s’élèvent pour alerter sur les insuffisances du système éducatif concernant l’enseignement de la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) chez les jeunes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment mis en lumière une baisse significative de l’utilisation des préservatifs chez les adolescents, augmentant le risque de grossesses non désirées et d’infections sexuellement transmissibles. À cette préoccupation s’ajoute celle soulevée par le Conseil économique, social et environnemental (Cese), qui dénonce le manque criant de respect de l’obligation légale d’éducation à la sexualité, une carence aux lourdes conséquences sanitaires, sociales et économiques.
Isabelle vient d’avoir une violente dispute avec son amie Nelly avec laquelle elle est pacsée depuis 2008. Nelly lui annonce qu’elle quitte leur domicile pour s’établir à une autre adresse. Isabelle ne s’oppose pas à son départ. L’achat de la maison dans laquelle elles vivent est financé par un crédit solidaire pour lequel il reste de nombreuses échéances à régler. Isabelle aimerait savoir si sa partenaire de PACS a le droit de partir et de la laisser seule et si, une fois partie, elle continuera de régler les échéances du crédit et les dépenses liées à ce logement.