— Par Sarha Fauré —
La santé mentale est devenue l’un des enjeux sociaux majeurs de notre époque. Si l’ensemble de la population est concerné, la jeunesse apparaît comme particulièrement vulnérable, exposée à la précarité, à l’isolement, à la pression sociale ou encore à une incertitude croissante face à l’avenir. Dans les outre-mer, ces fragilités prennent une ampleur singulière : les inégalités territoriales, l’accès limité aux soins et les difficultés économiques accentuent la détresse psychique des jeunes.
À travers ce focus dédié à la santé mentale des jeunes ultramarins, L’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas) souhaite mettre en avant la mobilisation exemplaire des CCAS et CIAS, qui, malgré des moyens souvent insuffisants, innovent, expérimentent et s’adaptent pour offrir des solutions de proximité. Formation aux premiers secours en santé mentale, lieux d’écoute, actions socio-éducatives, accompagnement des familles, initiatives culturelles : les équipes locales inventent chaque jour des réponses là où les dispositifs nationaux peinent à atteindre ces territoires.
Ces actions rappellent que la santé mentale dépasse largement la seule prise en charge médicale. Elle se construit aussi dans la relation de confiance, l’attention quotidienne, l’accès à des espaces d’expression et la solidarité.


Une affaire administrative vieille de plus de vingt ans revient aujourd’hui au premier plan de la scène judiciaire et politique. À partir du 17 novembre, quatre personnalités majeures de la vie publique martiniquaise – Serge Letchimy, président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), le maire de Fort-de-France Didier Laguerre, son premier adjoint Yvon Pacquit, ainsi que l’ancien directeur général des services municipaux Max Bunod – sont appelées à comparaître devant la 32ᵉ chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris. Ils sont poursuivis pour détournement de fonds publics, recel ou complicité, dans une affaire complexe mêlant règles statutaires, principes constitutionnels et décisions administratives contestées.
— Par Nicolas Da Silva —
Crise de trésorerie : gare à la reproduction des erreurs du passé ?
Par Hong Sang-Soo Avec Seong-guk Ha, Yoon So-yi, Hae-hyo Kwon
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— Par M’A —
— Par Jean Samblé —
Alors que le débat public français s’enferme dans le pessimisme et les extrêmes, une autre dynamique se dessine ailleurs : celle de la génération Z, qui se mobilise pour la justice sociale et la démocratie. De Hong Kong à Paris, son énergie rappelle celle de Mai 68 – et invite à repenser le changement par le bas.
— Par Sarha Fauré —
— Editorial de Viktor Lazlo, fondatrice du festival —
—Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Le sujet humain et la liberté contre la structure.
Race Humaine
Vous avez déjà pu voir ses oeuvres sur les murs de la ville à travers des projets collectifs. Cette fois-ci, Syal, s’expose pour la première fois en solo, avec un commissariat de Medhi Michalon et Kelly Barast et nous ouvre les portes de sa forêt enchantée, au coeur du vivant. Feuilles séchées, fragments de bois, encres végétales et pigments deviennent matière pour recomposer le vivant. Siyonnaj est un carnet de passages, à la manière d’un herbier contemporain où chaque oeuvre est une halte et chaque feuille tombée, une empreinte laissée, l’exposition est à découvrir jusqu’au 26 novembre, au bar l’Insolite à Fort-de-France.
L’Europe entre Poutine et Trump
