— Par Zaka Toto. Blogueur antillespolitique.com —
1. Parce que la symbolique du lycée Schoelcher n’est pas univoque.
Le lycée Schoelcher a servi à l’éducation et à la formation des Martiniquais. Il a ouvert les portes des bourses et de l’excellence à quelques individus. Effectivement, le lycée Schoelcher à Fort-de-France représente une rupture, un premier pas.
L’opposition première entre le lycée de Fort-de-France et celui de Saint-Pierre avant 1902 est celle d’une éducation à vocation, je précise, laïque, égalitaire contre une éducation religieuse, privée, réservée à l’élite de l’argent, du pouvoir, à l’élite de la couleur.
Mais après ? Quand il ne reste plus rien de Saint-Pierre ? Les békés et les mulâtres ont-ils fui le meilleur lycée ? Non, Schoelcher aussi était leur domaine. Comme d’autres. Et à la bigoterie coloniale s’est substituée la bigoterie républicaine.
Ou elles se sont entendues…
Du français tu liras, la loi tu adoreras, ton grec et ton latin tu réciteras et de Vercingétorix tout tu sauras. Point. Rien d’autre. Césaire, Fanon, Manville, d’autres sont devenus ce qu’ils sont devenus contre la vénérable institution.
Le mépris des campagnes et des « descendus » restait le même, la permanence des castes par le statut (argent et couleurs) toujours vivace.


Roland Sabra : Vous montez aujourd’hui « Comme deux frères de Maryse Condé , qu’est-ce qui guide vos choix dans l’ensemble de ce que vous avez fait ces dernières années?


Étonnant et passionnant ouvrage, ce livre de Georges Éleuthère Mauvois, consacré à un héros martiniquais sordidement assassiné, le noble militant André Aliker, jeté ligoté dans la Mer caraïbe en 1934, sur ordre du richissime Eugène Aubéry, usinier régnant sur le domaine du Lareinty. L’auteur, qui fut avocat au temps où l’administration coloniale l’avait révoqué de l’administration des P.T.T., nous livre sur 118 pages un extraordinaire plaidoyer fondé sur les deux plans, le civil et le pénal.
Le débat sur la taxe carbone s’est envenimé ces derniers jours en France. En Belgique aussi, l’idée de cette taxe est avancée par une partie du monde politique et suscite autant d’intérêt autant que de polémiques.








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Il faut dire que la violence, qui est l’expression de l’agressivité que nous portons tous naturellement en nous, commence très tôt, dès la conception pourrait-on dire. C’est cette force qui nous pousse à agir pour obtenir la satisfaction de nos besoins vitaux, ce dynamisme qui nous permet de lutter, de nous affirmer, de survivre et que nous retrouvons positivement dans la compétition, l’émulation. Mais, si elle n’est pas circonscrite, canalisée, sublimée, dérivée vers des objets et des buts louables, elle devient excessive et – sous l’influence de la frustration, de l’insatisfaction excessive – se transforme en agressivité négative et inadaptée.


