Alors que la question du charisme en politique s’invite de nouveau dans le débat public, plusieurs essais interrogent l’évidence de la soumission au leader et à l’Etat
Il n’est pas rare de voir s’afficher des déplorations sur la » crise de l’autorité « . Un récent sondage a même fait un certain bruit en laissant entendre que 87 % des Français désireraient un chef énergique pour la France. Il est plus rare en revanche de lire sur ces sujets des livres aussi stimulants que les deux ouvrages dont il est question ici. L’un – Le Siècle des chefs. Une histoire transnationale du commandement et de l’autorité, de l’historien Yves Cohen – est publié chez Amsterdam, petite maison d’édition dont il faut saluer le courage de publier un ouvrage aussi volumineux. L’autre est la traduction en français d’un livre de James C. Scott, professeur à l’université de Yale, Zomia ou l’art de ne pas être gouverné, publié aux Etats-Unis en 2009 et dont il manque malheureusement dans la version française le sous-titre provocateur : Une histoire anarchiste des hautes terres d’Asie du Sud-Est.

Des commentateurs et certains ecclésiastiques considèrent que la démission de Benoît XVI est courageuse et moderne dans la mesure où le dirigeant romain reconnaît par cet acte qu’il n’a plus » la force » de gouverner l’Eglise, ce qui est rarissime dans l’histoire du catholicisme. En un mot, le capitaine fait preuve de responsabilité politique en quittant le navire. Notre thèse est opposée : cette démission montre l’agonie d’un vieil empire qui connaît de plein fouet une crise majeure du pouvoir. Il convient d’abord de tirer une leçon politique des trois démissions volontaires antérieures avant d’apprécier la crise contemporaine du pouvoir catholique, puis de proposer trois hypothèses quant à l’avenir de l’Eglise.
A l’heure où s’est engagé à l’Assemblée Nationale le débat relatif au projet de loi visant à instituer le mariage pour tous, il m’a semblé utile de faire quelques mises au point. Il s’agit de rappeler et d’expliquer ce que sont mes convictions et ce que sera ma position quant à ce sujet.
Les débats en cours sur le mariage homosexuel et la procréation médicalement assistée interpellent sur les véritables valeurs de la République.
Après 10 jours de bataille parlementaire, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi sur le mariage pour tous. La position des députés et des maires martiniquais sur cette mesure sociétale interroge la classique division de l’échiquier politique entre droite et gauche.
43% des couples homosexuels sont pacsés. Difficile pour autant d’en conclure qu’ils vont se bousculer pour se dire «oui» devant le maire.
Après un silence pesant durant les longues semaines qui ont précédé le débat sur le mariage pour tous, après un silence dense durant tout le débat parlementaire sur cette question, après avoir laissé Christiane Taubira batailler contre les opposants à cette loi, Serge Letchimy, courageux, sort enfin de son mutisme !
La garde des Sceaux Christiane Taubira a été ovationnée après l’adoption du projet de loi sur le mariage pour tous à l’Assemblée nationale.Le texte « ne supprimera pas le jeu amoureux, ni chez les homosexuels ni chez les hétérosexuels » a lancé la ministre de la Justice Christiane Taubira, après l’adoption du projet de loi sur le mariage pour tous à l’Assemblée.
Un livre qui se déploie en fraîcheur et en beauté. James Noël est ce pyromane
Parlementaire en mission, à propos de l’article 349 du Traité de Lisbonne, il ne m’a pas été pas possible de participer en personne aux débats concernant le mariage pour tous. Les champs de bataille ne sont jamais consécutifs et, par ces temps de crise, il nous faut très souvent faire des choix qui permettent de démultiplier nos avancées sur de larges amplitudes et de manière simultanée.
A l’heure où les médias et les instances politiques de nos îles manipulent l’opinion publique dans une campagne propagandiste visant clairement à fracturer un peu plus l’équilibre déjà bien fragile de nos sociétés insulaires, NOUS, citoyens ultra marins, demandons à nos sénateurs de faire preuve d’honnêteté intellectuelle et d’avoir le courage de voter cette loi égalitaire qui en finira avec l’hypocrisie ambiante. L’homosexualité n’est pas une maladie, encore moins une maladie importée, c’est un état de fait et trop de personnes en souffrent pour ne pas les protéger.
–La présentation publique de la pensée de Spinoza, philosophe peu connu des Martiniquais et qui aurait pourtant influencé bon nombres de penseurs occidentaux jusqu’à Césaire et Fanon, a effectivement éveillé l’intérêt d’un bel auditoire et de lecteurs invités à la Bibliothèque Schoelcher, juste à la veille des jours gras.
–Par Roland Sabra–
–Bérard Bourdon, membre dès 1975 de l’équipe qui anime le CMAC et co-fondateur du » poutyi pa téat » en 1980, nous est apparu comme l’un de ceux qui pourraient nous parler de I’histoire du théâtre à la Martinique. il a accepté de répondre à nos questions.
Le carnaval de la Martinique est né de la rencontre des cultures européennes et africaines durant la colonisation Il a connu son heure de gloire à la fin du XIXe siècle.En 1902, l’éruption de la montagne Pelée détruisit la ville de Saint-Pierre. 30 000 habitants périrent, mais la tradition du carnaval se perpétua à Fort-de-France. Les festivités du « mercredi des cendres », typiquement martiniquaises se retrouvent aussi en Guadeloupe et en Guyane.
L’enfant comme énigme était le thème de notre propos précédant.
–Apparue depuis quelques décennies dans l’espace social aux Antilles, malgré quelques initiatives individuelles dans les médias ou quelques rares manifestations publiques, une journée portes ouvertes en 1995, l’organisation des premières rencontres des psychologues de la Caraïbe en Martinique en 2003, ou encore, la sortie de la revue MIBI en 1996, cette discipline demeure encore timidement présente. Aussi, cette initiative revêt l’ambition de s’adresser au plus large public et d’inscrire dans la durée une pratique d’écriture et de réflexion dans le domaine de la psychologie.
Luce Descoueyte a vécu une quarantaine d’années à la Martinique et son nom est inséparable de l’aventure de la psychanalyse à la Martinique et du GAREFP
Même si, dimanche 10 février à Los Angeles, le Grammy du meilleur album de blues a échappé à And Still I Rise de l’Heritage Blues Orchestra, coproduit par la municipalité d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), leur nomination aux 55es Grammy Awards, les prestigieuses Victoires de la musique américaines, dans l’unique catégorie récompensant le blues, fait rêver…