—Par Michel Branchi, économiste —
Résumé de l’intervention de Michel Branchi au 23ème rencontres gérontologiques de l’Amdor 2000 des 3 et 4 octobre 2013 (Hôtet Bâtelière)
L’Association Martiniquaise pour la Promotion de l’âge d’or(AMDOR 2000) a organisé les 3 et 4 octobre 2013 ses 23èmes Rencontres gérontologiques sur le thème particulièrement judicieux « Personnes âgées et Nouvelles pauvretés-Nouveaux défis ». Michel Branchi, économiste et ex-Commissaire de la Concurrence et de la Consommation, a fait une communication ayant pour objet : « Eléments sur le pouvoir d’achat des retraités des DOM-Le cas de la Martinique ». Nous en publions ci-après un résumé.
Eléments sur le pouvoir d’achat des retraités dans les DOM- Le cas de la Martinique : Plus de la moitié au moins des retraités des DOM en-dessous du seuil de pauvreté !
La loi sur les retraites de 1945 s’est appliquée avec retard dans les DOM et n’a atteint son régime de croisière qu’à partir des années 1960, estime-t-on notamment à l’Institut national des études démographiques (INED).
Le chômage, la pauvreté et la précarité sont élevés dans ces pays et d’un niveau beaucoup plus important qu’en France.

Les cages ne sont pas bien grandes, le béton verdi par l’humidité. A l’intérieur, une hyène et une personne enchaînée atteinte de troubles psychiatriques. Nous sommes en Somalie, l’un des pays le plus touché par le handicap mental. Dans cette patrie ravagée par des décennies de guerre, l’absence de système de santé empêche toute prise en charge pour les personnes touchées par de tels handicaps. En 2011, l’Organisation mondiale de la santé estimait qu’un Somalien sur trois souffrait d’une forme de maladie mentale, généralement liée au traumatisme de la guerre. Les situations personnelles sont en outre souvent aggravées par la consommation de drogues, notamment le qat, cet arbuste dont les feuilles, mâchées, délivrent une substance hallucinogène proche de l’amphétamine.
Mme Dibrani et ses 6 enfants ont été expulsés mercredi 9 octobre au matin vers le Kosovo. Ils habitaient un appartement à Levier (Doubs) qu’ils occupaient dans le cadre de la prise en charge des demandeurs d’asile du DLHD.
Travail forcé, enfants vendus, jeunes femmes mariées de force, servitude pour dette, enfants soldats… L’esclavage existe encore. Dans sa version dite «moderne», il concerne près 30 millions de personnes dans le monde, selon une enquête d’une nouvelle ONG basée en Australie, Walk Free. Cet esclavage aux formes multiples est mal connu, pas toujours facile à identifier et encore moins à mesurer. Il demeure loin des regards, derrière les murs des maisons, des communautés, des usines. C’est un crime caché. Mais toutes ses victimes, souligne l’ONG, ont en commun d’être «utilisées et dominées par quelqu’un d’autre pour en tirer profit, exploitation sexuelle ou simple jouissance de domination».
Monsieur le Ministre Manuel Valls,
De la création d’un ministère de l’identité nationale et de l’immigration, en passant par les nationalités révocables et le bannissement collectif des Rom, se dessine en France un effondrement éthique d’une ampleur sidérante.
Avec 38 morts, la Guadeloupe détient le taux le plus important d’homicides en France volant ainsi le titre à la Corse et Marseille. Un bien triste record qui a ses particularités locales tant dans les origines que dans la forme
Notre Martinique est actuellement dans une période charnière.
Si nous acceptons que le poème épique Espejo de paciencia ait été écrit en 1608 et qu’il soit la première œuvre littéraire écrite à Cuba, avec un thème local, notre premier héros créole était un noir, Salvador Golomon, le nom de celui qui a tué le pirate (ou boucanier) français Gilberto Girón, qui avait séquestré l´évêque de la ville de Bayamo. L´auteur de Espejo de paciencia, le Canarien Silvestre de Balboa, appelle Salvador « un créole noir honnête » et « un Éthiopien digne de louange ».
Pendant trois semaines, ils ont passé au peigne fin un cargo suspecté de transporter de la cocaïne au milieu de sa cargaison de 4000 kilos de bananes.
«Du plus lointain que je me souvienne, j’ai toujours eu un côté Jeanne d’Arc, confie Carla, 50 ans. Je voulais sauver ma propre mère de son enfance malheureuse qui me choquait tant lorsqu’elle me la racontait, la réconforter d’avoir sacrifié sa vie pour mes sœurs et moi… J’étais comme totalement prise dans cette lignée de femmes “sur-responsables” de la santé et du bien-être des autres.»
Exposition de Peintures et Film
Inspiré par la diversité de son pays, le percussionniste et compositeur Mulatu Astatké publie Sketches Of Ethiopia. Un disque éclectique et charmeur dont le groove contagieux doit autant au jazz qu’à la tradition tribale.
Le niveau des élèves français est en baisse dans l’enquête Pisa 2012 qui sera dévoilée en décembre, a indiqué le ministre jeudi soir. Selon lui, les réformes en cours permettront d’inverser la tendance.
« Coup de pub gore d’American Apparel »
Certaines situations humaines nous instruisent sur la complexité non apparente des notions de mémoire, de réparation, de souffrance et de deuil. L’histoire du massacre d’Oradour-sur-Glane pourrait servir de paradigme en la matière.
La première rencontre d’Astrid-Maria Ravaud avec la musique classique remonte à l’âge où d’autres jouent à la poupée. Elle présentera un programme d’œuvres variées, allant du style baroque au contemporain, en passant par le classique et le romantique.
Les signaux envoyés depuis de longues années par l’Éducation nationale sur le thème de la notation auraient donc eu raison du principe même d’évaluation? Telle est la conclusion d’un
Au nom de la collectivité régionale,
Invité par l’équipe de Matnik Solid (Plan d’actions pour le développement de la Martinique).M. Paul Ariès a donné une conférence devant une salle comble.
Le naufrage qui, le jeudi 3 octobre, a couté la vie à 350 personnes près des côtes de ‘l’île italienne de Lampedusa a provoqué une émotion planétaire parce que, cette fois là, le drame a connu une très forte médiatisation. Mais ce n’est, hélas, que l’un des tristes épisodes du fléau quotidien qui décime les désespérés des boat peoples. En vingt ans, ce ne sont pas moins de 20.000 migrants qui ont péri en tentant de gagner les rivages de l’Europe. Chaque année, à l’échelle mondiale, des centaines de milliers de personnes*, en quête de moyen de survie ou fuyant des zones de conflit, victimes d’une véritable traite organisée pas des maffias, abandonnent leur pays dans des conditions impensables d’insécurité. C’est ainsi que des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants périssent quotidiennement de manière atroce.