— Par Ingrid Falquy —
Les femmes qui travaillent dans des milieux majoritairement masculins ont davantage tendance à être stressées, selon une toute récente étude américaine.
Des repaires de virilité. C’est ce que restent certains secteurs d’activité, malgré les nombreuses campagnes destinées à y attirer des femmes. Et cette étude risque de finir de décourager celles qui n’osent pénétrer dans la jungle de l’ingénierie, de l’informatique ou encore de l’armée. Être une des seules femmes sur le terrain est dangereux pour la santé, selon des chercheuses l’Université de l’Indiana, qui ont dévoilé leurs conclusions le 25 août 2015.
Pour en venir à cette conclusion, Bianca Manago et Cate Taylor ont mesuré les fluctuations du taux de cortisol, l’hormone du stress, chez plus de 440 femmes travaillant dans un environnement composé a minima de 85 % d’hommes. Résultat : elles sont davantage exposées au stress que le reste de la population active, et leur corps réussit moins à réguler cette hormone à la fin de la journée. Ce qui peut avoir des conséquences sur plusieurs années, expliquent les chercheuses.
Un quotidien oppressant
Si elles ont fait cette expérience, c’est parce que d’autres études avaient déjà démontré l’existence de situations de travail oppressantes pour les femmes évoluant dans un milieu masculin.

Le jazzman s’apprête à publier un CD en duo avec le pianiste Yvan Robilliard et joue en clôture du Festival Jazz Métis.
Au lendemain du passage meurtrier du cyclone Erika à la Martinique , la Solidarité Martiniquaise a parfaitement réagi. L’interview dans F.A du 04 Septembre 2015 du Consul Frampton est significative à ce sujet, éloquente même.
Le jeune romancier retrace dans ses livres le parcours des déracinés pour lesquels l’exil est une nécessité. 

Dans une des cinq classes de l’école publique Ange-Guépin, située dans le quartier populaire de Malakoff à Nantes, qui met en pratique la méthode Freinet.
Comment penser philosophiquement l’égoïsme ? L’égoïsme est-il nécessairement immoral ? C’est à cette tâche que nous convie le philosophe Dominique Lecourt dans son dernier livre à paraître en septembre : L’égoïsme. Faut-il vraiment penser aux autres ? Pour cela, il revisite l’approche, trop méconnue en France, de la romancière et philosophe Ayn Rand. Celle-ci distinguait deux formes d’égoïsme (ou d’individualisme) : l’égoïsme rationnel et irrationnel. Seul le premier est vertueux. La société collectiviste impose une culpabilité imméritée aux hommes qui agissent suivant leur propre intérêt, écrivait Ayn Rand. Et elle ajoutait : « Ne commettez pas l’erreur de l’ignare qui pense que l’individualiste est celui qui affirme : « je ferai comme bon me semble au dépens d’autrui ». L’individualiste est celui qui reconnaît le caractère inaliénable des droits de l’homme – les siens comme ceux des autres. L’individualiste est celui qui affirme : « Je ne contrôlerai la vie de personne – et je ne laisserai personne contrôler la mienne. Le collectiviste dit : « Unissons-nous les gars ! Tout est permis ! » » (Ayn Rand, Textbook of Americanism, 1946).
Parmi d’autres, deux lectures de l’histoire de la codification de l’esclavage des Noirs sont en cours. Accompagnant dans Le Code Noir, ou le calvaire de Canaan l’exhumation en 1987 (PUF, l’édition en cours est la douzième) du Code Noir, l’une d’elles confronte cette codification aux idéologies de son temps, Grand Siècle, Lumières, Droits de l’homme et du citoyen, Révolution, République, Empire, Restauration et j’en oublie, en analyse et pondère chaque article, s’attarde sur les comportements des maîtres, insiste sur la licité scandaleuse de l’esclavage, la condamne en bloc et parle de « monstruosité juridique ».
La
Une nouvelle maquette, surgissement de l’exofiction, et malgré tout, pas mal d’ouvertures sur le monde tel qu’il va mal.
Le chanteur britannique sort un bel album de reprises jazz, en hommage à Nat King Cole.
(…) La tentation du mur n’est pas nouvelle. Chaque fois qu’une culture ou qu‘une civilisation n’a pas réussi à penser l’Autre, à se penser avec l’Autre, à penser l’Autre en soi, ces raides préservations de pierres, de fer, de barbelés, ou d’idéologies closes, se sont élevées, effondrées, et nous reviennent encore dans de nouvelles stridences. (…)
Les livres d’histoire racontent que dans la nuit du 4 août 1789, au cours d’une réunion houleuse de l’Assemblée Constituante, la décision a été prise d’abolir les dispositions du système féodal, en vigueur alors, et qui accordait des privilèges, notamment fiscaux, aux seigneurs, aux nobles et au clergé. Cette nuit est connue comme étant la nuit de l’abolition des privilèges. Le retour des privilèges, y compris sous formes de corporatismes, est tel, dans nos sociétés actuelles, que je consacrais deux chroniques à cette question, il y a 4 ans. La seconde s’appuyait directement sur les propos de deux grandes autorités morales de notre époque ; voici ce que j’en disais :
Depuis plusieurs années, la société française dans son ensemble et la société antillaise en particulier, sont confrontées à une crise importante qui a eu notamment pour effets de creuser les inégalités et générer du chômage et de l’exclusion.
Dans son excellent album NGRTD, le rappeur français pose la question de la négritude et interroge le système dominant.
Sans compromis, mais avec tendresse pour l’humanité.
La programmation du Théâtre de l’Odéon pour la saison 2015-2016 fait la part belle aux « poids lourds » de la scène européenne.
De toutes les méga-sociétés folles furieuses,
L’artiste Banksy ouvre à partir de samedi en Angleterre sa nouvelle exposition, « Dismaland », une parodie lugubre et subversive des parcs d’attractions. On y voit notamment la réplique brûlée du château de Disneyland ou encore une sculpture représentant des migrants s’entassant dans des bateaux.
Ce roman d’anticipation explore les nouvelles formes de contestation,
entre intime et collectif.
L’Université d’été fondée par Michel Didym est un dispositif pédagogique spécifiquement greffé sur La mousson d’été qui est animée par cinq artistes. Sous forme d’ateliers matinaux, cette formation/partage offre à 70 personnes, venues de toute l’Europe, la possibilité d’une formation in situ, de se trouver dans ce carrefour de l’écriture théâtrale et d’en devenir acteur. Dans un espace convivial, elle favorise les échanges, les rencontres, les découvertes. Elle donne l’occasion à des étudiants, des enseignants, des artistes et des professionnels du secteur culturel français et européen de se former aux spécificités de l’écriture théâtrale. Elle permet de rencontrer les artistes qui font la création d’aujourd’hui.