— Par Ingrid Falquy —
Les femmes qui travaillent dans des milieux majoritairement masculins ont davantage tendance à être stressées, selon une toute récente étude américaine.
Des repaires de virilité. C’est ce que restent certains secteurs d’activité, malgré les nombreuses campagnes destinées à y attirer des femmes. Et cette étude risque de finir de décourager celles qui n’osent pénétrer dans la jungle de l’ingénierie, de l’informatique ou encore de l’armée. Être une des seules femmes sur le terrain est dangereux pour la santé, selon des chercheuses l’Université de l’Indiana, qui ont dévoilé leurs conclusions le 25 août 2015.
Pour en venir à cette conclusion, Bianca Manago et Cate Taylor ont mesuré les fluctuations du taux de cortisol, l’hormone du stress, chez plus de 440 femmes travaillant dans un environnement composé a minima de 85 % d’hommes. Résultat : elles sont davantage exposées au stress que le reste de la population active, et leur corps réussit moins à réguler cette hormone à la fin de la journée. Ce qui peut avoir des conséquences sur plusieurs années, expliquent les chercheuses.
Un quotidien oppressant
Si elles ont fait cette expérience, c’est parce que d’autres études avaient déjà démontré l’existence de situations de travail oppressantes pour les femmes évoluant dans un milieu masculin.