— Par Henri Peña-Ruiz —
L’essayiste et consultant Alain Minc vient de publier « Ma Vie avec Marx » (Gallimard), dans lequel il distingue un mauvais Marx communiste et révolutionnaire et un bon Marx social-démocrate et réformiste. Henri Peña-Ruiz, auteur notamment de « Marx quand même » (Plon), « Entretien avec Karl Marx » (Plon) et « Karl Marx penseur de l’écologie » (Seuil), lui répond.
Dans Ma Vie avec Marx (Gallimard), Alain Minc expose les raisons de son admiration pour ce qui dans l’œuvre de Karl Marx concerne l’analyse du capitalisme, qu’il juge tout à fait remarquable, voire incontestable. Mais les choses se gâtent avec l’affirmation peu argumentée d’une thèse discutable qui distinguerait et même opposerait deux Marx : celui qui penche pour une approche sociale-démocrate, réformiste, et celui qui prône la révolution communiste, avec pour sous-entendu le triste héritage stalinien.
Citons : « Marx est l’esprit qui a le mieux pensé l’économie de marché, sa puissance, le progrès, l’essor de la bourgeoisie, et les limites comme les inégalités. Il y a deux Marx : le Marx qui donne l’héritage communiste, avec les conséquences qu’on connaît, et un autre Marx triomphant, qui est le père de la social-démocratie.

Il en est des affaires des pays ce que sont les secrets de famille. Ces derniers sont réglés entre soi et, quelle que soit l’intensité des différends domestiques, la réserve prévaut vis-à-vis du voisin ou de l’étranger. De même il n’est pas sans intérêt pour les États, les pays ou collectivités d’adopter une pareille retenue lorsqu’il peut y en avoir besoin pour se présenter aux autres. La crise sanitaire, sociale et politique qui traverse nos territoires et portée par un malaise quasi-structurel, mettent en évidence un goût surprenant pour l’exposition de nos déboires sur la place publique étrangère. Nous n’aurions donc plus la fierté de notre image à l’étranger. Au vu de la situation de dépendance totale de nos territoires, on pourrait comparer cette disposition à l’autodénigrement ostentatoire à une joyeuse tentation suicidaire.
Il y a aujourd’hui 60 ans, par un matin glacial, notre compatriote Frantz Fanon mourait à Bethesda, près de Washington. C’était le 6 décembre 1961. Au moment où une partie de la France, aujourd’hui séduite par la théorie du « grand remplacement », s’apprête à célébrer l’extrême droite ou droite identitaire, laquelle s’oppose à l’émigration des nègres et des arabes sur le territoire français, nous voudrions rappeler l’apport de Fanon à l’épineuse et ardente question de la Civilisation.
Un nouveau rapport vient de souligner que près de 50 % de la population mondiale souffre de malnutrition.
Fort-de-France – Le secteur du tourisme en Martinique enchaîne les coups durs: après deux ans de Covid et alors qu’il comptait sur la venue de la Transat Jacques Vabre pour lancer la saison, la crise sociale vient encore le fragiliser.
Moscou – L’émergence du variant Omicron du coronavirus est la « preuve ultime » du danger des inégalités face à la vaccination dans le monde, a estimé vendredi le président de la Croix-Rouge.
— Propos recueillis par Matilde dos Santos Ferreira, critique d’art et curateur indépendant —
Redouté, le variant Omicron avance de plus en plus vite alors que douze cas ont été confirmés en France.
Dans ce comparatif de mobiles Android à prix raisonnable, nous avons évalué la simplicité, la qualité de la photo, le confort et la durabilité de cinq modèles des marques Xiaomi, Oppo ou Samsung.
Dans ma communication précédente intitulée
Paris (AFP) – Phénomène mondial, la désinformation anti-vaccinale sur internet alimente la méfiance des citoyens, contribuant ainsi à peser sur les campagnes de vaccination. L’axe principal des infox: exagérer ou inventer les effets indésirables pour faire croire que les vaccins sont plus dangereux que le Covid.
Le SINAbécédaire que l’on pourrait littéralement nommer l’abécédaire de Sinamal, (Sinaray dans ses caricatures), vient de paraitre. Comme son nom l’indique, il est le fruit de l’imagination au service de la plume de feu Raymond Sinamal. Cet artiste caricaturiste a conçu la matière première si l’on peut dire, mais, trop tôt disparu, il n’a pas vu naitre l’ouvrage. 
Du 21 novembre au 3 décembre 1831 s’est produit le premier soulèvement d’ouvrières et ouvriers de la soie et des métiers rattachés au tissage, très implantés sur les pentes de la Croix-Rousse, à Lyon. L’historienne Michèle Riot-Sarcey nous raconte cette lutte contre l’exploitation et l’asservissement qui règnent dans les ateliers.
Sainte-Rose (France) – Les voitures sont garées par centaines sur le bas-côté en amont, les habitants passent à pied, pour se ravitailler, aller travailler ou toute autre activité. Impossible de traverser l’épais barrage du pont de La Boucan, bastion de la contestation qui secoue la Guadeloupe depuis deux semaines.
La Martinique traverse depuis mars 2020 une crise sanitaire, comme le reste du monde. La Martinique est entrée le 22 novembre dans une grève générale à l’appel d’une intersyndicale.
— Par Robert Berrouët-Oriol,
Le corps de l’homme est le nœud : il est l’originaire, le lieu natif d’où tout se met en mouvement et se propulse. Il est le support sur lequel tout vient se nouer. Traversé par la parole, il est la matrice en laquelle s’articule son rapport au temps, à l’espace et à la terre. Il est l’ultime où tout se joue. Il ne faut donc pas s’étonner qu’à chaque phase importante de l’évolution du monde, le corps constituât l’enjeu majeur, la mise décisive. 
À RETENIR :
DOM-TOM !
À travers son ouvrage, l’auteure Yvette FARRAUDIÈRE nous relate l’histoire de l’école à la Martinique. Cette institution qui a formé à la lecture, l’écriture et au calcul, les citoyens que nos ancêtres et nous sommes devenus. L’histoire de l’école, en Martinique nous est ici retransmise, sous l’angle de ceux qui « font l’école », comme on aimait à le dire, comprendre le maitre d’école. 