Vendredi 25 mars, dès 17h30
— Communiqué de presse de Culture Égalité —
Dans le cadre d’un partenariat avec Culture Égalité, la ville de Fort-de-France invite sa population à découvrir les rues, places et bâtiments qui portent des noms de femmes, le vendredi 25 mars à 17h30.
Le départ se fera au siège de Culture Égalité au 158 rue Victor Hugo. Nous nous rendrons au Marché de poissons « Man Zouzou », puis nous nous dirigerons vers l’avenue Jean-Jaurès pour découvrir l’immeuble Olga Mesnil. Nous continuerons ensuite vers la place Toto Bissainthe, rue Bolivar, pour se diriger vers la place Paulette Nardal et enfin nous arriverons à l’avenue Rosa Parks, sur le bord de mer. Une biographie de ces femmes sera lue sur chaque site.
Nous terminerons cette marche par une animation quizz au restaurant Fuji pour découvrir d’autres femmes de Fort-de-France. Des petites surprises attendront les gagnant.es. Nous vendrons également nos productions autour de femmes qui ont marqué l’histoire de la Martinique.
Nous vous attendons nombreuses et nombreux, pour découvrir ces femmes trop souvent effacées par l’histoire. Rendez-vous le vendredi 25 mars, dès 17h30 au 158 rue Victor Hugo et dès 18h30 au restaurant Fuji Sushi au 46 rue Ernest Desproges.

La Fondation Dapper propose aujourd’hui son premier livre d’art numérique sur les arts anciens d’Afrique, consacré aux masques.
Après « HOMO ACTUM », portant sur la figure de l’homme antillais, Nicolas NABAJOTH avait présenté à l’ARS (Dothemare), en mars 2021 entre deux confinements, une série de 30 photographies consacrées à la Femme. Ce sont 17 photographies parmi celles-ci qu’il expose aujourd’hui, du 10 mars au 11 avril à la Fabrique, rue Achille René Boisneuf, à Pointe-à-Pitre. Des photographies en grand format de femmes noires, en noir et blanc, réalisées avec un appareil numérique Nikon D700, lui permettant d’obtenir un rendu proche des clichés argentiques.
Kafé littéraire & infos tournée
« Chaque vie est un univers, une vaste encyclopédie dont les pages s’écrivent continuellement selon la fortune ou l’infortune des jours »
Kanmarad Lafimé sété on moun Twarivyè. I té ka rété a Schoelcher. Lanné la sa téka ba’y 95 lanné. Sété on gran spòwtif, sa I té enmé sété bisiklèt.
De deux en un à un se divise en deux le travail de Françoise Dô, « Juillet 1961 » présenté ce soir là dans la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium en illustre avec bonheur le chemin dans un infini d’allers-retours.
Une bande dessinée brésilienne, « Écoute, jolie Márcia » de Marcello Quintanilha, a remporté samedi le prix du meilleur album de l’année, le Fauve d’or, au Festival d’Angoulême.
L’argument de la « tradition » a nourri en Martinique pendant près de deux ans une guéguerre d’arrière garde contre les gestes barrières, la vaccination anti covid, l’obligation vaccinale et le passe sanitaire. A l’agression du corps, de « l’Être martiniquais » diraient certains (1), le colonialisme ajoutait, selon les protestataires, une menace sur une des « tradition » fondatrices, affirmaient-ils, de notre identité : le carnaval.
Après une semaine de procès éprouvante pour les victimes, leur famille, le verdict est tombé : 14 ans de prison pour ce grand-père indigne qui a été reconnu coupable des faits que ces fillettes, devenues femmes, n’ont eu de cesse de dénoncer.
Lorsque le mot 
« Et Dieu ne pesait pas lourd » de Dieudonné Niangouna, jeu et m.e.s. de Frédéric Fisbach
C’eut été mal connaître Didier Poiteaux et Olivier Lenel que de croire qu’ils allaient nous embarquer dans une conférence théâtralisée sur le thème toujours aussi clivant, de la peine de mort. Abolie en France en septembre 1981 par l’Assemblée nationale à la suite d’un texte de loi présenté par Robert Badinter elle a toujours ses partisans, qui nostalgiques, l’évoquent le plus souvent à mots couverts: il est des désirs peu glorieux, honteux, sordides. Un quart des pays du monde, et parmi eux les plus peuplés se vautrent encore dans son lit. Trois jours avant la représentation de la pièce à Fort-de-France, l’Arabie saoudite exécutait 81 prisonniers.
— Par Joël Des Rosiers, psychiatre et psychanalyste —
Lettre ouverte aux élus du Robert et de Cap Nord 
Les empires médiatiques occidentaux sont massivement mobilisés pour persuader l’opinion que ce qui se passe en Ukraine est le résultat de la méchanceté d’un dictateur fou nommé Poutine qui veut empêcher qu’un innocent pays démocratique rejoigne la paisible famille européenne. Chacun devrait prendre conscience qu’en réalité, il s’agit d’un pas supplémentaire et prémédité vers une troisième guerre mondiale. C’est dire que soutenir l’un ou l’autre des camps qui s’affrontent sans s’être valablement informé relève d’une coupable irresponsabilité.
An Lafrik…
Texte : Ali Babar Kenjah
Vous avez été victime d’une escroquerie ou d’un chantage via Internet ? Votre messagerie électronique a été piratée ? Vous pouvez désormais porter plainte en ligne si vous disposez d’un compte France Connect, ou procéder à un simple signalement si vous n’en avez pas, via Service-Public.fr. Une réponse sur les suites données à votre démarche devrait vous parvenir dans les huit jours. La procédure classique du dépôt de plainte en commissariat ou gendarmerie reste possible.
« Je m’appelle Anton. Je suis né une première fois à la fin des années 60 à Grigny, dans une barre d’immeubles. J’ai grandi là-bas, entre la bande de l’escalier et le ventre de ma mère. J’ai voulu être acteur, je suis parti aux USA, où je me suis enfermé dans une cave avec un poète. La CIA m’a coincé, je suis parti en mission en Afrique, dans le désert. J’ai été fait prisonnier aux mains d’islamistes radicaux puis des djihadistes. Puis j’ai été délivré par un service secret, mais enfermé à nouveau, pour me faire cracher tout ce que je savais. Qu’est-ce que je savais ? Ça a duré presque trente ans, et chaque fois comme une mort et une nouvelle naissance. Je m’appelle Anton et je suis devant vous, je ne sais pas grand-chose mais j’ai des choses à dire. »
Conférence brillante ou performance foireuse, un portrait déstructuré du spectateur de théâtre