Marseille – « Nous sommes des activistes et vous ne pouvez pas entrer dans le port de Marseille »: mi-juin, quelques canoës ont brièvement bloqué le plus grand paquebot de croisière du monde, illustrant le ras-le-bol croissant en Méditerranée face à cette industrie jugée trop polluante.
« Quand on a des aberrations comme celle-là sous nos yeux qui nous impactent aussi directement, on ne peut que se sentir investis d’une mission de se mobiliser« , explique Rémy Yves du collectif « Stop Croisières« , créé en mai dans la deuxième ville de France.
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Les activités maritimes sont responsables de 39% des émissions de dioxyde d’azote (NOx) –un polluant de l’air– sur la métropole marseillaise, juste derrière le trafic routier (45%), selon AtmoSud.
Un navire de croisière à quai pendant une heure émet autant que 30.000 véhicules roulant à 30 km/h, estime cet organisme chargé de surveiller la qualité de l’air dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
« Aberration« , le mot est martelé par les militants pour décrire le « Wonder of the Seas » qu’ils ont bloqué, propriété de Royal Caribbean: 362 mètres de long, 15 piscines, un simulateur de surf, une patinoire, des robots à cocktail…
Une activité très consommatrice « qui n’a plus lieu d’être dans le monde de demain« , estime Rémy Yves.

La prime de partage de la valeur remplace la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dite « prime Macron » ou « PEPA », selon le même principe : exonération de charges sociales pour encourager les entreprises à la verser à leurs salariés, et exonération d’impôt pour les salariés qui la reçoivent, sous certaines conditions.
Délibéré par la Chambre Régionale des Comptes (CRC) le 27 avril 2022, le rapport d’observations définitives sur le Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets (SMTVD) couvre la période allant de sa création le 1er janvier 2014 à la fin de l’exercice 2020 (31 décembre 2020). Il débouche sur 18 recommandations, 9 dits de régularité et 9 dits de performance.
Le dispositif d’activité partielle pour les salariés vulnérables présentant un risque avéré de développer une forme grave d’infection au virus de la Covid-19 mis en place durant la pandémie, qui devait prendre fin le 31 juillet 2022, est prolongé, au plus tard jusqu’au 31 janvier 2023, selon de nouvelles modalités définies dans un décret publié au Journal officiel du 31 août 2022.
La loi du 28 février 2022 dite
Il y a un an, le variant Delta semait la désolation en Guadeloupe et en Martinique. Les médecins antillais ne sont pas arrivés à convaincre leurs compatriotes de se faire massivement vacciner contre la Covid-19. Fait quasi unique au monde, les fake news et l’empirisme ont triomphé de la science en Guadeloupe et en Martinique. Alors qu’il est aujourd’hui admis que la vaccination anti- Covid a permis d’éviter près de 20 millions de décès dans 185 pays, son taux aux Antilles reste toujours très bas avec une mortalité, lors de cette 7e vague, très au-dessus des moyennes nationales. Souvent désabusés, fatigués, mes confrères continuent à soigner du mieux qu’ils le peuvent ; certains s’en vont !
Amber (Inde) – Brigitte Singh étend sur son bureau un carré d’étoffe moghol du XVIIe siècle, orné d’un grand pavot rouge. Ce motif, qui ne cesse d’inspirer la créatrice de textiles imprimés à la planche, installée depuis quarante ans au Rajasthan, est un des fleurons de son atelier au savoir-faire traditionnel.
— Par Jacky Hortaut, coanimateur du collectif Libérons Mumia ! —
Dans le contexte de la rentrée scolaire 2022 en Haïti, la présentation analytique du
Une spirale inflationniste est un processus d’accélération de l’inflation actuelle, et c’est un phénomène économique qui provoque une série d’enchaînements de nouvelles hausses des prix des facteurs de production qui affectent les indices de prix et les salaires, générant une spirale dont il est très difficile de sortir.Les chiffres de l’INSEE pour la Guadeloupe et la Martinique vont bientôt dévoiler que les hausses de prix se répercutent à tous les stades de la société et il est à présent évident que ces hausses ne sont pas uniquement dues à des problèmes de chaînes d’approvisionnement. Les prix des services flambent aussi.
Se rendant compte qu’ils ont une difficulté de plus en plus grande à étouffer le scandale de l’empoisonnement de notre peuple par les pesticides, les agents de la domination coloniale mènent une offensive massive de diversion en fabriquant le « scandale de l’éthéphon ».
Dimanche 7 août, un incendie a dévasté les locaux de Microforce dans la zone d’Acajou au Lamentin. Les pertes pour l’entreprise sont énormes : en plus des nombreux produits qui sont partis en fumée, l’entreprise perd son outil de travail et a dû complètement se réorganiser pour continuer à servir ses clients. 

Vous souhaitez inscrire votre enfant au foot, au tennis ou au judo ? Vous vous demandez si la présentation d’un certificat médical est nécessaire ?
À la rentrée, une attestation d’assurance scolaire vous est demandée par l’école, le collège ou le lycée de votre enfant. Est-il utile de souscrire une telle assurance ? Est-elle indispensable ou même obligatoire ? Que couvre-t-elle exactement ?
Aujourd’hui, les Guadeloupéens ne sont pas sans savoir que le secteur agricole rencontre actuellement des grosses difficultés exacerbées aujourd’hui par la crise inflationniste. Beaucoup de producteurs guadeloupéens et martiniquais connaissent ainsi une forte progression de leurs coûts de production qui met en difficulté les exploitations du fait de l’augmentation des prix des matières premières et de l’énergie. L’avenir apparaît sombre à beaucoup d’égards pour le secteur agricole en 2023. Les différentes filières agricoles se portent mal, et ce d’autant plus que le processus de la diversification de la production agricole n’a pas encore connu le succès escompté par les autorités en raison surtout de maladies qui ont décimé plusieurs productions en Guadeloupe, dont la filière horticole, les plantations d’avocatiers, et celle de la production des agrumes. Vu cette situation grandissante de multiples aléas avec la spirale inflationniste actuelle, il me paraît opportun de vous faire part de mes recherches et réflexions sur une nouvelle filière d’avenir pour le développement agricole et industriel de la Guadeloupe à partir d’une plante originaire du Mexique qu’on appelle le sisal dont le nom scientifique est «l’Agave sisalana.»
Une interview de Maryse Condé dans France Antilles a refait surface récemment sur les réseaux sociaux. Elle porte un titre provocateur au pays d’Aimé Césaire : «
Plus de cinquante spécialistes des questions environnementales, parmi lesquels Samuel Cazenave, Jean Jouzel, Valérie Masson-Delmotte, Serge Tisseron ou Ophélie Gaillard, expliquent, dans une tribune au « Monde », qu’il faut réviser les attributions du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, qui ne font aucune mention à l’éducation à la transition écologique.
Bannann bagay ki bon bel-bonnè bon-maten
Dans son roman, Halimata Fofana raconte l’histoire de Maya, dont l’innocence basculera « dans la violence » après son excision à l’âge de 5 ans lors d’un voyage familial à Bamako.
Les images qui nous arrivent du Pakistan sont effroyables et terrifiantes. Des vagues d’eau brunâtre qui s’engouffrent dans des lits de rivière trop étroits, des montagnes liquides qui débordent détruisant tout sur leur passage. Rien ne résiste, les bâtiments, les ponts, les routes sont engloutis et déjà le bilan humain dépasse les 1 000 morts. Depuis le mois de juin, le pays est victime d’inondations monstres provoquées par les pluies de mousson. Avec un tiers du Pakistan actuellement sous les eaux, personne n’échappe à la catastrophe. Il y a ceux touchés directement et qui ont tout perdu. Ils sont plus de 33 millions dans ce cas, soit un Pakistanais sur sept. Mais l’ensemble de la population en subit les conséquences. Les routes coupées, les infrastructures fragilisées compliquent la vie dans tout le pays. Les approvisionnements sont réduits, les produits alimentaires de base voient leurs prix grimper en flèche. Et la situation pourrait encore s’aggraver.
Jean-Claude Idée, nom de scène de Jean-Claude Duquesne, né le 27 novembre 1951 à Ixelles et mort le 26 août 2022 à Auderghem, est un metteur en scène, auteur, directeur de deux ASBL de théâtre (le Magasin d’écriture théâtrale et les Universités populaires du théâtre) et dramaturge franco-belge.