Publication de l’ouvrage Être homosexuel(e) aux Antilles de l’essayiste Caroline Musquet.
Il s’agit du premier ouvrage sur ce thème et se présente comme un recueil de témoignages de gens connus et moins connus homosexuels ou transgenres vivant aux Antilles ou en étant originaires.
Résumé : « J’ai cherché désespérément du secours dans le regard de ma mère mais elle ne me voyait plus. Je n’étais plus sa fille mais un démon à chasser de la maison. J’ai compris ce soir-là que je ne reverrai plus ma mère ».
Elles s’appellent Cindy, Simone, Estelle ou Maud. Ils s’appellent Jason, Louis-Georges, Nathan ou encore Pascal. Ils sont 15, femmes et hommes, connus ou moins connus, militants engagés ou pas. Tous ont ceci en commun qu’ils vivent aux Antilles ou en sont originaires et qu’ils sont homosexuels ou transgenres. Leur orientation sexuelle n’est pas facile à vivre ou à assumer sur des territoires insulaires réduits, où la culture de l’anonymat n’existe pas, laissant peu d’échappatoire face aux discriminations, aux insultes et aux agressions. Le poids du contrôle social joue aussi un rôle important au sein des familles antillaises qui tolèrent peu l’expression des différences.