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Pour que J. victime dʼinceste par son père, puisse retrouver sa mère qui a dénoncé les violences, dont il est séparé.

— Communiqué de presse, relayé par l’UFM —

Cynthia et J., son jeune enfant de 5 ans, vivent un enfer que nous nous devons aujourdʼhui de nommer et partager avec vous afin quʼil cesse urgemment. Voici dans un premier temps le déroulé des faits.

(CW et TW : inceste, violences au sein du couple, injures misogynoires, validistes, violences institutionnelles)

Le 30 juin 2022, la police, armée, aidée par les pompiers qui avaient déployé un énorme camion monté sur vérins avec grande échelle, est venue défoncer la porte de Cynthia, au domicile de sa mère É., âgée de 65 ans, avec laquelle elle vit, dans le 13ème arrondissement à Paris, ainsi quʼavec son petit garçon de 5 ans, J.

La police armée, mandatée par un juge des enfants, était accompagnée de deux éducateurs de lʼASE pour y placer lʼenfant conformément à la décision du juge.

Que sʼest-il passé ? Le père de lʼenfant, que lʼon nommera ici “Cyril”, violentait Cynthia depuis plus de deux ans avant la naissance de celui-ci. Il était lʼauteur de manipulations, violences psychologiques et verbales répétées à lʼencontre de Cynthia. Lorsquʼelle est tombée enceinte, Cyril a multiplié les propos racistes et validistes : « Il sera mongolien (…) tout noir avec un nez bien écrasé (…) » puis après la naissance « lorsquʼil tête lʼon dirait un singe accroché à une branche ». Après ces attaques envers son fils, Cynthia a enfin été en capacité de quitter lʼindividu. Celui-ci a alors déclaré « tu as décidé de me quitter, pas moi, jʼai des relations, tu vas payer » et sʼest exécuté.

Cynthia a déposé plainte contre le père pour violences par ex concubin. 30 jours dʼITT délivrés par UMJ– a minima – ont été constatés. Le dossier est en cours dʼinstruction à Paris.

Le 30 octobre 2021, après avoir constaté des traces de coups sur J., Cynthia a déposé plainte contre le père pour violences par ascendant. Lʼenfant a été entendu par la Brigade des mineurs en février 2022.

Lʼenfant J. répète, non « pas papa aië, aïe, aïe, ! » en se montrant lʼoreille où il a été frappé. Il a été vu par des médecins spécialisés, expert qui confirment le stress extrême de lʼenfant à lʼidée même du père et préconisent sa protection, un signalement est même envoyé Un commandant de police préconise avec les services de police que lʼenfant ne soit pas remis au père par une injonction écrite donnée à Cynthia.

Le 15 février 2022, le juge aux affaires familiales, ignorant la situation et oublieux de lʼintérêt supérieur de lʼenfant, ordonne la résidence habituelle de celui-ci au domicile du père, pour sanctionner et casser la mère.

Les 23 et 24 mars 2022, Cynthia est placée en garde-à-vue pour non représentation dʼenfant, alors quʼelle justifie des préconisations de la police, des médecins et du danger pour lʼenfant. Cynthia sera examinée à 7h00 du matin après une nuit blanche en cellule par un faux expert psychiatre, le Dr Franck MOQUIN, irrégulièrement mandaté par un policier.

Franck MOQUIN conclut que Cynthia est “paranoïaque”, sa parole est « scientifiquement » dévaluée. Le rapport MOQUIN est faussement placé sous lʼautorité du Tribunal judiciaire de Paris.

Ce rapport, qui nʼaurait pas dû légalement circuler, se retrouvera immédiatement entre les mains du père et dans les pièces de son avocate.

Cynthia est libérée après plus de 24 heures de garde-vue avec sa mère après avoir été lourdement menacée. Lʼenfant, terrorisé, a été récupéré par les policiers et confié de nouveau au père malgré quʼil ne soit pas en sécurité avec lui.

Fin mai 2022, Cynthia récupère son enfant, toujours amaigri et stressé lorsquʼil revient. Son fils se plaint de douleurs aux fesses juste après le passage de bras, elle le conduit immédiatement chez un médecin qui constate des ecchymoses sur le torse et une fissure anale. Cette fois ci il verbalise dʼun « doigt qui pique les fesses », il décrit des longs zizis, il évoque « queue dans la bouche » la maman lui dit « mais non les queues ce sont les animaux », il décrit alors avec son doigt ce qui semble être une verge et lʼenfant mime devant sa mère horrifiée une fellation avec la queue dʼun doudou.

La mère se rend au commissariat pour une déposition et on lui remet une réquisition pour les UMJ. Aux UMJ, le médecin constate les ecchymoses, une fissure anale et entend lʼenfant sur réquisition judiciaire. Les enquêteurs recommandent à nouveau à Cynthia de ne pas remettre lʼenfant et donnent un écrit indiquant cette injonction.

Sans que Cynthia nʼait été avisée, sans débat contradictoire, la juge des enfants a décidé, sur dénonciation du père, le placement de lʼenfant.

Les deux éducateurs présents au domicile de la mère pour lui prendre lʼenfant ont refusé de communiquer la décision à lʼavocat de Cynthia, accouru sur place.

Cynthia et son avocat apprendront le lendemain que la dénonciation du père est fondée sur le faux rapport MOQUIN et sur le « risque de fuite en Martinique » alors que Cynthia, certes dʼorigine martiniquaise, réside à Paris avec son enfant et sa mère.

La décision mise à exécution avec violence et débauche de moyens nʼest pas celle dʼun État de droit dans une société démocratique.

Elle marque lʼautoritarisme dʼune justice égarée, dangereuse pour celles et ceux quʼelle a pour mission de protéger, au premier rang desquels les enfants.

Depuis, la juge des enfants, refusant de statuer sur le faux commis par Franck MOQUIN comme il le devait, a prorogé le placement. La cour dʼappel de Paris est saisie.

Une plainte avec constitution de partie civile pour faux en écritures publiques non dénonciation de crime et abus dʼautorité par personne dépositaire de lʼautorité publique a été déposée par Cynthia.

Une plainte avec constitution de partie civile a également été déposée par Cynthia contre le père pour violences, agressions sexuelles et viols sur mineur par ascendant.

LʼASE, qui devrait rester neutre, à qui lʼenfant a été confiée, reste convaincue de la pertinence du faux rapport MOQUIN et œuvre systématiquement à lʼencontre des relations entre la mère et lʼenfant.

Récemment, alors que le juge esquissait un rapprochement de lʼenfant vers sa maman, lʼASE de Paris ( qui est gouvernée par le Conseil départemental et la Mairie de Paris) a décidé de le confier à une famille dʼaccueil dans lʼYonne, loin du domicile de sa mère, compromettant des visites de celle-ci en semaine, arrachant un peu plus lʼenfant au milieu qui est le sien, à sa famille, à son école, ses soins médicaux (kinésithérapie et orthophonie) mis en place par sa pédiatre depuis plus de deux ans.

Le juge administratif est saisi dʼun recours contre cette décision de lʼASE.

Les jeunes enfants ont des frayeurs nocturnes dues à des personnages, animaux ou monstres imaginaires. J. vit dans la frayeur causée par des personnes et des institutions bien réelles.

Nous demandons aujourdʼhui que les autorités de la République accélèrent, se saisissent avec engagement et au plus vite du dossier afin que lʼintérêt supérieur de lʼenfant prime, à savoir que J. désireux de retrouver sa mère le puisse. Cynthia se bat depuis 5 ans seule, elle a besoin dʼun soutien massif et dʼune réponse collective pour médiatiser et populariser lʼaffaire qui ne fait quʼempirer chaque semaine.

Le comité dʼentraide à Cynthia et son fils, J. sʼest créé dans lʼurgence fin 2022 afin de les soutenir face à un déferlement de violences de toutes parts et dʼun besoin dʼorganisation collective autour dʼell/eux.

Il est composé de :

Lʼassociation Protéger lʼenfant

lʼUnion pour les femmes de Martinique

La Marche Féministe anti-raciste

Dre Muriel Salmona, psychiatre, autrice, Présidente de Mémoire Traumatique et Victimologie

le Collectif Féministes contre le cyberharcèlement

Ernest Cheniere Président de lʼassociation Thermoutis et ancien député

Fatou Dieng militante anti-raciste, anti-violences dʼEtat

Eva-Luna Tholance doula, journaliste, militante

Melanie Ngoye-Gaham, militante anti-répression

Johanna-Soraya Benamrouche, militante féministe post-coloniale et anti-validiste.

Le Comité dʼEntraide à Cynthia et son fils J. compte parmi ses soutiens quʼil remercie:

Mié Kohiyama, Co-fondatrice de Be Brave France

Be Brave France, mouvement de survivant.e.s pour mettre fin aux violences sexuelles contre les enfants

Lʼassociation Protéger L’enfant

Institut Women Safe and Children

LʼUnion pour les femmes de Martinique

Alice Coffin, autrice, activiste, journaliste

Odile Maurin, élue et Présidente dʼHandi-Social

Mai Hua, réalisatrice

Grace Ly, autrice, réalisatrice, podcasteuse

Elise Thiebaut, autrice

Daisy Letourneur, autrice et militante

Anaïs Bourdet, autrice, militante

Illana Weizman, autrice et militante

Fatima Benomar, autrice et militante

Tal Madesta, journaliste et auteur

Nina Faure, réalisatrice et autrice

La Collective des mères isolées

HANDI-SOCIAL

Nous Toutes 33

Nous Toutes Le Havre

Collectif Nta Rajel ? Collectif féministe décolonial de la diaspara nord-africaine

Tant que je serai noire”, le podcast

Lʼassociation Je défends mon enfant

#MeTooAse

Le Réseau Entraide Vérité et Justice

Le Collectif Vies volées

Lʼassociation Diivines LGBTQI+

Corps Dissidents

Association Chafia

Fatou Dieng militante du comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng

Sonia Laffargue, Vice-Présidente de lʼassociation Le Monde à Travers un Regard

Les Grenades, collectif féministe intersectionnel

Collectif Héroï.ines 95 sans frontières

Irene Garcia Galan, autrice et militante féministe

Hany Es-Salhi, artiste

Camille Lextray, activiste féministe

Paloma Pavan Nuñez, militante #ReleveFéministe

La Grenade, collectif féministe Metz

Nouvelles Rênes, collectif féministe

LʼAG féministe de Gironde

La marche féministe anti-raciste

Docteure Muriel Salmona, psychiatre, autrice

Le collectif Féministes contre le cyberharcèlement

Ernest Cheniere, Président de lʼasso Thermoutis et ancien député

Johanna-Soraya Benamrouche, militante féministe, autrice

Melanie Ngoye-Gaham, militante anti-repression

Anne-Christelle Kriska Mony, psycho-praticienne pour les victimes de violences sexuelles

Nous remercions lʼassociation Protéger lʼenfant pour sa mobilisation et son article complet sur la situation que vivent Cynthia et son enfant J. :

https://www.protegerlenfant.fr/2022/12/02/cynthia-victimeviolences-mere-protectrice/

Nous remercions lʼavocat de Cynthia, Maître Antoine GITTON.

Nous remercions les médias qui accordent et accorderont à Cynthia une visibilité dans son combat pour quʼelle soit entendue par les autorités institutionnelles de la République.

Pour nous rejoindre ou nous soutenir,

@JusticePourCJ #JusticePourCJ sur les réseaux ou par mail

justicepourcj@gmail.com