Que se passe-t-il dans notre société martiniquaise ?
–— Billet d’humeur par Michèle Latouche —
Nous sommes de plus en plus nombreux à nous le demander en constatant la place de l’éros sans aucune couture dans les manifestations festives les plus courues de notre pays, auquel s’ajoute un sentiment de laisser – aller s’attachant au comportement d’une fraction de la jeunesse qui semble s’éloigner des règles de respect et de savoir- vivre régissant notre communauté.
Qu’il s’agisse des propos salaces de certains répertoires, particulièrement prisés par les jeunes, (shatta, bouyon…), des postures suggestives auxquels ils donnent lieu, des tenues dépouillées qui les mettent en scène, cet érotisme véhément concerne une large partie de la jeunesse et son affichage est revendiqué comme manifestation de liberté individuelle et de jouissance d’une communauté – « qui d’ailleurs ne fait rien de mal … ».
On peinerait à priori à affirmer le contraire. Certes les tenues licencieuses, parfois accompagnées de boosters alcoolisés et autres substances désinhibantes, ne sont censées porter à conséquence que pour celles et ceux qui l’ont souhaité. Mais au-delà, que disent de nous, de notre société, ces « extrêmes » ?



Le collectif associatif Alerte a récemment tiré la sonnette d’alarme, avertissant que plus de 200 000 personnes pourraient sombrer dans la pauvreté en l’absence d’une revalorisation anticipée des minima sociaux. Cette inquiétude est basée sur une simulation publiée sur le site de la Fondation Jean Jaurès, soulignant le déséquilibre entre la hausse des coûts de la vie et les ajustements des aides sociales.
Les Journées nationales de l’architecture, également connues sous le nom de JNA, se tiendront ce week-end à Fort-de-France, aux Anses-d’Arlet et à Saint-Pierre. C’est une occasion unique de participer à des visites passionnantes et de rencontrer des professionnels de la construction.
Les communes de Guadeloupe et de Martinique sont dans une très mauvaise passe financière, puisque près de 2/3 sont situées dans la zone d’alerte du réseau d’alerte des finances locales. La dette fournisseurs, fiscale et sociale des communes se creuse également depuis 2019. Début 2023, elle avoisinait les 100 millions d’euros .
Des rencontres sont régulièrement organisées depuis des années par des groupements de partis indépendantistes et des invitations lancées à ces partis par des pays ayant accédé à l’indépendance. Jusqu’alors, les mouvements indépendantistes martiniquais n’y étaient pas conviés, comme le sont toujours, par exemple, les partis corse ou catalan. On pouvait conclure que les indépendantistes martiniquais, souvent des employés de l’Etat français nantis des 40% n’étaient pas pris au sérieux. Mais enfin, la Martinique a été invitée à l’une de ces rencontres, et elle doit ce moment historique au PALIMA et à son leader, Luc Francis CAROLE. Rien à dire s’agissant d’un indépendantiste régulièrement élu par les Martiniquais. Sauf que l’invitant est une puissance anticolonialiste d’un genre particulier.
Après Tropiques Atrium scène nationale c’est au Campus Caribéen des Arts que le public pourra visiter cette exposition jusqu’au 16 octobre 2023 de 13h à 17h ( hors week-end) 

A l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, qui se tient chaque année le 10 octobre, le collectif Santé mentale 2025, composé d’associations, d’élus et d’acteurs du secteur, appelle, dans une tribune au « Monde », à faire de la santé mentale une priorité des politiques de santé publique afin de libérer la parole, de combattre les préjugés et d’adresser un message d’espoir à des millions de Français.
« Ce circuit devrait être proposé de façon pérenne aux gens d’ici et à ceux venant d’ailleurs ! »
C’est une invitation à découvrir le mystère de la création artistique et de la révélation de l’âme avec l’exposition captivante de Jade Saint-Paul, intitulée « Ciels, miroirs de l’âme ».
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L’attribution du prix Nobel d’économie à Claudia Goldin en 2023 est une reconnaissance majeure de ses contributions significatives à la compréhension des inégalités entre les sexes sur le marché du travail. Claudia Goldin, une éminente économiste américaine, est née le 14 mai 1946 à New York. Elle a consacré sa carrière à explorer les dynamiques de l’inégalité des sexes dans le domaine économique. En tant que troisième femme à remporter le prix Nobel d’économie, son travail incarne les valeurs du féminisme et inspire les femmes et les jeunes filles du monde entier à poursuivre des carrières dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes.
Le Prix Václav Havel pour la dissidence créative, instauré en 2012 par la Human Rights Foundation (HRF) basée à New York, célèbre des individus courageux et créatifs qui s’opposent à l’injustice et vivent dans la vérité. Ce prix, nommé en l’honneur du célèbre dramaturge et homme politique tchèque Václav Havel, décédé en décembre 2011, a été créé en collaboration avec sa veuve, Dagmar Havlová.
Conte
Fanny J, repart à la rencontre de ses fans pour son « Intense tour ». 
L’enseignement du créole ne doit pas avoir uniquement pour but une meilleure maîtrise du français classique ; elle doit amener à une meilleure connaissance et une meilleure pratique du créole lui-même. Il s’agit de bien parler créole autant que de bien parler français. Georges-Henri Léotin Il appartiendra aux inspecteurs de l’Education, aux conseillers pedagogiques, aux directeurs et directrices de se mettre ensemble sous la houlette du rectorat de Martinique pour répondre à la demande du président du Conseil exécutif.
Dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, le ministère des Solidarités a souhaité s’appuyer sur une information la plus complète possible sur les personnes en situation de précarité. Il s’est associé avec l’Insee pour publier un panorama des situations de pauvreté dans chaque région.
Louise Erdrich, lauréate du Prix Pulitzer en 2021 pour son roman « Celui qui veille », nous transporte dans un univers envoûtant avec son dernier ouvrage, « La Sentence ». Ce roman captivant se déroule à Minneapolis, dans le Minnesota, un État où la culture autochtone amérindienne est particulièrement présente. Au cœur de l’histoire se trouve Tookie, une femme d’origine amérindienne, dont la vie a été marquée par un crime lié au trafic de stupéfiants, l’envoyant derrière les barreaux pour soixante ans.
Le président de l’université de La Réunion, Frédéric Miranville, a été suspendu à titre conservatoire pour une durée d’un an, suite à une décision rare prise par la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau. Cette mesure fait suite à une enquête ouverte en raison de signalements de harcèlement moral qui ont été portés à l’attention du ministère.
