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Guyane face à la plus importante épidémie de dengue depuis 20 ans

La Guyane, département amazonien de 300 000 habitants, fait face à une épidémie de dengue d’une ampleur sans précédent depuis une vingtaine d’années, selon les chiffres alarmants publiés par Santé publique France. Depuis le début de l’année 2023, 5 800 cas confirmés de dengue ont été recensés, dont 2 996 rien qu’en 2024. La situation est critique, avec une moyenne de 800 nouveaux cas déclarés chaque semaine depuis janvier.

Les autorités sanitaires de la région sont en alerte, soulignant que la présence de deux génotypes de la dengue parmi les quatre existants contribue à l’intensification de l’épidémie. La saison des pluies aggrave la situation en créant des zones d’eau stagnante propices à la reproduction des moustiques Aedes, vecteurs du virus.

Le problème ne se limite pas à la Guyane, car le Brésil voisin est également confronté à une épidémie de dengue sans précédent. Le moustique Aedes albopictus, communément appelé « moustique tigre », peut véhiculer divers virus, dont ceux du chikungunya, de la dengue et du zika. Le nombre de cas de dengue explose au Brésil, en particulier à Brasilia, avec des hôpitaux débordés par l’afflux de patients fiévreux.

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La dengue menace le Carnaval de Rio… et le Brésil tout entier!

Le carnaval de Rio de Janeiro, prévu pour débuter le 9 février, se voit assombri par une menace inattendue. Alors que le Brésil se remet à peine des perturbations causées par la pandémie de Covid-19, la dengue fait une entrée dramatique dans la scène sanitaire du pays.

Depuis le début de l’année 2024, le Brésil a enregistré un nombre alarmant de cas probables de dengue, atteignant 345 235, soit quatre fois plus qu’à la même période en 2023. Les autorités de Rio de Janeiro ont déclaré l’état d’urgence sanitaire, ouvrant dix centres de soins pour soulager la pression sur les hôpitaux déjà surchargés. São Paulo et Brasilia, les deux autres grandes villes du pays, ne sont pas épargnées.

Les décès liés à la dengue se chiffrent à 31, avec 234 autres en cours d’analyse. Face à cette situation critique, le gouvernement a annoncé une campagne de vaccination gratuite visant 3,2 millions de personnes, avec le vaccin Qdenga du laboratoire japonais Takeda. Cependant, la date de début de la vaccination reste indéterminée.

Dans cette lutte contre la propagation de la maladie, des mesures exceptionnelles ont été prises, notamment l’ouverture d’un Centre d’opérations d’urgence à São Paulo et la déclaration d’un état d’urgence sanitaire à Rio de Janeiro.

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Épidémie de dengue au Bangladesh : un cri d’alarme face à la pire crise sanitaire de 2023

Le Bangladesh est actuellement le théâtre de sa pire épidémie de dengue jamais enregistrée, suscitant un cri d’alarme tant au niveau national qu’international. Depuis le début de l’année 2023, cette maladie, transmise par les moustiques, a déjà fait plus de 1 000 victimes dans le pays, dont 112 enfants de moins de 15 ans, y compris des nourrissons. Ces chiffres sont effrayants, d’autant plus qu’ils dépassent le nombre de décès cumulés depuis 2000, année où le Bangladesh a enregistré sa première épidémie de dengue. Be-Nazir Ahmed, ancien directeur des services de Santé, qualifie cette situation d’événement sanitaire majeur, non seulement pour le Bangladesh mais aussi pour le monde entier.

Les conditions climatiques semblent être le principal facteur contributif à cette épidémie dévastatrice. Des précipitations irrégulières et des températures plus élevées pendant la mousson annuelle ont créé un environnement propice à la reproduction des moustiques, vecteurs de la dengue. En septembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que de telles épidémies étaient comme des « canaris dans la mine de charbon de la crise climatique », soulignant les risques croissants associés au changement climatique.

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Au Soudan en guerre, des « centaines de morts » de la dengue

La dengue et les diarrhées aiguës connaissent une augmentation alarmante au Soudan où la guerre a entraîné la fermeture de 100 hôpitaux, alertent des médecins lundi, appelant à endiguer « une propagation catastrophique » ayant fait « des centaines de morts ».

L’Etat le plus durement touché est celui de Gedaref, frontalier de l’Ethiopie, où « la vitesse de propagation de la dengue est catastrophique » et a déjà fait « des centaines de morts et des milliers de cas de contamination », prévient le syndicat des médecins.

La saison des pluies au Soudan, marquée chaque année par la propagation d’épidémies de paludisme ou de dengue, est encore plus dévastatrice cette année après plus de cinq mois de guerre entre les deux généraux au pouvoir à Khartoum.

« Les hôpitaux sont déjà pleins et les cas continuent d’augmenter, la situation est particulièrement compliquée pour les enfants malades car si certains sont hospitalisés, la plupart sont traités chez eux », indique à l’AFP un praticien à Gedaref sous couvert d’anonymat.

Amal Hussein, une habitante de Gedaref, assure à l’AFP que « dans chaque maison, il y a au moins trois personnes malades de la dengue », une maladie transmise par le moustique qui entraîne de fortes fièvres puis des hémorragies, mortelles si elles ne sont pas traitées.

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« L’animal en moi » & « Man Dengue »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

L’animal en moi

L’animal en moi pleure
sur l’immense gâchis
de l’homme sur la Terre,
sur cet Éden perdu
par trop de connaissance,
trop peu de connivence,
tout comme ainsi l’on pleure
sur la belle innocence
oubliée de l’enfance…

Cette terre arrosée
plus que copieusement
de larmes, sueur et sang,
engraissée d’ossements
depuis aussi longtemps,
n’est pas moins nourricière
mais pour combien de temps ?

Va-t-elle résister
ou, ce dont j’ai bien peur,
va-t-elle rejeter
l’humain profanateur,
retrouvant l’harmonie,
tout ce qu’il a détruit
par orgueil et mépris ?

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La Guadeloupe touchée par une longue épidémie de dengue

— Par Simon Auffret —

Plus de mille infections au virus sont détectées chaque semaine sur l’île, qui n’a pas quitté le stade épidémique depuis plus d’un an. La lutte contre les moustiques est devenue une priorité.

La cause de l’épidémie se cache dans des endroits inattendus. Dans les coupelles soutenant des pots de fleurs, au fond d’une gouttière bouchée par la dernière tempête, dans une citerne dont le couvercle mal positionné laisse la lumière du jour éclairer un peu d’eau claire. La saison cyclonique vient de se terminer en Guadeloupe à la fin du mois d’octobre, et dans les rues de la commune de Morne-à-l’Eau, l’Aedes aegypti se régale après chaque averse. Le moustique au corps strié de blanc, responsable de la transmission du virus de la dengue, pond ses œufs sur les parois lisses de ces petits points d’eau. « Nous avons retrouvé des gîtes larvaires jusqu’au fond de gobelets à brosse à dents », remarque Lise Rosinel, chef de la brigade municipale de lutte antivectorielle (contre les maladies transmises par des vecteurs comme les insectes ou les parasites, telles que le paludisme, le chikungunya, etc.).

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Martinique : un premier décès lié à l’épidémie de dengue

Un premier décès lié à l’épidémie de dengue qui frappe la Martinique depuis juillet 2019, a été annoncé ce mardi par l’Agence régionale de santé (ARS) de Martinique. « Le 10 février, l’ARS Martinique a été informée par le Centre hospitalier universitaire de Martinique (CHUM) de la présence de trois patients hospitalisés pour dengue, présentant des signes de gravité de la maladie. Malheureusement un décès est à déplorer parmi ces trois patients », explique l’agence dans un communiqué. Les investigations réalisées « confirment que ce décès est directement lié au virus de la dengue ». Depuis juillet 2019, « on estime à plus de 2100, le nombre de cas cliniquement évocateurs de dengue » en Martinique, précise l’ARS. Infection virale transmise par les moustiques dans les zones tropicales et subtropicales du monde entier, la dengue a connu un développement accéléré ces dernières années. Elle provoque un syndrome de type grippal, avec des complications parfois mortelles. 

Entre 150 et 200 cas chaque semaine

« Au cours de la circulation du virus de la dengue on peut toujours avoir des formes sévères voire des décès, donc bien évidemment, il faut continuer les actions de prévention individuelles (…) et surtout l’élimination des gîtes à moustiques », a expliqué sur la radio RCI Jacques Rosine, de Santé Publique France Antilles. 

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La dengue : risque épidémique en Martinique

La dengue progresse en Martinique

Dans son tout dernier point épidémiologique datant de vendredi, la cellule régionale Antilles signale que la circulation du virus de la dengue poursuit son intensification et sa diffusion au sein du territoire. Elle constate un dépassement du seuil des cas cliniquement évocateurs depuis quatre semaines consécutives ; la poursuite de l’augmentation du nombre de cas biologiquement confirmés depuis la recrudescence amorcée en septembre ; une dynamique spatiale qui témoigne d’une poursuite de la diffusion du virus au sein du Centre-Nord et Sud de la Martinique avec un total de 18 communes sur 34 où des cas de dengue sont biologiquement confirmés ces quatre dernières semaines ; et une prédominance du sérotype DENV-3 (71%) ;

La Martinique est actuellement placée en Phase 3 du PSAGE (Programme de Surveillance, d’Alerte et de Gestion des Epidémies) : Risque épidémique.

La dengue, aussi appelée « grippe tropicale », est une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques du genre Aedes. L’incidence de la dengue progresse actuellement de manière très importante, et l’inscrit aujourd’hui aux rangs des maladies dites «ré-émergentes».

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Dengue : risque épidémique persistant

La circulation du virus de la dengue poursuit son intensification et sa diffusion au sein du territoire :
· Dépassement du seuil des cas cliniquement évocateurs trois semaines consécutives (18 novembre 14 décembre)
· Poursuite de l’augmentation du nombre de cas biologiquement confirmés depuis la recrudescence amorcée en septembre ; · Une dynamique spatiale qui témoigne d’une poursuite de la diffusion du virus au sein du Centre-Nord et Sud de la Martinique avec un total 19 communes sur 34 où des cas de dengue sont biologiquement confirmés · La Martinique est actuellement placée en Phase 3 du PSAGE : Risque épidémique.

Rappel :
Prévention individuelle
Au niveau individuel, la prévention passe préférentiellement par l’utilisation de moyens de protection physiques (vêtements, moustiquaires…). L’utilisation de répulsifs est recommandée avec des précautions à respecter chez la femme enceinte et l’enfant de moins de 12 ans (dans ce cas, il est indispensable de prendre conseil auprès d’un médecin ou d’un pharmacien). Pour les nouveau-nés de moins de deux mois, il est recommandé de n’utiliser aucun produit répulsif et de privilégier l’emploi de moustiquaires imprégnées.

La mesure la plus efficace à moyen et long terme est la réduction par chacun du nombre de gîtes larvaires par la suppression de toutes les réserves d’eau stagnante dans et à proximité des maisons et, lorsque ceci est nécessaire, par l’application de traitements insecticides réalisés par les professionnels compétents.

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Guadeloupe : « épidémie confirmée » de dengue, 476 cas depuis juillet

Un demi-milliard de personnes, soit la moitié des habitants des Amériques et des Caraïbes, se trouvent sous la menace des virus de la dengue, du chikungunya et du Zika

Depuis plusieurs mois, les cas de dengue se multiplient en Guadeloupe et les autorités sanitaires alertent sur les mesures à prendre pour éradiquer les moustiques.

Quelque 476 cas de dengue ont été confirmés depuis juillet en Guadeloupe, a indiqué ce lundi Santé publique France, qui parle d' »épidémie confirmée » dans le département d’Outre-mer.

« Depuis juillet 2019, on observe près de 2000 cas cliniquement évocateurs de dengue, dont près de 50% des cas au cours des quatre dernières semaines », a précisé l’organisme dans son dernier bulletin reçu ce lundi. Si « 72% des communes sont touchées », les foyers sont surtout situés au Gosier, l’une des zones les plus touristiques, et à Marie-Galante, selon le bulletin.

Au total, « 476 cas ont été biologiquement confirmés », a précisé l’instance de santé, en faisant état de « plus d’une vingtaine de passages aux urgences pour suspicion de dengue, dont huit nécessitant une hospitalisation ».

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Une nouvelle technique bientôt testée pour éradiquer chikungunya, dengue et zika

L’OMS, l’agence de l’ONU pour la santé, et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont travaillé sur une nouvelle technique de stérilisation des moustiques, notamment les moustiques tigres. Des tests à grande échelle vont être lancés dans une vingtaine de pays l’an prochain pour éradiquer la dengue, le zika et le chikungunya.

La technique de la stérilisation des insectes ne date pas d’hier. On l’utilise depuis la fin des années 1950 pour maîtriser les populations de certains ravageurs dans les cultures.

 Sur le papier, ça paraît simple : on élève des moustiques mâles en grande quantité. On les irradie pour les rendre stériles puis on les relâche au sol ou dans les airs par des drones pour qu’ils remplacent les autres mâles au moment de la reproduction. Plus de descendances, donc plus de maladies.

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La dengue tue quatre fois plus cette année au Brésil

La dengue a tué quatre fois plus de personnes au Brésil de janvier à août que sur la même période de l’an dernier, faisant au moins 591 morts, a annoncé mercredi le ministère de la Santé. Les autorités sanitaires ont fait état par ailleurs de 486 cas mortels suspectés, mais non confirmée à ce stade. En comparaison, 141 personnes étaient mortes de la dengue de janvier au 24 août 2018, selon le ministère.

Les cas de dengue, à 1,43 million dans tout le pays jusqu’au 24 août, ont été multipliés par près de sept par rapport aux 205.791 cas de la même période de 2018. L’année 2015 reste celle du pic de la maladie au Brésil avec près de 1,7 million de cas, dont 986 mortels.

Lire aussi : Dispositif de lutte contre la dissémination du moustique « Aedes albopictus » en France métropolitaine

Les Etats du Sud et du Sud-Est, comme ceux de Sao Paulo et du Minas Gerais, sont les plus touchés par la maladie infectieuse transmise par les moustiques Aedes aegypti qui prolifèrent surtout dans les zones urbaines grâce à la chaleur et l’humidité.

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Vaccination contre la dengue Le fiasco de Sanofi

Par Lise Barnéoud et Chloé Hecketsweiler 
Le laboratoire français est-il allé trop vite ? A-t-il négligé certaines alertes ? Après la mort de plusieurs enfants aux Philippines, l’industriel pharmaceutique a dû stopper brutalement sa campagne de vaccination contre cette maladie tropicale. L’avenir du produit est plus qu’incertain

Lire aussi :Pourquoi la France refuse le vaccin contre la dengue pour ses territoires d’outre-mer

Les enfants philippins ne sont pas des -cobayes « . Les pancartes brandies par les parents d’enfants vaccinés contre la dengue ont fait le tour du monde en décembre 2017. Quelques semaines plus tôt, l’industriel pharmaceutique français Sanofi avait -révélé que son vaccin, Dengvaxia, lancé fin 2015, présentait un risque pour les personnes n’ayant -jamais contracté cette maladie tropicale – transmise par des moustiques et provoquant un syndrome de type grippal parfois sévère – avant d’être vaccinées. La campagne est arrêtée. Pour la population, cette révélation est un choc : 830 000 écoliers ont reçu une ou plusieurs injections dans le cadre d’un programme de vaccination publique lancé en mars 2016. Les Philippines devaient être le premier pays au monde à bénéficier d’une vaccination de masse contre la dengue.

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Un vaccin contre la dengue disponible dès la mi-2015

— Par Armelle Bohineust —

sanofi_pasteurSanofi espère commercialiser au deuxième semestre 2015 le premier vaccin contre la dengue, maladie qui affecte 50 à 100 millions de personnes dans le monde.

Un vaccin contre la dengue devrait voir le jour en 2015. Sanofi, laboratoire le plus avancé dans ce domaine, loin devant ses concurrents GSK et Merck, a confirmé qu’il déposerait l’an prochain des demandes d’enregistrement du vaccin dans plusieurs pays confrontés à la dengue, en vue d’une commercialisation au second semestre. Les derniers résultats des essais de phase 3 en cours ont confirmé l’efficacité de ce traitement, a souligné lundi le laboratoire. Les tests ont montré une efficacité globale du vaccin de 61 % chez les jeunes âgés de 9 à 16 ans et le taux de protection contre la dengue sévère atteint 95,5 %, a précisé Sanofi.
Le premier cas signalé en France

En vingt ans, le groupe français a investi plus de 1,3 milliard d’euros dans ce projet. Il a même lancé il y a cinq ans la construction d’une usine à Neuville-sur-Saône, près de Lyon, alors même que les essais en étaient aux premiers stades.

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Dengue : résultats encourageants pour le vaccin de Sanofi

Le laboratoire pharmaceutique français a diffusé des résultats présentés comme positifs

— Par Pauline Fréour —
dengueLe laboratoire pharmaceutique français Sanofi-Pasteur a annoncé lundi avoir obtenu des résultats satisfaisants de son vaccin contre la dengue, lors de l’un des essais cliniques finaux.

Selon la firme, le vaccin a permis de réduire de 56% l’incidence de la maladie dans une population de 10.000 enfants de 2 à 14 ans, en Asie du Sud-Est, où la maladie est endémique. Pour Sanofi-Pasteur, ce niveau de protection, bien qu’il ne soit pas total, correspond bien à l’objectif fixé. Le vaccin protègerait contre trois des quatre types de virus propageant la maladie, rapporte le New York Times. D’autres résultats, sur une population de 20.000 individus en Amérique Latine, sont attendus au troisième trimestre cette année, ajoute le quotidien américain.

Le communiqué de presse de Sanofi précise que «les données complètes seront analysées dans les semaines à venir et soumises à des spécialistes extérieurs, avant d’être présentées lors d’un congrès scientifique international et publiées dans une revue de référence», rapporte la presse étrangère.

Les résultats de la phase antérieure d’essais cliniques (dite phase II), présentés en 2012 par Sanofi-Pasteur, étaient moins bons, avec une protection dans seulement 30,2% des cas (étude réalisée en Thaïlande auprès de 4000 enfants).

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La mort brutale de Patrice Aboulikam, plus connu sous le nom de Radix Corporation

Le monde de l’audiovisuel et de la musique en Martinique est en deuil suite au décès soudain de Patrice Aboulicam, plus connu sous le nom de Radix Corporation, à l’âge de 37 ans. L’annonce de sa disparition a provoqué un choc parmi ses collègues, amis et la communauté artistique. Radix était un talent de la vidéo, un producteur, réalisateur et manager, qui avait collaboré avec de nombreux artistes de renom tels que JmaX, Loy Sonjah, Kalash, et bien d’autres.

Les hommages qui affluent sur les réseaux sociaux soulignent sa gentillesse, son professionnalisme, son engagement pour la Martinique et sa passion pour la musique. En plus de promouvoir les talents locaux, Radix avait réalisé des clips et des films abordant des questions de société, y compris des campagnes de sensibilisation. Il était également reconnu pour sa bienveillance et son humanité, et beaucoup le décrivent comme un « ange » et un « formidable grand frère ». Cependant, les circonstances exactes de sa mort demeurent floues, bien qu’il ait souffert de la dengue ces derniers jours.

Le décès de Radix laisse un vide dans le monde de l’audiovisuel et de la culture en Martinique, et de nombreux artistes et amis pleurent la perte de ce talentueux réalisateur et être humain chaleureux.

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Le fléau mondial des espèces exotiques envahissantes : un appel urgent à l’action

Le dernier rapport de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques) sonne l’alarme sur les espèces exotiques envahissantes, souvent comparées au GIEC pour la biodiversité. Ces espèces, introduites par l’homme dans des écosystèmes qui ne sont pas les leurs, posent une menace croissante pour la planète et les humains. Le rapport met en évidence les coûts économiques écrasants de ces invasions biologiques, qui s’élèvent déjà à 423 milliards de dollars par an, avec une tendance à la hausse exponentielle. Si aucune mesure n’est prise, le nombre d’espèces envahissantes pourrait augmenter de 36 % d’ici 2050 par rapport à 2005, ce qui quadruplerait les coûts économiques.

Parmi les espèces envahissantes les plus notables, on trouve la jacinthe d’eau, une plante aquatique à la beauté trompeuse qui prolifère rapidement dans les climats tropicaux. Elle étouffe les écosystèmes aquatiques, complique la navigation fluviale et favorise la reproduction de moustiques porteurs de maladies. La jacinthe d’eau est la plus répandue des espèces exotiques envahissantes, mais elle est loin d’être la seule. Le renard roux, la fourmi folle, l’escargot géant africain, la rascasse volante, et même des espèces présentes en France, comme l’ambroisie, le frelon asiatique et le moustique tigre, figurent également parmi les milliers d’espèces invasives répertoriées dans le rapport de l’IPBES.

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Ces savons qui stimulent l’attirance des moustiques pour les humains

Par Géraldine Zamansky – franceinfo —

Une équipe américaine a étudié le changement d’attractivité de la peau pour les moustiques selon le savon utilisé, qui peut changer notre odeur.

C’est injuste, c’est toujours vous qui attirez les moustiques ? Et bien c’est peut-être à cause de votre savon ! Son rôle a en tout cas été démontré par une équipe scientifique américaine.  Les précisions de Géraldine Zamansky, journaliste au Magazine de la Santé sur France 5.

franceinfo : Cette recherche n’a pas sciemment exposé des volontaires aux piqûres de moustiques ?

Géraldine Zamansky : Cette équipe s’est servie de petits bracelets de tissus que 4 volontaires avaient juste gardés sur leur peau, pendant une heure. Ces bracelets ont été mis dans une cage remplie de moustiques femelles, affamées. Car ce sont elles qui nous piquent pour « nourrir » leurs œufs. Elles se servent des odeurs pour trouver leur repas préféré. Du sang bien sûr. Mais aussi du sucre issu du nectar de certaines fleurs.

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Covid et mortalité:  en France hexagonale +6 %, Antilles-Guyane + 52 %

En France métropolitaine, le nombre de décès enregistrés entre le 1ᵉʳ juin et le 31 décembre est supérieur de 6,0 % à celui mesuré sur la même période en 2019.

Sur cette période, toutes les régions de France métropolitaine enregistrent une hausse des décès. Elle est la plus élevée en Corse (+ 18 %) et dans trois régions du sud de la France (Provence-Alpes-Côte d’Azur (+ 10 %), Occitanie (+ 9 %) et Nouvelle-Aquitaine (+ 7 %)). Elle ne dépasse pas 5 % en Grand-Est (+ 5 %), Auvergne-Rhône-Alpes (+ 5 %), Île-de-France (+ 3 %) et Bourgogne-Franche-Comté (+ 3 %), quatre régions parmi les plus touchées en 2020.

Lire aussi : Le lourd tribut payé par les Antilles à la pandémie du Covid-19

Au niveau départemental en France métropolitaine, neuf départements sur dix enregistrent, entre le 1ᵉʳ juin et le 31 décembre 2021, un nombre de décès supérieur à la même période de 2019. Les plus fortes hausses (de 10 % ou davantage) concernent quatorze départements : la Haute-Corse, les Pyrénées Orientales, la Corse-du-Sud et la Dordogne (hausses d’au moins 15 %) ; l’Aude, le Cantal, la Charente-Maritime, l’Eure-et-Loir, les Bouches-du-Rhône, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Hérault, l’Aveyron et la Lozère.

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Désorganisation totale du ramassage des déchets verts et des encombrants sur Pointe Savane au Robert

— Par  Yvon-Joseph Henri, président de l’A3C —

Lettre ouverte aux élus du Robert et de Cap Nord

Objet : la situation à Pointe Savane…et sans doute ailleurs

Mesdames, Messieurs,

Maires, conseillers municipaux du Robert et des communes du Nord, élus de Cap Nord vous vous êtes, de fait, engagés à faire en sorte que l’ensemble des structures permettent à nos communes d’offrir une vie facile à leurs habitants, quelles que soient vos bannières politiques.

Et pourtant, le collectif des habitants de Pointe Savane, est contraint de vous rappeler à vos devoirs.

Nous avons ainsi à déplorer la désorganisation totale du ramassage des déchets verts et des encombrants sur Pointe Savane au Robert. C’en est au point que certaines zones du lotissement Pointe Savane se substituent de plus en plus en aspect à la déchetterie du SMTVD où n’importe qui jette n’importe quoi. Les déchets verts s’entassent dans certains coins pendant un mois quand ils sont ramassés ailleurs. Selon quelle logique ? Qui vérifie si le travail est fait et correctement ? Est-ce pour cela que nous payons des impôts ? Sans compter les encombrants qui, eux, ne sont même plus ramassés.

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Évolution du nombre de décès depuis le 1ᵉʳ juin 2021 aux Antilles et en Guyane

Exceptionnellement, pendant la pandémie de la Covid-19, l’Insee diffuse régulièrement le nombre de décès (toutes causes confondues) par jour et par région et département. Les décès sont enregistrés dans la commune où ils ont eu lieu (et non au lieu de résidence). Les statistiques diffusées sont provisoires (se référer à la note méthodologique).

Les départements d’outre-mer, notamment les Antilles et la Guyane, connaissent une hausse très importante des décès entre 2019 et 2021 sur la période allant du 1er juin au 18 octobre. Elle est de + 73 % en Guadeloupe, de + 68 % en Martinique et de + 66% en Guyane.

En Guadeloupe, la hausse des décès a été très nette début août et s’est accélérée en milieu de mois : les décès survenus durant le mois d’août 2021 sont ainsi plus de trois fois supérieurs à ceux d’août 2019 (1 014 décès, soit + 238 % par rapport à la même période de 2019), alors que les décès survenus en juin et juillet 2021 sont du même niveau qu’en 2019. En septembre 2021, les décès sont encore près de deux fois supérieurs à ceux de 2019 (+ 85 %), avec cependant une nette diminution à partir de la mi-septembre.

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Sur le refus de la vaccination contre le Covid-19 en Guadeloupe

Par Stéphanie Mulot, sociologue —

L’analyse du refus de la vaccination contre le Covid-19 en Guadeloupe ne peut se réduire à l’expérience traumatisante du chlordécone. Les résistances au vaccin, là où la mortalité hospitalière liée à la pandémie a battu des records, expriment une posture de « nationalisme identitaire », s’enracinent dans des idéologies néolibérales et des aspirations décoloniales spécifiques et mettent au jour, in fine, une démocratie sanitaire limitée.

Les crises sanitaires liées à la quatrième vague qu’ont connue la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane sont souvent présentées comme étant le résultat d’un faible niveau de vaccination et d’une défiance envers les autorités politiques.

Cherchant des spécificités dans ces territoires de l’Outre-mer, héritiers de la colonisation française, certains regards journalistiques tentent de faire émerger des points saillants et exclusifs que seraient d’une part, des expériences traumatisantes de la gestion politique et sanitaire par un État néocolonial, incriminant notamment le scandale du chlordécone et, d’autre part, des attachements fondamentaux à des recours thérapeutiques issus de la pharmacopée locale.

Pour sortir de ces visions réductrices – le matérialisme historique ou le culturalisme ordinaire – nous préférons considérer comme spécifique l’articulation d’une pluralité de facteurs (certains particuliers, d’autres communs à plusieurs sociétés), dans des territoires où ce qui est singulièrement réactivé et questionné, c’est l’autonomie, qu’elle soit politique, sanitaire ou subjective, et la posture de résistance qu’elle impliquerait.

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+69% en Martinique, +78% en Guadeloupe : les décès ont bondi dans les Antilles par rapport à 2019

Dans les Antilles, le nombre de décès a fortement augmenté entre le 1er juin et le 20 septembre 2021.

Le nombre de décès a augmenté de 78 % en Guadeloupe et de 69 % en Martinique entre le 1er juin et le 20 septembre 2021, par rapport à la même période de 2019, année sans Covid, a annoncé l’Insee dans des statistiques publiées vendredi. Une traduction directe de l’épidémie de Covid-19 qui a fait un regain aux Antilles, où le taux de vaccination est bas, contraignant les deux départements à mettre en place des mesures de confinement.

« En Guadeloupe, la hausse des décès a été très nette début août et s’est accélérée en milieu de mois : les décès survenus durant le mois d’août 2021 sont ainsi plus de trois fois supérieurs à ceux d’août 2019 (+ 227 %), alors que les décès survenus en juin et juillet 2021 sont du même niveau qu’en 2019 », observe l’Insee. « En Martinique, la hausse des décès a débuté en juillet. L’augmentation des décès y est également très importante en août, mais un peu moindre qu’en Guadeloupe » (+ 175 %), relève l’Insee.

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Est-ce qu’on peut être une femme noire et ne pas aimer Beyoncé ?

Tous les épisodes sur France Culture

Épisode 1 : « Une si longue lettre », livre pionnier du féminisme africain

Le féminisme africain raconté par celles qui l’ont vécu.

Épisode 2 : Tu seras féministe, ma fille

Elles s’inscrivent dans l’histoire et l’héritage des femmes ayant œuvré pour leur émancipation, leur libération et poursuivent la construction de la pensée…

Épisode 3 : Une noire peut en cacher une autre

Pourquoi avons-nous plus de facilité à citer des féministes noires américaines et pas des féministes noires francophones ?

Épisode 4 : Je suis noire et je n’aime pas Beyoncé

Est-ce qu’on peut être une femme noire et ne pas aimer Beyoncé ?

En 2017, à l’occasion du festival européen NYANSAPO, le terme afroféministe fait une apparition remarquée dans l’espace médiatique français. Et comme souvent, lorsqu’il s’agit d’un terme en rapport avec des personnes noires, et particulièrement des femmes noires, une généralité n’a pas tardé à être de mise. Partageant la même complexion, toutes les femmes noires se retrouvaient d’office étiquetées afroféministes. Mais à bien y réfléchir, toutes les femmes noires sont-elles féministes et toutes les féministes noires sont-elles afro féministes ? 

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Covid-19 : l’épuisement au CHU de Fort-de-France troisième vague

— Par Marion Lecas, correspondante du journal La Croix, à Fort-de-France —

La Martinique est frappée par une nouvelle reprise de l’épidémie. Depuis un an, le CHU est sous pression continue, même lorsque le virus ralentit.

Les grandes montures des lunettes de Claude-Emmanuelle ne suffisent pas à cacher ses traits tirés. « J’attends la fin du mois avec impatience, non plus pour la paie, mais pour savoir si oui ou non nous aurons des congés », souffle l’infirmière du service réanimation du centre hospitalier de Fort-de-France. Afin d’affronter la recrudescence de l’épidémie, les vacances du personnel ont été annulées jusqu’à la fin avril… au moins. Il s’agit de la phase la plus brutale et meurtrière qu’ait connue l’île : 68 décès au 18 avril, contre seulement quatorze un an auparavant, lors de la première vague du Covid-19.

Passé la porte battante des soins intensifs, dans l’aile flambant neuve de l’hôpital, les électrocardiogrammes s’emballent. Le calme est brisé par les « dépêchez-vous » et les bruits de brancards qu’on déplace. Les soignants s’engouffrent dans les chambres et en ressortent la mine souvent défaite. « On perd des patients bien plus jeunes qu’avant », note Claude-Emmanuelle.

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