Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.
Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas. hanc provinciae inposito nomine rectoreque adtributo obtemperare legibus nostris Traianus conpulit imperator incolarum tumore saepe contunso cum glorioso marte Mediam urgeret et Parthos.
Post hoc impie perpetratum quod in aliis quoque iam timebatur, tamquam licentia crudelitati indulta per suspicionum nebulas aestimati quidam noxii damnabantur. quorum pars necati, alii puniti bonorum multatione actique laribus suis extorres nullo sibi relicto praeter querelas et lacrimas, stipe conlaticia victitabant, et civili iustoque imperio ad voluntatem converso cruentam, claudebantur opulentae domus et clarae.
Tantum autem cuique tribuendum, primum quantum ipse efficere possis, deinde etiam quantum ille quem diligas atque adiuves, sustinere. Non enim neque tu possis, quamvis excellas, omnes tuos ad honores amplissimos perducere, ut Scipio P.

*** Konpè ! Matjè ! Aktè ! Fòwmatè ! Frè ! Lonnè !!! ***
A l’heure où les mutations économiques et sociales alimentent toutes sortes de préjugés, une initiation aux sciences sociales est plus que jamais nécessaire, expliquent dans une tribune un collectif d’économistes, de chercheurs et de politiques.
De Barry Jenkins
Nous faire, en sus des « films dont on parle », découvrir et aimer des cinémas nouveaux et différents, ou des cinéastes trop peu connus du grand public, loin des blockbusters à l’américaine qui remplissent régulièrement et (trop ?) longuement les salles, telle est une partie de la mission que s’est donnée Steve Zébina, à la tête des RCM. Et quand en début de séance, souvent essoufflé d’avoir couru à ses tâches diverses et variées, il nous livre de façon si communicative ses émotions et coups de cœur, nous ne pouvons qu’adhérer à ses propositions ! J’aimerais en donner pour preuve trois films vus ces lundi et mardi de printemps, trois films qui m’ont émue, interpellée, enrichie et donné un regard neuf sur le monde.
La culture locale est constitutive de l’être, de son bien- être, de sa solidité en un mot le fortifie. Sans ces éléments immatériels qui l’irriguent, il devient vite comme un fruit vidé de sa substance, car la vie n’est pas que matérielle…Beaucoup d’exemples .. . . C’est pourquoi nous parlons de « richesses culturelles …de richesses patrimoniales » ect ….C’est que la culture nourrit et enrichit la vie.
Ce texte a fait l’objet d’une première publication dans la revue Ethnologies volume 28, Numéro 1, 2006, Québec
Après les succès des éditions 2015 et 2016, Acrimed organisera, le 25 mars 2017, la troisième Journée de la critique des médias, de 13h30 à 21h30 au 2 bis rue Mercoeur (Paris 11e, métro Voltaire ou Charonne).
e Anna Rose Holmer
Faute de temps, et parce que d’autres activités culturelles fort intéressantes s’offrent à nous, peu nombreux sont ceux qui pourraient dire « Aux RCM, j’ai tout vu ! ». Consolons-nous en pensant que la qualité est souvent préférable à la quantité !
Au Rond Point à Paris, une pièce de et avec Kery James (rappeur né aux Abymes), créé à la scène nationale bipolaire de Lons le Saunier et Dole. Voilà un beau pari que conduit tambour battant la jeune directrice, petite souris de la culture, vive et futée, en jeans et blouson ( Ah non on ne lui volera pas son fromage !), en donnant carte blanche au metteur en scène sénégalais Jean Pierre Baro fortement impliqué sur des sujets d’engagement politique et citoyen ( discriminations, racisme, identité, dérives du pouvoir…) pour trois spectacles dans la programmation de saison.
Quelle empreinte aura laissé Emmanuelli sur le parti socialiste ? C’est la question posée ce matin après la disparition de l’ancienne figure du parti socialiste. Au moment où le passé de banquier d’un candidat à l’élection présidentielle anime la controverse, on rappelle que le dignitaire socialiste avait eu, lui aussi, de hautes responsabilités à la banque Rothschild avant d’embrasser une longue carrière politique. Sa réputation d’homme de gauche ne s’en sera trouvée nullement altérée. On pourrait également évoquer la condamnation judiciaire de l’ancien trésorier du Parti socialiste, sans pour autant lui reprocher sa probité personnelle. Mais pour un Martiniquais, le nom d’Henri Emmanuelli devrait avoir une consonance particulière.
Avec « Lili » Daniel Mesguich adapte et met en scène avec finesse « Le désespoir tout blanc » de Clarisse Nicoïdski. Catherine Berriane est remarquable en jeune fille attardée.
De Pablo Larraín
Le Front dit national réduit la nationalité aux ancêtres. Il en fait, non un choix de tous les jours, mais un héritage archaïque. Il est l’avatar actuel du séculaire courant contre-révolutionnaire qui naquit jadis de l’hostilité aux Lumières, gloire de la France. Ce courant d’idées a déjà été au pouvoir : ce fut, sous l’Occupation nazie, l’aventure de la Collaboration. Qui est tenté par une seconde expérience oublie ou ignore la nature abjecte de la première.
Depuis quelques temps déjà, il y a débat dans les foyers, dans l’espace public, dans nos bureaux, à propos de la difficulté de circulation des automobilistes dans notre île. Cette triste réalité nous pousse à nous interroger : la réflexion de certains de nos décideurs est-elle pauvre à tel point qu’elle ne permet pas la fluidité des déplacements quotidiens du citoyen martiniquais ?
Alors que
À l’heure où, sur les ondes venues de « là-bas », les voix enjôleuses de la station radiophonique France Inter nous incitent à rédiger une lettre de motivation dans l’espoir un peu fou d’être sélectionnés au Jury du Livre Inter à Paris, sachant que nous serons des milliers, doux rêveurs, à répondre à l’appel, tournons-nous plutôt vers le pays Martinique, et regardons où il serait loisible d’exercer notre esprit, critique ou pas, et nos talents de « lecteurs-scripteurs », si tant est que nous en possédions quelques soupçons…
L’abondante programmation des RCM 2017 est telle qu’elles ne cèdent rien à bien des festivals de cinéma : 36 longs métrages, dont 6 documentaires auxquels s’ajoutent 10 courts-métrages de la dernière Semaine de la critique ou de la sélection ADAMI (Cannes 2016), plus 8 courts métrages caribéens, des courts-métrages d’animation des élèves de l’École des Gobelins, 16 vidéo-clips, etc. et enfin, last bust not least, deux films pour les chères petites têtes noires (ou blondes). On espère que les Martiniquais mesurent bien la chance qui est la leur. En attendant, soulignons qu’un modeste chroniqueur ne saurait y suffire et pas davantage la tout aussi modeste équipe des critiques de madinin-art, d’autant plus qu’elle se trouve, en cette période cruciale, privée de son chef, le valeureux et talentueux Roland Sabra. Nous ferons donc ce que nous pourrons. Voici, en attendant la suite, une première moisson de films.
L’opération 10 000 livres pour Haïti est une vraie réussite. Des milliers et des milliers de livres ont été acheminés vers les points de collecte et vers la porte n° 6 du Stade Aliker à Dillon. Ils sont arrivés dans des sacs de provisions, des cartons, des bacs, souvent en petites quantités, ce sont donc des milliers de Martiniquaises et de Martiniquais qui se sont mobilisés, qui sont allés chercher dans leur bibliothèque des livres en bon état, des livres qu’ils avaient aimés et qu’ils voulaient offrir en partage aux soeurs et aux frères d’Haïti.
D’Arthur Rimbaud
Spectacle en français et en arabe
Madame la Rectrice,
Un film de Christopher Murray