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La montée inquiétante des actes discriminatoires en France, avec un accent sur l’Outre-mer

— Par Jean Samblé —

En 2023, les statistiques émanant des services de police et de gendarmerie en France ont révélé une augmentation alarmante des infractions à caractère raciste, xénophobe ou antireligieux. Les rapports du service statistique du ministère de l’Intérieur ont mis en lumière une hausse significative de 32 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation est attribuée en partie aux tensions exacerbées au Moyen-Orient.

Au cours de cette année, près de 15 000 infractions de ce type ont été enregistrées sur tout le territoire français, dont 8 500 crimes ou délits. La grande majorité de ces incidents, signalés par les forces de sécurité, se composaient d’injures, de provocations ou de diffamations, représentant ainsi 61 % des délits et la quasi-totalité des contraventions.

Les régions métropolitaines ont également été touchées, avec des variations notables. Hors de Paris, des départements comme le Bas-Rhin et les Alpes-Maritimes ont enregistré des taux de crimes ou délits à caractère raciste près de deux fois supérieurs à la moyenne nationale. En Île-de-France, ce taux s’est établi à 1,7 pour 10 000 habitants.

Les chiffres révèlent également un portrait des victimes de ces actes répréhensibles.

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La mort de Robert Badinter, un des derniers géants du XXème siècle

— Par Jean Samblé —

Robert Badinter, né le 30 mars 1928 à Paris et décédé le 9 février 2024 dans la même ville, a marqué l’histoire française en tant qu’homme politique, juriste et essayiste engagé. Professeur de droit privé et avocat au barreau de Paris, il est largement reconnu pour son combat acharné contre la peine de mort, plaidant en faveur de son abolition devant le Parlement en 1981.

Robert Badinter, proche de François Mitterrand et membre du Parti socialiste, a occupé diverses fonctions politiques importantes. Il a été garde des Sceaux de 1981 à 1986, président du Conseil constitutionnel de 1986 à 1995, et sénateur des Hauts-de-Seine de 1995 à 2011. Tout au long de sa carrière politique, il a également défendu des causes telles que la réinsertion des détenus, les évolutions du Code pénal, ainsi que la lutte contre l’antisémitisme et l’homophobie.

Sa biographie révèle des racines familiales juives, son père Samuel Badinter étant originaire de Bessarabie. Durant la Seconde Guerre mondiale, Robert Badinter a vécu des moments difficiles, son père étant déporté par la Gestapo et son oncle maternel déporté à Auschwitz.

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Discriminations en France : Un bilan nuancé entre progrès et défis persistants

L’Observatoire des inégalités a dévoilé mardi 28 novembre son rapport sur les discriminations en France, marquant une première dans le pays. Ce document inédit compile des données chiffrées sur vingt ans, fournissant un panorama détaillé des évolutions et des paradoxes de la société française. Alors que des progrès encourageants sont notés dans certaines sphères, les défis persistants, voire croissants, appellent à une réflexion approfondie et à des actions collectives.

Des progrès encourageants

L’un des aspects positifs soulignés par le rapport concerne le recul du racisme en France. Selon la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), 60% des Français déclarent aujourd’hui ne pas être du tout racistes, soit le double par rapport à deux décennies auparavant. Cette évolution positive est également observée du côté du sexisme, avec une diminution significative du nombre de personnes pensant que « les femmes devraient rester à la maison pour élever leurs enfants », passant de 40% à 20% en vingt ans, selon le ministère de la Solidarité. Parallèlement, l’homophobie régresse, avec 85% des personnes estimant que l’homosexualité est une manière légitime de vivre sa sexualité, une hausse de 18% par rapport à il y a vingt ans, selon l’Ifop.

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Alexandre Tellim en séances de dédicaces

Samedi 14 octobre : Cultura de Californie 10h-12h et 14h-16h
Mardi 17 octobre : Bibliothèque Schœlcher à 18h30
Jeudi 19 octobre : Office culturel du Robert à 18h30
Samedi 21 octobre : Cultura Californie 10h-12h et 14h-16h

Alexandre Tellim, un jeune Martiniquais vivant désormais à Paris, a toujours cultivé son amour pour l’écriture depuis son enfance. Il a  fait ses débuts, en tant qu’écrivain en signant le premier tome de son premier roman, intitulé « Trempage Kréyol, » publié aux éditions Orphies en 2011. Ce livre, destiné principalement à la jeunesse, explore le quotidien de quatre étudiants martiniquais issus de milieux sociaux différents. Ces quatre vies, ces quatre histoires, et ces quatre destins se mêlent de manière délicieuse dans un récit qui évoque la diversité culturelle des Antilles, tout comme un trempage, ce plat traditionnel préparé à partir de farce et de pain rassis, servi sur des feuilles de bananier.

Alexandre Tellim, à travers sa saga littéraire « Trempage Kréyol, » nous dévoile un pan contemporain de la Martinique et de ses nouvelles générations. Il s’agit d’une exploration des réalités sociales et culturelles de l’île, mettant en scène des thèmes forts tels que l’inceste, l’héritage foncier, les familles recomposées, le racisme, la délinquance, la prostitution, l’homophobie, et la relation à la religion.

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Au Festival d’Almada 2023, portraits de femmes (1)

Et si l’on parlait des femmes ?

– Par Janine Bailly –

La femme dans tous ses états… telle qu’on l’a vue, telle qu’on la voit, telle qu’elle se voit, bref la femme telle qu’en elle-même… À Almada, trois spectacles pour affiner notre vision, au travers des âges, et sous des cieux différents.

Não andes nua pela casa, ou le vaudeville revisité

Il y eut Labiche, puis Georges Feydeau pour redonner, après une période d’éclipse, ses lettres de noblesse à ce qui se nomme vaudeville ou théâtre de boulevard. Une forme de comédie pour explorer les liens conjugaux, et la place de la femme au sein du couple traditionnel.

C’est la courte pièce de Feydeau, Mais ne te promène donc pas toute nue, traduite par Luis Vasca sous le titre Não andes nua pela casa, que le metteur en scène portugais João Mota – figure incontournable de la scène théâtrale, à qui le Festival rend cette année hommage – a choisi de nous présenter dans le plus beau lieu de la manifestation, le Palco Grande, théâtre éphémère  de plein air installé dans la cour de l’école D.

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Juin : mois des fiertés LGBTQ !

Le mois des fiertés LGBTQ est une célébration internationale qui a lieu en juin de chaque année afin de rappeler le combat pour les droits LGBT+. Lié à la Marche des fiertés, le mois des fiertés est également un évènement issu des émeutes de Stonewall du 28 juin 1969 à New York. Pendant ce mois ont lieu des marches des fiertés dans différentes villes du monde, ainsi que des évènements autour de la communauté LGBT.

Histoire
Tout d’abord limité aux Gay Pride et aux marches des fiertés ayant souvent lieu au mois de juin aux États-Unis, l’évènement s’est progressivement étendu à tout le mois, devenant le mois des fiertés1. Trois présidents américains déclarent officiellement le mois de juin comme mois des fiertés aux États-Unis : Bill Clinton en 1999 et 2000, Barack Obama de 2009 à 2016 et Joe Biden en 2021. Donald Trump est le premier président américain républicain à y faire allusion en 2019 à travers un tweet.

Manifestations : La Marche des fiertés.
La marche des fiertés, Gay Pride, Lesbian & Gay Pride (« fierté gay et lesbienne »), LGBTQIA+ Pride ou simplement Pride est la principale manifestation du mouvement LGBT ; elle est destinée à donner une visibilité aux personnes homosexuelles, bisexuelles, queer, transgenres ou autres et à revendiquer la liberté et l’égalité des orientations sexuelles et des identités de genre.

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Cuba : la communauté LGBT+ défile pour fêter le mariage homosexuel

Selon des statistiques officielles, 745 couples du même sexe ont célébré leur union depuis l’adoption du nouveau code.
Ils étaient environ 200 à défiler dans les rues de La Havane ce samedi pour célébrer la légalisation du mariage homosexuel, adoptée en septembre dernier.

Quelque 200 personnes ont défilé samedi à La Havane contre l’homophobie et la transphobie, célébrant au rythme de la musique traditionnelle conga la légalisation du mariage homosexuel adoptée dans l’île en septembre.

Scandant «Le socialisme oui, l’homophobie non», les manifestants ont fêté l’approbation en septembre 2022 du nouveau Code de la famille qui légalise le mariage homosexuel, la filiation élargie et la gestation pour autrui, faisant de Cuba le pays le plus progressiste en la matière en Amérique latine. Selon des statistiques officielles, 745 couples du même sexe ont célébré leur union depuis l’adoption du nouveau code.

«C’était une dette du processus révolutionnaire» envers la communauté LGBT+, a estimé à l’AFP Ana Clara León, étudiante en sociologie de 21 ans, bannière arc-en-ciel nouée autour de la taille.

Mariela Castro dans le cortège.
Plusieurs des thèmes inclus dans le nouveau code restent sensibles à Cuba, où la société est encore empreinte de machisme et où le gouvernement communiste a ostracisé les homosexuels dans les années 1960-1970, avant de faire amende honorable.

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Contre l’extême-droite… ( Suite)

— Le n°278 de « Révolution Socialiste », journal du G.R.S. —

Dans le précédent RS, nous avons signalé la ruse des stratégies de « dédiabolisation » de l’extrêmedroite. Cette tactique n’est en réalité qu’une des opérations de tromperie de ces courants.

L’extrêmedroite, qu’on la désigne néofasciste ou pas, se nourrit de phénomènes lourds, que sont la décomposition morbide du capitalisme contemporain, et l’impuissance de la social-démocratie capitularde à défendre une alternative à ce vieux monde.

L’extrêmedroite ne cherche qu’à exploiter les conséquences de cette conjoncture : délaissement des couches marginalisées de la population, facilité du défouloir xénophobe ou raciste, colère devant les insécurités, dégoût de la politique courante.

L’extrêmedroite se donne alors des airs d’opposition radicale, et enfourche pour pimenter l’affaire tous les préjugés rances qui embrument l’esprit de certaines couches populaires : homophobie, virilisme antiféministe, inquiétudes face aux problématiques scientifiques, nostalgie de la peine de mort, opposition à l’IVG, religiosité exacerbée etc.

C’est cela qui rend dangereux le jeu de certains courants dits « radicaux », qui composent facilement avec ces travers.

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Avignon 2022 : sur la grande affiche du Festival Off

— Par Gérald Rossi —

Jusqu’à fin juillet, près de 1 700 spectacles différents sont proposés dans la cité des papes, en parallèle avec le Festival « IN ». Tous les styles sont présents, et souvent plusieurs disciplines se rejoignent comme danse, arts du cirque, création contemporaine, classique, spectacles musicaux… De belles découvertes sont ainsi proposées. Une sélection de notre envoyé spécial.

DANSE Une tarentelle contre les morsures de tarentule

Avec « Salti » les chorégraphes et metteures en scène Roser Montlló Guberna et Brigitte Seth ont entraîné les danseurs Jim Couturier, Louise Hakim et Lisa Martinez dans une sarabande contagieuse. Dans ce spectacle d’une demi-heure, qui peut captiver un jeune public mais pas seulement, les trois danseurs sont confrontés une horrible araignée velue, une tarentule. Dans cette petite histoire fantastique, ils découvrent comment combattre les morsures de la vilaine bête.

Il suffit de danser la Tarentelle, cette danse populaire du sud de l’Italie qui soigne les « tarentola », autrement dit les personnes infectées par la méchante bestiole. Cette danse magique redonne vie puis toute son énergie à la victime, et comme une farandole à l’ombre d’un grand soleil, les trois amis célèbrent dans la joie leur victoire sur le petit monstre poilu.

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« À tous ces gens-là »

De Philippe Besson à Jack Lang en passant par Boris Cyrulnik, Michèle Rubirola ou encore plusieurs élus issus de la majorité, plus d’une centaine de personnalités dénoncent, dans un texte que publie le JDD, les propos de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, Caroline Cayeux. Cette dernière, lors des débats sur la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe en 2013, avait notamment décrit le mariage pour tous comme « un dessein qui va contre la nature ». Voici leur tribune :

« À tous ces gens-là »
« Le 14-Juillet, jour de la fête nationale, célèbre l’union de la nation autour des valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité. Ces valeurs nous rassemblent tous pour défendre un même idéal consacré par notre Constitution en son premier article : “La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.”

Comment accepter les propos tenus par la ministre chargée des Collectivités territoriales à la veille de la fête nationale ?

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Pour un gouvernement sans LGBTQIAphobies

Par Collectif

Les nominations de plusieurs ministres au passé Manif pour tous font grincer des dents chez les défenseurs des droits des personnes LGBTQI+. Dans une pétition, une centaine d’élus et de militants demandent le départ des trois ministres concernés.

Alors que les violences contre les personnes LGBTQIA + explosent, alors que partout dans le monde les atteintes aux LGBTQIA+ se multiplient et que le classement de la France en matière de protection de leurs droits se dégrade, le 4 juillet 2022, le président, élu pour faire barrage à l’extrême droite homophobe, ajoute à son gouvernement deux visages de la Manif pour tous : Mme Caroline Cayeux, ministre déléguée à la Cohésion du territoire et M. Christophe Béchu, ministre de l’Ecologie et de la transition énergétique. 

Pétition contre les trois ministres

Ces nominations s’ajoutent à celle du ministre de l’Intérieur et désormais des Outre-mer, Gérald Darmanin, qui participait en 2012 à la Manif pour tous, et où des propos homophobes et racistes ont été proférés. Il indiquait « si je suis maire de Tourcoing, je ne célébrerai pas personnellement de mariages entre deux hommes et deux femmes ».

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Flavia Coelho en concert

Vendredi 3 et samedi 4 juin, à 20 heures, au restaurant La Terrasse, Fort-de-France

Flavia Coelho est une chanteuse brésilienne née le 26 juillet 1980 à Rio de Janeiro.

Installée en France depuis 2006, elle remporte le tremplin musical Génération Réservoir et est signée par le label indépendant Discograph. Son premier album, Bossa Muffin, sort en 2011.

La chanteuse, dont les parents sont originaires de la région du Nordeste, naît à Rio de Janeiro. Durant deux ans, la famille réside sur l’île de São Luís, dans l’État de Maranhão. Sa mère est maquilleuse-coiffeuse dans les cabarets.

Engagée par un groupe de variétés, Flavia Coelho monte sur scène dès l’âge de 14 ans. En 2002, elle se produit en Europe au sein d’une troupe de carnaval. Elle revient s’installer à Paris en 2006. Elle chante dans le métro et dans un bar de Saint-Ouen, où elle fait la connaissance du musicien camerounais Pierre Bika Bika4. Ils commencent à composer et enregistrent un album grâce au producteur Victor Vagh. Le disque n’intéresse pas les maisons de disques, mais la chanteuse continue de se produire sur scène.

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Des propos haineux à caractères LGBTphobes sur KMT !

— Communiqué de presse —

Nous, association qui œuvrons contre les discriminations et pour la dignité humaine des personnes LGBT+ en Martinique et plus largement dans la Caraïbe, dénonçons fermement le « micro trottoir » diffusé sur la chaîne associative Kanal Martinique Télévision (KMT) lors de son « journal télévisé » du 22 mars 2022 qui a été porté à notre connaissance ce jour.

La chaîne a sciemment fait le choix de garder au montage un individu proférant des propos odieux, pénalement répréhensibles, dont la teneur est la suivante : « J’aurais aimé que le gouvernement, qu’il n’y ait plus de PD, de lesbiennes, parce qu’il y a que ça, des PD et des lesbiennes. On peut pas être dirigé par, par ce genre d’individus (…) »

KMT, qui se définit comme un « service associatif de télévision locale à vocation sociale et éducative », a une responsabilité d’autant plus immense dans les missions dont elle se prévaut.

La diffusion de tels propos est inacceptable et irresponsable, surtout sur un territoire où l’homophobie reste très importante et où les personnes LGBT+ subissent des agressions, des tentatives de meurtre, du harcèlement scolaire et sont expulsées de leur foyer pour le seul motif de leur orientation amoureuse.

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Desmond Tutu, un personnage engagé… et controversé

Desmond Tutu, né le 7 octobre 1931 à Klerksdorp en Afrique du Sud et mort le 26 décembre 2021 au Cap1, est un archevêque anglican et militant des droits de l’homme sud-africain. Il reçoit le prix Nobel de la paix en 1984.
Auteur d’une théologie ubuntu de la réconciliation et proche de Nelson Mandela, il fut ensuite le président de la Commission de la vérité et de la réconciliation, chargée de faire la lumière sur les crimes et les exactions politiques commis, durant l’apartheid, au nom des gouvernements sud-africains, mais également les crimes et exactions commis au nom des mouvements de libération nationale.

Biographie
Origines
Desmond Tutu est né à Klerksdorp, dans le Transvaal, le deuxième des trois enfants de Zacheriah Zililo Tutu et de son épouse, Aletta. La famille Tutu déménage à Johannesburg quand Desmond a douze ans. Son père est enseignant et sa mère est femme de ménage et cuisinière dans une école pour les aveugles.

Études
Desmond Tutu fait ses études dans la ville de Johannesburg. Il veut dans un premier temps devenir médecin, mais de telles études coûtant trop cher pour sa famille, il se destine à devenir instituteur, tout comme son père.

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#noussommestechniciensmartiniquais

Lettre ouverte aux élu(e)s de la CTM

. Légende du trombinoscope :

. Nous, techniciens professionnels « non anonymes »…

. Pour beaucoup c’est une 3ème année d’embauche, pour d’autres le début d’une belle aventure, mais pour tous l’opportunité de faire nos 507 heures indispensables pour conserver notre (fragile) statut d’intermittent.

. Alors OUI une série comme Tropiques criminels, pérennise des emplois directs et indirects et dynamise la filière.

. Et OUI il nous faut continuer à acquérir de l’expérience, se former pour monter en compétences et développer la prometteuse filière du cinéma et de l’audiovisuel en Martinique.

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. Collectif des Techniciens, Comédiens, Figurants et Prestataires « Visibles »

. Chers élu(es)

. Le 06/05/2021 nous avions, par une lettre transmise à travers les réseaux sociaux, réagi à chaud à la « lettre anonyme » que vous avez reçue juste avant la plénière, fustigeant les conditions de travail, dont nous étions soi-disant victimes, sur le tournage de la série « Tropiques Criminels ». Aujourd’hui nous souhaitons, profiter de la prochaine plénière, pour nous adresser directement à vous, dans l’objectif de rétablir la vérité, en témoignant de la réalité du terrain et vous interroger, à propos de votre décision.

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Les violences contre les personnes homosexuelles en hausse

Les violences contre les personnes LGBTI ont augmenté dans l’espace privé, au sein de la famille et dans le voisinage, en 2020, année marquée par deux confinements, selon le rapport annuel de SOS Homophobie publié lundi 17 mai. L’association a reçu l’année dernière 1 815 témoignages de personnes LGBTI (lesbiennes, gays, bies, trans, intersexe), contre 2 396 en 2019.

→ RAPPORT. Bilan contrasté sur les droits des homosexuels dans le monde

En cette année de confinement, couvre-feu et télétravail, SOS Homophobie note « une réorientation des violences vers les espaces privés ». Les signalements dans le contexte du voisinage et de la famille ont augmenté chacun de 13 % en 2020, contre respectivement 8 % et 10 % en 2019.

« Ce sont des insultes de la part d’une sœur, des menaces » venant de voisins, « des coups donnés par un père, etc. », résume SOS Homophobie. Or, le contexte si particulier de 2020 a laissé « peu d’échappatoires » aux victimes.

Méfiance vis-à-vis des institutions

Parmi les témoignages recueillis figure celui d’Adam : « Je vais te casser la gueule, ton mec a intérêt de se casser d’ici », lui a ainsi dit son voisin avant de donner des coups de pied dans sa porte.

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CREPSS : La santé sexuelle pour tous

Newsletter du Centre de Ressources d’Éducation et de Promotion de la Santé Sexuelle (CREPSS)

Mai 2021 – n°11 – 12/05/2021

Information

Le mercredi 05 mai 2021, s’est tenue la première édition des « prix de la prévention en santé sexuelle », organisée par le CREPSS afin de récompenser un-e acteur – actrice de la prévention pour son engagement en matière d’éducation à la sexualité.
Ce prix vise à sensibiliser les acteurs/actrices à l’importance de la participation des publics bénéficiaires dans l’amélioration de leur hygiène de vie affective et sexuelle.
Pour cette première édition et en raison du contexte sanitaire la manifestation s’est déroulée en visioconférence.
Pour 2021, il a été décerné un prix d’honneur à une lauréate :
Madame NOL Hélène – engagée depuis près de 30 ans dans la prévention et la promotion de la santé sexuelle.
Rendez-vous en 2022 pour la prochaine édition, dans un contexte sanitaire plus favorable. Nous l’espérons!

Éducation

Notre programme auprès des jeunes en situation de vulnérabilité

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« Somnyama Ngonyama − Salut à toi, lionne noire ! », première monographie de l’artiste et « activiste visuelle » sud-africaine, Zanele Muholi

« Une fois couchées – Nous sommes – maîtresses de nous-mêmes, vulnérables – pelotonnées, – protectrices – semblables aux autres. – Une fois couchées – Nous sommes – Nues – malades, fatiguées – Malades et fatiguées d’être malades et fatiguées – et puis, lorsqu’on ne se recouche pas, renvoyées – Nous reposons nos yeux juste une minute – Dans l’attente qu’Olympia termine sa toilette avant de reprendre le travail – Sans t’inviter à nous enfourcher – Sans rejouer avec toi – Claquées. Une fois couchées – nous te regardons – nous nous cachons – nous – nous arrêtons – nous communions avec nos dieux – Sacrés. – Essayant juste d’avoir une minute à nous – Nous nous relevons – Retrouvons nos forces – Violentes, félines, redoutables – Nous complotons, projetons. – Nous sommes – Des odalisques séduisantes- nous voulons que – tu nous aimes – Bien sûr nous voulons que tu nous aimes, aies envie de nous – Désirables – Gardant le pouvoir – Majestueuses au repos – Privilégiées – Nous nous amusons – Nous – réécrivons notre histoire – Honorons nos ancêtres – Nous sommes aux commandes – Nous nous accrochons et guérissons – Libres. 

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Au Brésil, la télé-réalité à la folie avec Big Brother

Rio de Janeiro – Cela fait deux mois que Neymar intrigue ses fans non lusophones avec ses tweets quasi quotidiens sur le « BBB »: non, ce n’est pas une filiale brésilienne du PSG, mais Big Brother Brasil, l’émission de télé-réalité qui captive tout un pays.

Le BBB en est déjà à sa 21e saison et les Brésiliens ne s’en lassent pas: 40 millions de spectateurs en moyenne, 5,1 millions de plus que l’an dernier, et 50% de part d’audience pour l’émission quotidienne, diffusée vers 22h30, après la sacro-sainte télénovela.  

Le diffuseur TV Globo, plus grande chaîne du pays, se frotte les mains: présenté comme le « Big des Bigs« , le BBB 21 sera le plus long de tous, avec 100 jours d’émission prévus, et surtout le plus lucratif. 

Les logos des sponsors sont omniprésents dans la villa avec piscine où des candidats coupés du monde sont scrutés en permanence par 11 caméras depuis le 25 janvier. 

Trois spots de publicité de 30 secondes suffisent à payer la prime de 1,5 million de réais (environ 220.000 euros) versée au vainqueur. 

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« Je suis la femme de ma vie », par Héloïse Facon

« Le mot amour n’a pas du tout le même sens pour l’un et l’autre sexe et c’est là une source de graves malentendus qui les séparent. Byron a dit justement que l’amour n’est dans la vie d’un homme qu’une occupation, tandis qu’il est la vie même de la femme. » (Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe, « L’amoureuse »)

D’après l’idéal romantique, la femme doit, pour être heureuse et complète, trouver « l’homme de sa vie ». On entend souvent dire que les femmes désirent absolument se mettre en couple et fonder une famille, tandis que les hommes seraient plus réticents à s’engager. Pourtant, les hommes ont davantage intérêt que les femmes à se marier. Les hommes mariés gagnent plus d’argent, vivent plus longtemps et sont en meilleure santé que les hommes célibataires. Inversement, le mariage n’a pas d’impact positif sur le salaire, l’espérance de vie ou la santé des femmes, et il peut représenter un frein pour leur carrière.

Pourquoi le mariage profite-t-il davantage aux hommes ? Dans le couple hétérosexuel traditionnel, l’homme bénéficie du soutien actif de sa compagne.

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Déboulonnage des statues : « L’anachronisme est un péché contre l’intelligence du passé »

Collectif

Face à la « passion justicière » de certains, les historiens Jean-Noël Jeanneney, Mona Ozouf, Maurice Sartre, Annie Sartre et Michel Winock appellent à « fonder une culture partagée propice aux combats futurs ».

La fièvre iconoclaste qui s’est emparée d’un certain nombre de groupes épris de passion justicière, projetant de déboulonner les statues de certaines figures historiques, de débaptiser des lieux publics, de changer le nom de rues et d’établissements scolaires, a paru d’abord dérisoire. Mais sa contagion serait un danger pour les principes républicains.

Que la chute d’une dictature appelle un peuple à renverser spontanément et à effacer les représentations des tyrans : on fait plus que le comprendre, on a pu en être joyeux, souvent, on espère pouvoir l’être encore demain, tout autour de la Terre. En revanche, en démocratie, pareille initiative revient aux élus du peuple, quel que soit le niveau de leur responsabilité.

Lire aussi  La statue de Colbert vandalisée devant l’Assemblée nationale

Dans tous les cas, il appartient aux élus et aux gouvernants qui sont responsables devant l’opinion de prendre garde à une idée simple. Il n’est pas seulement absurde, il est néfaste de s’abandonner à un danger majeur que les historiens connaissent bien.

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La discrimination des LGBTI reste élevée en Europe, selon un rapport de l’UE

Il s’agit de la plus vaste enquête jamais réalisée par l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA)

La peur, la violence et la discrimination restent élevées chez les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBTI), même si elles sont aujourd’hui plus nombreuses à évoquer ouvertement leur identité, révèle une enquête de l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA), publiée ce jeudi.

Dans les douze mois ayant précédé le questionnaire, les LGBTI sont 43 % à s’être sentis discriminés, un chiffre en augmentation de 6 points par rapport à la dernière enquête effectuée en 2012. Pour les transgenres, cette proportion monte même à 60 %.

Des « zones sans idéologie LGBTI »

Les personnes transgenres et intersexuées sont deux fois plus nombreuses que les autres groupes LGBTI à faire état d’une agression dans l’année précédant l’enquête. La moitié d’entre elles déclarent avoir des difficultés à subvenir à leurs besoins. La FRA a interrogé en 2019 140.000 personnes LGBTI dans les 27 pays de l’Union européenne (UE), au Royaume-Uni, en Serbie et en Macédoine du Nord. Pour la première fois, son enquête inclut les expériences des personnes intersexuées et des adolescents âgés entre 15 et 17 ans.

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Tu seras un homme – féministe – mon fils !

Le premier livre d’éducation non-sexiste à l’usage des garçons ! Depuis des décennies, on ne cesse de réfléchir sur le sens de la féminité, sur l’éducation de nos filles, que l’on veut voir fières et émancipées; on lutte à l’école, dans la rue, dans les familles, pour leur donner les mêmes chances qu’aux garçons. Mais on continue d’élever nos fils dans le même moule qu’avant, comme si on pouvait déconstruire le sexisme sans s’interroger sur la masculinité ! Grâce à des analyses d’experts, des témoignages et des informations pratiques, Aurélia Blanc décortique les stéréotypes et rassemble tous les outils pour aider les parents à élever leur garçon dans une société qui promeut l’égalité ! Toutes les astuces pour : Se déconditionner soi-même du « sexisme bienveillant » véhiculé par l’entourage et notre propre éducation En finir avec les injonctions : Un homme ça ne pleure pas, ça ne fait pas de sentiment, ça collectionne les conquêtes, ça fait passer son travail avant ses enfants.. L’armer face aux pressions sociétales : « c’est un truc de fille »… Lui apprendre le respect de soi et des autres : la question du consentement

Aurélia Blanc
Collection :
Education – Montessori
Parution :
10/10/2018

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Sylviane Agacinski censurée : le nouveau visage du fascisme universitaire

— Par Natacha Polony —

Michel Eyquem de Montaigne fut sans doute le premier penseur à ébranler l’ethnocentrisme spontané des cultures humaines à travers la remise en cause du concept de barbarie. Raison pour laquelle il est plus que légitime de voir son nom accolé à celui d’une université. Mais sans doute l’homme des Essais, le sceptique horrifié par les guerres de religion, serait-il effaré de voir le spectacle qui s’est joué le jeudi 24 octobre à l’université Montaigne de Bordeaux. Ou plutôt qui ne s’est pas joué, puisque la conférence prévue autour de la « reproductibilité technique » de l’être humain a été annulée au motif que des groupuscules avaient promis d’empêcher sa tenue « par tous les moyens ». Le syndicat «Solidaires étudiant-e-s Bordeaux», les associations GRRR, Riposte trans, Mauvais Genre-s et WakeUp! sont, certes, des organisations croupions, mais il se trouve que leurs menaces font peser un risque tel que la direction de l’Université ne s’est pas considérée en mesure « d’assurer pleinement la sécurité des biens et des personnes ».

Climat de terreur

 Des petits groupes radicaux faisant peser un climat de terreur pour imposer leurs vues et faire taire les opposants, cela porte un nom : cela s’appelle des milices fascistes.

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«En tant qu’homosexuels, il est de notre devoir de prendre position contre la PMA et la GPA»

– Alors que les opposants à l’extension de la PMA sont souvent accusés d’homophobie, plusieurs homosexuels refusent de «servir de caution morale» pour justifier la «réification de la femme et de l’enfant». Pour eux, la question n’est pas celle de l’égalité, mais du risque d’aliénation de l’humain par la technique.

Jean-Mathias Sargologos est diplômé en science politique et de HEC-Montréal, étudiant aux cycles supérieurs en histoire de l’art, et journaliste.
Sébastien de Crèvecoeur est normalien (Ulm), ancien professeur de philosophie, chercheur en management, et consultant en art.
Jacques Duffourg-Müller est critique musical.

Le jeudi 18 janvier se sont ouvert les États généraux sur la bioéthique où il sera officiellement discuté de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes, c’est-à-dire une PMA sans père, et officieusement de la question de la légalisation de la GPA (qui, bien que concernant tous les couples, devrait aussi permettre aux couples homosexuels hommes de «concevoir» un enfant). C’est en tant qu’homosexuels que nous souhaitons aujourd’hui prendre position contre ce que nous estimons être de graves dérives, réalisées au nom d’un individualisme exacerbé et contre ce qui n’est rien d’autre qu’une tentative de briser l’interdit entourant la réification du corps humain.

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