— Propos recueillis par Rodolf Étienne —
Installé au Diamant, Claude Henry, artiste peintre martiniquais, a ouvert son atelier-galerie « Aux Couleurs Locales » face à la mer. Anciennement installé à Gallochat, il a choisi ce nouveau lieu « séduit par la sérénité et la solidarité des habitants ».
Rodolf ETIENNE : Tu as entamé ta carrière d’artiste peintre en France, avant de t’installer en Martinique. Pourrais-tu nous présenter ton parcours ?
Claude HENRY : Oui, j’ai tenu un atelier-galerie d’abord en France, à Biot, dans l’arrière-pays de Nice. Je l’avais ouvert avec un ami. Nous y avons travaillé ensemble. C’était un village artisanal, qui est devenu un village de souffleurs de verre réputé. Puis, les choses se sont enchaînées et je suis rentré au pays, ici, en Martinique.
R.E : Et quelque chose s’est passée en Martinique, quelque chose qui a changé ton style ?
C.H : Ah ben là, j’ai retrouvé, justement, une Martinique riche en culture. Oui, il y avait de quoi faire. Il suffit d’observer autour de soi pour découvrir toute la richesse identitaire. Il faut que nous soyons tous fiers de cette identité, qui est riche, riche en couleurs, mais aussi riche en joie de vivre.