
Les chroniques de Jean-Marie Nol
Pourquoi les épargnants Guadeloupéens et Martiniquais doivent impérativement réinvestir le secteur bancaire et financier ?

— Par Jean-Marie Nol, économiste —
L’année 2023 pour la Guadeloupe n’a pas été de tout repos, et l’actualité, pas des plus positives. Cette année a marqué un ralentissement significatif de l’économie de la Guadeloupe, mais en 2024, une conviction guide notre vision de l’évolution politique, économique et financière de la Guadeloupe que nous allons tâcher d’expliciter clairement. Une année nouvelle commence, et avec elle, son lot de bonnes résolutions. Les velléités de réforme des institutions seront au cœur du jeu en 2024.Lors de ses vœux pour la nouvelle année adressés au peuple Guadeloupéen le président du conseil général a lancé un message très clair sur le processus d’évolution des institutions de l’archipel en préconisant la relance du processus de l’évolution statutaire lors d’un prochain congrès prévu en janvier 2024. Dans le même ordre d’idée, le président de la collectivité territoriale de Martinique a interpellé le président Emmanuel Macron pour une ouverture immédiate de négociations sur le chantier de la réforme des institutions. Que nenni tout cela, car s’agit il d’une simple pantomime d’élus locaux désorientés ou sommes nous en présence d’éléments de langage distillés à l’usage de peuples antillais réfractaires à un changement de statut et à qui on voudrait tordre la main ?
L’Intelligence Artificielle (IA) suscite actuellement un débat animé quant à son rôle potentiel en tant que moteur économique et à son impact prévu sur l’emploi et la croissance. Depuis une décennie, les économistes produisent des études prospectives offrant des perspectives divergentes, balançant entre la destruction d’emplois et la stimulation de la croissance, alimentant ainsi les spéculations des fervents partisans de cette technologie révolutionnaire.
Parmi ces analyses, la note récente de Goldman Sachs a particulièrement capté l’attention en évoquant la possible disparition de 300 millions d’emplois, tout en promettant une croissance exponentielle de 7% grâce à l’adoption généralisée de l’IA. Cependant, la corrélation suggérée entre une réduction de l’emploi et une croissance accrue soulève des interrogations importantes. Les partisans de cette vision envisagent l’automatisation et l’accroissement de l’efficacité des entreprises comme des leviers potentiels pour une croissance économique sans fin. Cependant, les critiques soulignent les risques inhérents d’inégalités croissantes, mettant en doute la notion d’une croissance équitable et partagée.
L’histoire économique enseigne que les révolutions technologiques initient souvent une destruction initiale d’emplois, mais engendrent également de nouvelles opportunités professionnelles. Malgré les prédictions alarmistes de certaines études, l’expérience passée démontre que de nouveaux emplois émergent, souvent dans des secteurs inédits, à mesure que le marché du travail se redéfinit en fonction des avancées technologiques.
M.F… vient de constater sur son relevé de compte bancaire qu’une saisie est intervenue. La banque l’informe qu’il s’agit d’une saisie administrative à tiers détenteur pour une contravention. Il en ignore toutefois la provenance et n’a jamais reçu d’avis de contravention préalable. Il voudrait savoir comment en avoir la confirmation.
On vous répond :
En cas d’impayés à l’égard de l’administration, vous pouvez faire l’objet d’une saisie administrative à tiers détenteur. Cette procédure permet à l’administration de se faire payer en s’adressant à un tiers qui détient des sommes vous appartenant (la banque, le plus souvent).
Dans un premier temps, vous devez contacter la trésorerie qui a effectué la saisie administrative pour en connaître la raison et solliciter un état récapitulatif. Vous devez indiquer en lettre recommandée avec accusé de réception n’avoir jamais reçu l’amende initiale.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Le problème des institutions de la Guadeloupe actuellement, c’est qu’elles ont été construites et pensées pour appliquer un modèle économique qui a été conçu initialement pour sortir de l’ancien modèle productif de la période coloniale et de la déconfiture de l’industrie sucrière. Tout cela, a impliqué un autre modèle économique et social basé sur le développement des services publics et la consommation de masse. Mais maintenant la donne est entrain de changer car une Guadeloupe qui vieillit est par définition un pays qui consomme de plus en plus de services et de produits.
De fait, dans le nouveau modèle économique qui se dessine pour l’avenir, la valeur des services va encore croître de plus en plus fortement et de plus en plus vite.L’augmentation de la classe moyenne explique l’augmentation de la richesse générale. Le fait découle de cet élément démographique qu’il est impossible d’avoir une absence de croissance économique.
— Par M’A —
Introduction
La situation financière du Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets (SMTVD) s’aggrave, selon le dernier avis budgétaire de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) publié le 29 décembre 2023. Avec un déficit dépassant les 4 millions d’euros sur son compte administratif 2022, le SMTVD fait face à une crise persistante qui révèle des problèmes structurels et de gouvernance. Cette crise financière n’est pas nouvelle, mais elle souligne l’urgence d’une action immédiate pour redresser la trajectoire du syndicat.
I. Historique des Déficits et Avertissements de la CRC
Le SMTVD, créé en 2014 pour gérer l’ensemble des déchets ménagers et assimilés de la Martinique, accumule les déficits année après année. En 2020, le déficit était de 1,8 million d’euros, et il a désormais atteint plus de 4 millions d’euros en 2022, selon le dernier rapport budgétaire de la CRC.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Aujourd’hui, la Guadeloupe fait face aux nouveaux défis comme le changement climatique, la transition écologique, et les nouvelles technologies telles que la digitalisation des tâches, la robotisation et l’intelligence artificielle. Et le problème est qu’en Guadeloupe et en Martinique, les dangers à court terme du risque de déclassement d’une économie sous perfusion publique sont occultés par nos responsables politiques du fait d’une absence de vision prospective. Nous ne le répéterons jamais assez, l’économie de la Guadeloupe est une économie sous serre dépendant quasi exclusivement des flux financiers en provenance de la France hexagonale. En ce sens, la France hexagonale a méthodiquement procédé au verrouillage du système Ainsi, les financements publics extérieurs, l’État et les institutions publiques représentent près de 70% du PIB de la Guadeloupe selon notre propre évaluation à partir des données macroéconomique en notre possession. En l’absence de cette irrigation publique, point de salut pour une économie mise sous cloche !
Et dans tous les cas de figure sans la présence des transferts publics, c’est toute l’économie de la Guadeloupe dans son fonctionnement actuel qui s’écroulerait comme un château de cartes..
— Par Jean-Marie-Nol, économiste —
Un grand chambardement d’ampleur aura lieu autour du 15 janvier 2024 en France hexagonale et les cartes risquent d’être totalement rebattues en matière politique tant en Guadeloupe qu’en Martinique sur la question en suspens de l’évolution statutaire ou institutionnelle.
Emmanuel Macron se projette déjà dans l’après. Comme si le président ne fondait que peu d’espoir dans la capacité de la classe politique actuelle à réformer en profondeur la Guadeloupe et la Martinique ainsi d’ailleurs que la France hexagonale au vu des mutations technologiques et sociologiques de la société antillaise et française.
Si les faits politiques et les sondages d’opinion ont encore un sens, Emmanuel Macron devrait pouvoir, sauf accident malencontreux, se sortir sans trop de dommages de la séquence de la loi immigration en procédant dès le début de l’année prochaine à un profond renouvellement de la vie politique française.
— Par Jean-Marie Nol économiste —
Après l’adoption à une très large majorité de la loi immigration, le président Emmanuel Macron a déclaré que la France a « un problème d’immigration » mais n’est pas « dépassée ». A notre sens, il a grandement tort sur ce point , car le ver est déjà dans le fruit. Et puis le temps ne joue pas en faveur d’un apaisement sur la question migratoire. Bien au contraire, c’est cette problématique de l’immigration qui risque de conduire à l’enchaînement de l’instauration d’un régime autoritaire en France.
Le professeur Stephen Smith spécialiste des études africaines, auteur de « La Ruée vers l’Europe » pense que « L’immigration sera le sujet brûlant de la prochaine décennie ». Sa principale thèse avance que le développement économique de l’Afrique alimente les migrations massives vers l’Europe et en d’autres termes l’idée est que la jeune Afrique y compris le Maghreb va submerger le Vieux Continent parce qu’elle serait soumise à un « rouleau compresseur démographique » alimenté par le développement économique et la fécondité très élevée au sud du Sahara et ailleurs sur l’ensemble du continent.
Un décret publié au Journal officiel le 15 décembre 2023 annonce la mise en place d’une offre de leasing pour les véhicules électriques à hauteur de 100 € par mois pour les ménages les plus modestes.
Cette nouvelle offre de location concerne uniquement les voitures électriques et les premiers véhicules seront disponibles à partir du 1er janvier 2024.
Il s’agit d’un contrat sans apport initial et dont les mensualités oscillent entre moins de 100 € et 150 € pour les modèles familiaux.
Cette aide à la location s’adresse au « gros rouleur ». Pour en bénéficier, vous devez :
Exemple :
cela représente environ 3 300 € nets par mois pour un couple avec enfant.
Une personne seule au Smic est éligible.
Il faut également répondre à l’un des 2 critères suivants :
En 2022, la France a atteint un niveau historique en délivrant plus de 320 000 premiers titres de séjour, marquant une augmentation significative de plus de 17 % par rapport à l’année précédente. Ces chiffres, révélés par le ministère de l’Intérieur le 26 janvier, mettent en lumière une dynamique migratoire croissante, effaçant partiellement les effets de la crise sanitaire de 2020 et 2021. Comparativement, en 2012, 193 000 premiers titres de séjour avaient été délivrés, et en 2007, ce chiffre était de 172 000. Actuellement, 3,8 millions d’étrangers détiennent un titre de séjour en France, avec l’Algérie, le Maroc et la Tunisie en tête des pays d’origine.
Bien que ces chiffres placent la France parmi les pays accueillant un nombre significatif d’immigrants, il est important de les contextualiser. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’Allemagne a délivré près de 540 000 premiers titres de séjour en 2021 pour une population de 83 millions d’habitants, et le Canada a émis plus de 400 000 titres de séjour pour 40 millions d’habitants.
En 2022, l’immigration en France a été marquée par une hausse notable des flux liés à l’immigration étudiante et de travail.
— Par Jean-Marie- Nol —
La problématique de l’immigration est devenue cruciale et d’une brûlante actualité en France. En effet sur cette question les acteurs politiques se livrent à une bataille sans relâche sur ce sujet qui divise profondément la société française. A mon sens, Emmanuel Macron (dont l’intelligence est très largement supérieure à la normale dixit les experts de la chose politique et publique ), a semblé finalement sous la pression des évènements récents intégré le danger de l’immigration pour la cohésion sociétale, (terrorisme, délinquance et criminalité liée à l’immigration, mineurs étrangers incontrôlables, baisse du niveau scolaire du fait de l’immigration, etc…). Ce revirement du chef de l’État est à rebours de la ligne de conduite de ses prédécesseurs qui étaient surtout obnubilés par la nécessité de la main d’oeuvre étrangère pour faire toujours et encore plaisir aux sirènes des patrons français ( Selon un ministre, la France aura besoin de l’immigration pour se réindustrialiser, estimant autour de 100 000 à 200 000 le nombre de talents étrangers nécessaires dans les dix ans à venir et Patrick Martin, patron du Medef d’enfoncer le clou : «Nous aurons besoin de main-d’œuvre venue de l’extérieur» et selon le gouvernement, l’article 3 du projet de loi sur l’immigration est fait pour eux : il facilite la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en pénurie de main-d’œuvre.
Vous n’êtes pas parvenu à établir un état des lieux amiablement ? Vous pouvez faire réaliser cet état des lieux par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice), à frais partagés moitié bailleur, moitié locataire. Cependant, le commissaire de justice doit en informer l’autre partie au moins 7 jours avant pour que vous puissiez exiger le partage des frais. C’est ce qu’a confirmé la Cour de cassation dans sa décision du 26 octobre 2023.
L’article 3-2 de la loi du 6 juillet 1989, qui tend à améliorer les rapports locatifs, indique qu’à défaut d’état des lieux amiable, ce dernier peut être réalisé par un commissaire de justice, à frais partagés. Dans ce cas, les parties en sont informées par le commissaire de justice au moins 7 jours à l’avance, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.
Une propriétaire saisit le tribunal pour obtenir de ses locataires le remboursement de la moitié du coût de l’état des lieux de sortie établi par un commissaire de justice. Les locataires refusent de signer l’état des lieux établi amiablement, et un commissaire de justice est mandaté par la propriétaire pour le réaliser.
— Par Jean-Marie Nol économiste —
Les innovations technologiques et d’usage, accompagnées d’un phénomène de déconstruction de notre économie à la fois individualiste et communautaire, imposent une remise à plat de l’organisation de la société au niveau national et local, ainsi que la réinvention d’un nouveau modèle économique et social en Guadeloupe. En effet, l’accélération des transformations induites par le digital et l’intelligence artificielle bouleverse profondément de façon souterraine la société et les modèles économiques établis. Bientôt plus aucun pan de la vie, aucune activité économique ne semble pouvoir échapper à la nouvelle économie façonnée par la 4 ème révolution industrielle du numérique, de la robotisation, et de l’intelligence artificielle qui se dessine déjà sous nos yeux. La faculté de ce nouveau paradigme semble de nature à nous desiller les yeux hors des moules de l’idéalisme passéiste des intellectuels contemporains et de l’inertie des élus coupables de cécité. Peut être que cela peut nous aider à comprendre non pas l’utopie de la décroissance, pour l’heure elle a quasiment disparu, mais l’indestructible attrait pour les nouvelles technologies ( Chat GPT entre autres ), et la propension à l’enfermement de ce pays créole-du tout monde qu’est la Guadeloupe qui pourtant se prépare sans doute à une nouvelle mue.
Foodwatch (de l’anglais food : aliment et watch : garde) est une organisation non gouvernementale de défense des consommateurs. L’organisation milite pour le droit des consommateurs de se voir proposer des aliments de qualité, sans risques pour la santé et comportant un étiquetage fiable et transparent. Elle joue un rôle de lanceur d’alerte.
Le mode opératoire de Foodwatch consiste à cibler des personnalités politiques et des marques, souvent par des pétitions en leur demandant de changer leurs pratiques. Foodwatch a ainsi déjà fait reculer plusieurs grandes marques comme E.Leclerc, Danone, Vrai, Maggi (Nestlé).
Foodwatch dénonce aussi les conflits d’intérêt qui nuisent aux consommateurs. Elle a plusieurs fois épinglé Coca-Cola et de grands groupes comme Nestlé, Unilever, PepsiCo, Mars et Mondelez.
À l’approche des fêtes de fin d’année, l’association, fidèle à sa mission de dénoncer les pratiques malhonnêtes de l’industrie agroalimentaire, a mis en lumière les coulisses douteuses de certains produits phares destinés aux festivités de fin d’année. Dans son palmarès 2023, six produits sont pointés du doigt, révélant des stratégies sournoises qui laissent les consommateurs perplexes.
1. Saumon fumé Labeyrie : « Le boisé dégustation d’Écosse »
Vous aimez l’ambiance des marchés de Noël ? Vous avez l’habitude d’y dénicher des cadeaux originaux ? Découvrez les conseils prodigués par la DGCCRF pour éviter les pièges sur la provenance des produits du terroir, de l’artisanat local…
L’indication de l’origine
L’indication de l’origine est obligatoire pour certains produits (miel, huile d’olive…). Pour les autres denrées, elle le devient seulement si son omission est de nature à créer une confusion dans l’esprit de l’acheteur concernant l’origine ou la provenance réelle de la denrée alimentaire.
Attention : soyez attentif lorsque vous voyez l’inscription « recette traditionnelle » sur un produit comme du pain d’épices ou du nougat par exemple et fiez-vous à quelques indices en observant de plus près les emballages, cartons, conserves.
À savoir : les labels de qualité dans l’alimentation garantissent la provenance d’un produit alimentaire. Certains sont reconnus au niveau européen, d’autres seulement au niveau national. Découvrez les différences entre les labels AOP, AOC, IGP, STG, Agriculture biologique (AB) et Label Rouge.
La mention « fabriqué en France » ou « Made in France »
Vous pouvez privilégier les produits locaux grâce à la mention « Fabriqué en France ».
Vous souhaitez connaître le montant des indemnités de licenciement auxquelles vous avez droit ? Vous pouvez utiliser le simulateur mis en place sur le site Code du travail numérique.
Le simulateur de calcul des indemnités de licenciement permet aux salariés et aux entreprises de calculer les indemnités de licenciement dûes ou à verser.
L’outil développé par la Direction générale du travail est disponible sur le site Code du travail numérique depuis février 2023.
Il s’appuie désormais sur 47 conventions collectives. Il calcule à la fois l’indemnité légale de licenciement (correspondant au Code du travail) et l’indemnité conventionnelle (correspondant à la convention collective dont dépend votre entreprise). Le calcul prend notamment en compte deux informations importantes : l’ancienneté et le salaire de référence.
Le montant final proposé est celui qui correspond à l’indemnité la plus favorable pour le salarié.
Les étapes de la démarche
Vous serez guidé pas à pas au fil de la démarche et pourrez revenir en arrière si nécessaire.
Rendez-vous sur la page du simulateur et préparez les informations suivantes :
Oxfam France, dans son dernier rapport intitulé « Inégalités Immobilières : Le Cri d’Oxfam », met en lumière la crise profonde qui secoue le secteur du logement en France. La financiarisation croissante, encouragée par les pouvoirs publics, a conduit à une concentration sans précédent du patrimoine immobilier et à une détérioration significative des conditions de logement pour une grande partie de la population.
L’arrivée massive d’acteurs financiers dans le secteur du logement, sous l’œil complaisant des autorités, a exacerbé les inégalités sociales. Oxfam dénonce une politique qui, loin de favoriser un accès équitable au logement, a alimenté un mouvement de spéculation immobilière aux conséquences dévastatrices.
Le rapport souligne que la crise actuelle du logement ne résulte pas uniquement de facteurs conjoncturels tels que la hausse des taux d’intérêt, mais découle surtout d’une financiarisation du logement encouragée par les pouvoirs publics. Les prix de l’immobilier ont connu une ascension fulgurante au cours des vingt dernières années, augmentant quatre fois plus rapidement que les revenus bruts des ménages.
Le désengagement de l’État est pointé du doigt, avec des conséquences dramatiques sur la production de logements sociaux, qui a chuté de manière significative.
— Par Jean-Marie Nol —
Comment le changement climatique et l’intelligence artificielle vont révolutionner nos vies, et rendre le concept politique d’autonomie pour la Guadeloupe et la Martinique obsolète et totalement vide de sens ?
Cette interrogation lancinante devrait selon toute bonne logique trouver une réponse dans la faisabilité d’un Plaidoyer pro Domo de l’élite intellectuelle lucide pour un plan d’action économique régional stratégique à vision prospective, et ce une fois le soufflet identitaire de l’action politique retombé sans bruit ni fureur avec la crise !
L’intelligence artificielle va continuer à se développer à vive allure au fil des prochaines années et ne manquera pas d’imprimer sa marque sur le prochain projet de développement de la Guadeloupe et de la Martinique. Il incombe maintenant à nos élites politiques et économiques de prendre conscience du danger de disruption brutal du tissu économique et social de la Guadeloupe et de la Martinique.
Le processus de conscience doit permettre de faire un remue-méninges sur les changements et fractures à venir qui pourraient avoir une incidence extrêmement anxiogène sur la Guadeloupe et la Martinique et de réfléchir de manière prospective à l’aide d’une vision planificatrice à moyen- long terme sur la façon de se préparer à ces changements.
—ParJean-Marie Nol,économiste—
L’économie de la Guadeloupe et de la Martinique est actuellement prise dans une tempête de chocs inflationniste et d’incertitudes, alors qu’elle tentait de se relever du Covid-19, et pourtant de nombreux « risques » évoqués par nous dans nos précédentes prévisions économiques, ont commencé à se concrétiser de manière irréfutable. Le monde économique pourrait bientôt se trouver au bord d’une profonde récession. L’agriculture antillaise est présentement menacé du syndrome de mort subite. L’agriculture et la pêche, sont actuellement deux secteurs économiques en grande perte de vitesse en Martinique et en Guadeloupe. Ainsi, le secteur agricole occupe une place de moins en moins importante dans l’économie martiniquaise et guadeloupéenne. En 2019, il a généré environ 350 millions d’euros sur les 2 îles, ce qui représente environ 2,4% du produit intérieur brut (PIB).
La production de fruits et légumes est en baisse significative depuis la crise inflationniste et les dernières intempéries. Elle couvre seulement 26 % de la consommation locale. Et l’agriculture biologique est en baisse constante. Résultats des courses, l’offre reste largement inférieure à la demande. Canne,bananes,ananas, melons, culture maraîchère, rien ne va plus !
Qu’est-ce qui se cache derrière le concept « Alé viré » et Alé vini ?
— Par Jean-Marie Nol, économiste et chroniqueur —
Ce concept nébuleux qui vient d’apparaître semble avoir été lancé par un rassemblement de jeunes autour de la classe politique sous l’impulsion première de la sénatrice martiniquaise Catherine Concone , mais sans prise en compte du nouvel environnement économique à horizon 2030 . En effet, gageons que l’intelligence artificielle,les transitions énergétique et écologique, l’économie circulaire vont très prochainement littéralement déchirer le tissu économique et social de la Guadeloupe et de la Martinique .
Sous le titre d’un article de presse traitant de cette question du retour au pays des jeunes diplômés , on peut lire : » Un retour au péyi ? …Une belle opportunité !… Alé Viré Martinique et Alé Vini Guadeloupe « .Boostée et accompagnée par l’association martiniquaise Alé Viré, Alé Vini a vu le jour en Guadeloupe fin 2019. Cette association, dirigée par Yann Céranton et parrainée par Olivier Serva, député de Guadeloupe, regroupe des bénévoles de tout bord, engagés, motivés et surtout concernés par la problématique du retour au pays.
Du 27 Novembre au 01 Décembre 2023
Le projet pour la transition agroécologique et bioéconomique et la performance agro-alimentaire et économique de la Région Caraïbe/Amazonie a été officiellement lancé le vendredi 26 mars 2021. Ce projet est financé par les Fonds Européens de Coopération Régionale INTERREG Caraïbe V.
Organisé sous forme d’un consortium, «Caribbean and Amazonian Bioeconomic Network» (CambioNet) regroupe les principales organisations de R&D et de l’enseignement supérieur, de vulgarisation-conseil agricole de 10 territoires (dont la MARTINIQUE) et s’est formé autour de l’INRAE Antilles-Guyane, porteuse du projet.
Objectifs du séminaire
Durant cette semaine de séminaire l’objectif premier est de réunir un large panel de partenaires et d’acteurs impliqués: plus de 200 participants représentants d’institutions publiques/politiques, d’organisations de Recherche et Développement, de vulgarisation-conseil agricole, d’associations, de professionnels… pour échanger sur le travail réalisé.
Déroulement et temps forts
Le séminaire sera ponctué d’ateliers avec les agriculteurs professionnels, les décideurs politiques, de Comités Opérationnels (COMOP), de visites de terrains et la clôture officielle permettra de préparer à la 2nde phase du projet .
Les temps forts à ne pas rater/
*Lundi 27 Novembre – 9h-17h: Séminaire avec Bouquet du Terroir Sud Guadeloupe (BTSG).
Samedi 25 novembre à l’Ecolieu de Tivoli de 8h à 17h
A l’occasion de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets 2023, #SERD2023 l’association Ypiranga propose une journée grand public à l’Écolieu de Tivoli sur le thème du Zéro Gaspi !
Au programme, mini-marché, ateliers zéro gaspi et projection de films documentaires tout au long de la journée.
Participez à un Espace de dons et d’échanges, déposez les plantes ou objets dont vous ne vous servez plus et/ou repartez avec des trésors !
🧩Le principe est simple : apportez plantes ou objets (en bon état et nettoyés) et repartez avec ce qui vous intéresse. Par exemple : articles de sport, loisirs, décoration, livres, vêtements, jouets, vaisselle, outils, électroménager, petits meubles (ce que vous pouvez porter), etc. Il n’est pas nécessaire de donner pour prendre, l’essentiel est que les objets puissent resservir !
L’association Ypiranga proposera également l’après-midi, à partir de 14h, la projection de deux films documentaires de la sélection 2023 du Festival ALIMENTERRE.
RDV à l’Ecolieu de Tivoli de 8h à 17h
Entrée libre & ateliers gratuits – renseignements sur
Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !